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N'importe quelle situation permet une rencontre | ft. Kaylee
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Dim 26 Aoû 2018 - 17:44

N'importe quelle situation permet une rencontre | ft. Kaylee Unknown

? Oups.

Rachelle faisait les magasins aujourd'hui. Depuis qu'elle vit ici, elle profite à fond de tout les jours qui compose la semaine, le mois..  Enfin, bref, passons les détails inutiles. La rousse avait justement acheté beaucoup d'ustensiles pour sa passion. La pâtisserie. Des moules, des ingrédients divers, de tout. La jeune femme avait aussi acheté un livre, érudit, comme à son habitude.

Les ruelles n'étaient pas forcément bondées, mais il fallait mieux être prudent pour éviter de percuter quelqu'un. Et en tant que femme responsable, c'es ce que fit Rache- Et bien non. Quelle bonne idée de lire son livre en marchant. Arisha zigzaguait entre les passants qu'elle apercevait, ne pouvait pas décrocher son regard de cette histoire dont elle était plongée. Venant de son auteur préféré, pas étonnant qu'elle n'attende pas d'être rentrée chez elle pour commencer sa lecture.

-You will rejoice to hear that no disaster has accompanied the commencement of an enterprise bodings. I arrived here yesterday; and my first task is to assure my dear sister of my  welfare and increasing confidence in the success of my underta-

Rachelle n'eut pas le temps de finir le paragraphe qu'elle percutait quelqu'un. Il fallait bien que ça arrive. La russe finit par terre, le contenu de ses sacs éparpillé. Secouant sa tête de droite à gauche, elle regardait la personne qu'elle avait percuté, l'air désolé.

-Je suis navrée, je ne regardais pas où j'allais... j'espère ne pas vous avoir fait mal..
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Dim 26 Aoû 2018 - 19:55
Inexpression around you...Rachelle Leonidov & Kaylee KingThrough a fractal on a breaking wall, I see you my friend, and touch your face again. (Crazy → Tori Kelly)Enroulée autour de mon traversin, je me projetai d’une torsion de buste sur ma couette. La partie froide, en somme. Et les mêmes pensées se retournaient dans mon cerveau. J’avais demandé à ouvrir ma propre maison de stylisme samedi et ils m’avaient libéré un bâtiment, me demandant en même temps ce qu’il me fallait de plus au niveau du matériel et autres. Tout était prêt depuis hier, ils m’avaient même déposé les clefs, respecté mon exigence d’être dans un coin tranquille soit dans les ruelles plus ou moins éloignées des artères principales de la ville. En trois jours ? Je retournais mon coussin du côté froid, roulai sur le ventre et enfonçai mon visage dans le coussin. En trois putains de jours.

Trois putains de jours, sept connasses d’heures et quarante-deux enfoirées de minutes avant que les clefs ne se retrouvassent dans ma boîte aux lettres, accompagnée d’une lettre à mon intention me rappelant que je faisais tout ça bénévolement. À quoi cela servait-il d’avoir un travail rémunéré vu le fonctionnement financier des habitants des lieux, au juste ? … Quelle réflexion inutile à sept heures du matin. Il fallait que j’arrêtasse de penser. Là, de suite maintenant. Inexpressive, je roulais sur le flanc tout en attrapant le portable que le CFR m’avait refourgué dans le même temps. Je lançai immédiatement Candidat Cruche et allais noyer mes trois neurones restants dans les bonbons d-… putain de mûre qui veut que je fisse ma pépite de chocolat. Je voulais pas de la boule colorante, moi. Merde.

Deux heures plus tard, lorsque mes cinq vies y étaient passées, j’allais me doucher puis m’habillai de mon éternelle tenue. J’en avais fait trois exemplaires de plus en deux semaines avant d-… Je me rinçai, sortis de la douche, m’essuyai, m’habillai puis je repris Candidat Cruche. Je n’avais gagné qu’une seule vie en cinq minutes ? Hm. Non que cela fût si étonnant que ça, après réflexion… Je descendis les escaliers, soupirai lorsque je perdis une vie parce qu’une connasse de pieuvre avait fait sa timide avec son bloc de gélatine à moitié pété, enfilai mes sandales en bois et je sortis directement. Écouteurs dans les oreilles, musique pulsant dans mes oreilles, je me mis à errer dans la ville ; j’ignorais complètement mon environnement tout en étant consciente de ce qui m’entourait. Ma main gauche caressait en rythme les baguettes de bambou dépassant légèrement de ma robe, collées au moyen d’un lacet-jarretière en cuir noir. Mon foulard était remonté sur ma tête, les deux traînes rouges chatouillant mes omoplates.

Dans ce contexte idyllique, un violent blanc crème explosa dans ma vision, suivi de près par une myriade de couleurs. Simultanément, quelqu’un s’était retrouvé au sol, ses courses étalées sur le trottoir. Inexpressive, je ne prêtai aucune attention à ses mots pas plus qu’à la couleur de sa voix… qui était une parfaite nuance entre la carotte et le pamplemousse. Ce constat fit naître un sourire amusé dans mes pensées tandis que je m’étais préalablement penchée pour ramasser ce qui traînait dans les sacs qui étaient tombés. Quand elle s’inquiéta de mon état, je continuais de ramasser ses courses ( … des moules à gâteau ? Tiens tiens… ) et je ne répondis pas. Ni par mes mots ni par mes gestes. Une fois tout rassemblé, j’écrivis rapidement sur mon carnet puis je le tournais vers elle d’une main. « Je n’ai rien. » Clair, concis, précis. De ma main libre, je lui tendis un des ses sacs de courses. Je n’avais pas du tout remarqué qu’une ligne rouge s’était formée sur mon avant-bras et que le sang sinuait lentement vers mon poignet.
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Dernière édition par Kaylee King le Sam 1 Sep 2018 - 22:35, édité 1 fois
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Dim 26 Aoû 2018 - 20:58

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...Je vois.

La jeune femme ne répondait pas à Rachelle et ramassait ce qui était tombé. La russe ne disait rien, non pas qu'elle aime se faire ignorer, mais tout de même. Elle prit son livre et le mit dans l'un de ses sacs. Cette journée était parfaite, jusqu'à maintenant. La rousse espère tout de même que la femme qu'elle avait percutée n'avait rien, car sinon elle s'en voudrait grandement. D'ailleurs, cette interrogation ne traînait pas dans la tête d'Arisha bien longtemps car l'inconnue lui montrait un carnet.. uh? Elle était muette? C'était possible, mais 
Rachelle ne lui déposait pas cette étiquette tout de suite. Elle n'avait pas envie de parler qui sait. La jeune femme lui tendait l'un de ses sacs tombés.

- Oh, merci beau-

Elle coupa ses paroles en voyant que du sang coulait vers son poignet. Ah.. La russe se sentie légèrement coupable. C'était sans doute a cause des sacs, ou.. ou du choque tout court. Mais, est-ce réellement le moment de se demander le pourquoi du comment l'existence de cette blessure? Non. Alors Arisha se leva doucement, erf. 

Elle s'était fait mal en bas du dos. Sincèrement, Rachelle, tu es forte. 
Après avoir lâché une grimace, la femme originaire de Moscou vint pointer du doigt l'avant bras de l'inconnue avec un léger sourire qui se veut.. compatissant ? Non, ce n'est sans doute pas ça. Mais Rachelle était vraiment.. désolée.


-...Je.. Oh, pardonnez moi. Vous êtes blessée par ma faute..

Elle farfouillait dans son sac à main à la recherche d'un quelconque tissu, et par le plus grand des hasards, un paquet de mouchoir s'y trouvait. Contente, elle vint en sortir un pour le tendre vers la jeune femme.

-Tenez, pour essuyer le sang qui coule. Vraiment navrée..
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Dim 2 Sep 2018 - 0:46
Inexpression around you...Rachelle Leonidov & Kaylee KingThrough a fractal on a breaking wall, I see you my friend, and touch your face again. (Crazy → Tori Kelly)Bras droit toujours tendu vers la demoiselle, j’attendis patiemment qu’elle daignât reprendre le sac de courses que je lui tendais. Ce qu’elle ne fit évidemment pas. Ou peut-être allait-elle le faire en me remerciant ou après m’avoir remerciée mais elle se coupa elle-même. J’arquai un sourcil inexpressive. Plaît-il ? Mon bras ne bougeait toujours pas, tendu et gainé, et mon sourcil s’affaissa de lui-même. Je la regardai se lever et j’observai sa grimace en penchant ma tête du côté gauche. Elle s’était sans doutes fait mal, information qui me laissait de marbre. Ça ne me regardait pas et, sans savoir où elle avait mal, je ne pouvais pas l’aider. Même si je le savais, les chances que je ne pusse pas l’aider restaient très élevées. Le sourire qu’elle m’adressa ensuite me fit plisser imperceptiblement les yeux. Quoi encore ? Je redressai ma tête et gainai plus fermement mon bras tendu, toujours aussi immobile. La phrase qui suivit aurait pu me faire ricaner mais je restai de marbre. De toutes façons, je n’étais pas en position de répondre manuscritement – et n’en avais aucune envie non plus. Peut-être parce qu’un de mes bras était monopolisé. Peut-être, hein… Bon, elle allait se décider à prendre son sac ou… ?

J’élidai son excuse d’un efficace mouvement de poignet gauche. Si j’étais blessée, c’était seulement dû à mon inattention ; d’où elle devait s’excuser de quelque chose sur laquelle elle n’avait eu aucune emprise ? Je soupirai inexpressivement et jetai ma précédente réflexion dans la poubelle de ma mémoire, que je vidai ensuite. Pensées inutiles, elles dégageaient. Je n’avais ni de temps ni l’énergie de me perdre en vaines élucubrations mentales. Mon bras droit toujours tendu vers la demoiselle, je la regardai fouiller dans son sac à main et observai la coupe de ce dernier. Not bad. Une certaine usure se profilait sur un côté. Utilisait-elle ce sac à main souvent ? Peut-être. Ou alors elle n’en prenait pas soin. Auquel cas, elle méritait un lapidation sur voie publique… excepté si la raison de ce non-soin était la paresse. Je reconnus aussi bien le bruit que la couleur d’un paquet de mouchoir qui s’ouvre. Hein ? Lorsqu’elle me tendit un mouchoir, j’arquai un sourcil inexpressif en réponse. Je regardai alors mon avant-bras, qu’elle avait fixé auparavant, et découvris sans surprise une ligne rouge. Ah. Je saignais. Soit. Je haussai les épaules et je pris le mouchoir qu’elle me tendait en inclinant la tête pour la remercier.

J’épongeai mon sang, celui qui n’avait pas encore séché du moins, et remontai jusqu’à une petite entaille sur le haut de mon avant-bras, non loin du pli de mon coude. Pourquoi pas. Ça ne me faisait pas mal donc ce n’était forcément pas grave. Du coin de l’œil, je remarquai que mon épongeage avait étalé sur mon bras du sang pas entièrement séché. Boarf. Ce n’était qu’un détail absolument pas gênant. Je soupirai inexpressivement et, tout en gardant le mouchoir dans ma main gauche, je regardais la demoiselle. Mon bras droit éternellement tendu vers elle, immobile depuis plus d’une minute désormais, j’ancrai mes ambres inexpressives dans ses noisettes. Elle allait le prendre ce foutu sac, oui ou merde ?
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Dim 2 Sep 2018 - 15:00

N'importe quelle situation permet une rencontre | ft. Kaylee Unknown

...Je vois.

Rachelle regardait l'inconnue essuyer son sang, toujours avec ce sentiment d'être légèrement coupable. Cependant, le fait que la jeune femme en face d'elle ne prononçait aucun mot la fit questionner. Secouant la tête de droite à gauche, elle prit le sac que la jeune femme lui tendait depuis tout à l'heure.

-M...merci ?

Rachelle vérifiais le contenu de ses sacs, voulant s'assurer que rien n'était cassé, abîmé, ni quoi que ce soit. Pour tout vous dire, ses moules à gâteaux et tout autre ustensile lié à la  cuisine, et bien, c'est sacré pour elle. Et si ça aurait été abîmé, la rouquine aurait été un peu triste. Mais, en apparence, tout semblait être en une pièce. Esquissant un léger sourire mêlé à une grimace dû à la petite douleur en bas de son dos, Arisha plantait ses yeux noisettes sur l'inconnue.

- Je m'excuse encore.

... Je pense que l'on avait compris ça. La rouquine posait l'une de ses mains libres sur son coeur comme signe de sincérité. C'est une habitude que Rachelle avait prit dû à sa riche famille. Hmphf. Sornettes. Retirant sa main, Arisha détournait le regard, lâchant un petit soupire .

- Sinon.. quel est votre nom? Je m'appelle Rachelle Leonidov!

Essayons d'avoir une conversation tout de même.
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Dim 2 Sep 2018 - 18:23
Inexpression around you...Rachelle Leonidov & Kaylee KingThrough a fractal on a breaking wall, I see you my friend, and touch your face again. (Crazy → Tori Kelly)L’air coupable avec lequel elle me regardait me laissait toujours aussi inexpressive qu’avant. Je ne comprenais pas les gens. Je ne les comprenais décidément pas. Lorsqu’elle récupéra – enfin, loué soit le Saint-Esprit – son sac, mon bras retomba le long de mon corps. Avec une sensation de combustion spontanée en prime lorsque j’en détendis les muscles. J’inclinai la tête à son remerciement, n’ayant pas l’intention de m’attarder sur le sujet. Soupirant inaudiblement, je massai légèrement mon épaule en la faisant mouliner deux ou trois tandis qu’elle… vérifiait – je présumai – le contenu du sac que je lui avais tendu.  Ignorant son expression, je posai ma main gauche, fraîche, sur mon bras droit afin d’en calmer le feu, barrant ainsi mon dos.  Elle planta de nouveau ses yeux dans les miens et je me contentai d’arquer inexpressivement un sourcil en guise de réponse. Quoi ? Oui, quoi encore ?

Lorsqu’elle s’excusa à nouveau, je soupirai. Une fois avait suffi, pas la peine de le répéter. Je me baissai pour récupérer mon stylo, tombé pendant la bataille, puis me redressai en écrivant deux mots sur mon carnet. Simples. «J’avais compris. » Je les orientai ensuite vers elle pour qu’elle pût les lire. Hm ? J’étais désagréable ? J’en avais rien à carrer. Et si elle me trouvait désagréable, ce n’était pas mon problème. En revanche, lorsqu’elle posa une main sur son coeur, mon regard s’adoucit. Il était toujours inexpressif… mais il était plus léger. Plus doux. Je hochai simplement la tête. Bah voilà, il suffisait de faire ça… Son regard déviant puis son soupir me firent sourire – mentalement – légèrement. Assumes-toi, dumbass. Cela dit, qu’elle m’eût fait ce geste… était appréciable. Impossible de le nier. Impossible que mon inexpression ne consentît à le montrer mais ça… tant pis pour Rachelle.

De nouveau, je tournai mon carnet vers moi pour y écrire, de mon écriture penchée vers l’avant, contenant de nombreuses arabesques tout en étant rapide. Je tournai mon carnet vers elle dès que mon message fut fini. « Enchantée, Rachelle. Navrée de t’avoir bousculée. Que lisais-tu avant que je ne t’interrompe ? » Hein ? Non, je ne donnais pas dans le social. Clairement pas. Lui parler n’empêcherait pas mon but premier, étant de m’aérer l’esprit. Alors, finalement… pourquoi pas ? Si elle arrêtait de s’excuser et de balancer des mots superflus… pourquoi pas, en effet.
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Lun 3 Sep 2018 - 22:35

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...Je vois.

Comme une poupée, l'inconnue en face de la rouquine ne semblait pas montrer de quelconque émotion. Son visage inexpressif frustrait Rachelle, car elle ne savait pas ce qu'éprouvait la jeune femme. Oui, c'est très frustrant pour la russe. Cette dernière regardait l'inconnue se baisser pour ramasser un stylo. Arisha se demandait sincèrement si elle était muette. -Oui, c'est une question importante pour elle actuellement-, surtout quand l'inconnue se présentait en écrivant sur son fameux cahier.-  Ah- bah en fait, la rouquine n'allait avoir aucun nom, puisqu'elle ne disait pas son prénom en retour.

... Soit.

-Je.. non. C'est moi qui vous ai bousculé, je n'ai pas fait attention à où je marchais.

Elle haussait les épaules, oui, ça l'apprendra à lire en marchant.  Ah.. et dire qu'elle se serait fait sérieusement sermonner si elle aurait fait  ça en Russie, en présence de son père. Cependant, elle n'était plus à Moscou actuellement. Alors à quoi bon ?

- Ce que je lisais...? Oh heu..

Elle mit sa main dans l'un de ses sacs, sortant un livre assez épais dôté d'une première de converture sombre. Rachelle esquissait un sourire en coin  avant de le montrer à la jeune femme.

- Frankenstein de Mary Shelley. Un très bon livre!

Elle baissait ses yeux noisettes sur ledit livre, passant sa main sur la première de couverture, toujours avec ce sourire dessiné sur les lèvres avant de relever le regard vers la jeune femme.


-Dîtes moi... pourquoi communiquez-vous avec ce carnet..? Loin de moi l'idée de dire que ça me dérange, au contraire! Mais disons que c'est peu commun..
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Mar 4 Sep 2018 - 23:03
Inexpression around you...Rachelle Leonidov & Kaylee KingThrough a fractal on a breaking wall, I see you my friend, and touch your face again. (Crazy → Tori Kelly)La couleur de sa voix me parvint. Une nuance entre le pamplemousse et la carotte, hein… Décidément, on arrêtait pas le progrès. Je posai mes doigts droits sur mes lèvres, étouffant ainsi un léger rire qui ne pouvait se deviner vu mon inexpression constante. Cette couleur m’amusait décidément beaucoup. Et la nuance… absolument magnifique. Perdue dans ma contemplation, je manquai ainsi les deux tiers de sa prise de parole. Hein ? À où elle marchait ? … Hm… à ses souhaits. J’aurais pu pouvoir reconstituer sa phrase mais, étant donné que j’avais la flemme, je n’allais pas me faire chier. Fuh. Le sujet dériva – enfin – sur quelque chose d’intéressant ; le livre qu’elle lisait. Frankenstein de Marry Shelley, hein… Je penchai légèrement ma tête du côté gauche, ma manière de montrer que j’étais intriguée ou, plus exactement, agréablement surprise. La douceur que la rousse montra envers le livre m’était étrangement, très étrangement, familière. Elle me rappelait Aa-… Changement imminent. Elle me… renvoyait, tout à fait A-… à… moi-même. Tout à fait. Tout à fait, tout à fait.

J’écrivis alors sur mon carnet, rapidement. « … je comprends pourquoi tu étais si absorbée. Tu le relisais ? Tu en es où ? » J’orientai mes mots vers elle, tout en gardant mon carnet dans ma main – droite –, me rendant compte qu’elle pouvait me croire curieuse vu mes mots. Boarf. C’pas mon problème, ça. Elle ancra son regard dans le mien, coupant court à ma réflexion inutile. Nicely done, girl. Si la couleur de sa voix me fit sourire – mentalement, mon inexpression ne s’étant pas fait la malle entre temps –, sa question me donna envie de la planter illico prestimo. À la place, je plissai légèrement mes paupières, lui lançant un regard qui fut perçant l’espace d’une seconde – voire un peu moins. Mes yeux inexpressifs emprisonnèrent les siens. Comment, pourquoi je communiquais avec un carnet ? Est-ce que je lui demandai pourquoi elle communiquait avec ses cordes vocales ? Quelle question de merde. Oh, plus exactement, quelle curiosité déplacée. … Hm… la suite de ses mots me firent écrire à nouveau. J’allais, pour une fois, m’essayer à la diplomatie. « … j’admets que c’est peu commun. Disons que c’est ça ou ne pas communiquer tout court. » … avec des inconnus. Dans ce genre de contexte. Inutile qu’elle sût ces détails-là, du moins. Autant l’orienter vers la conclusion qui serait la plus simple à comprendre.

Hm, en fait, je m’en foutais. Elle pensait ce qu’elle voulait. Je jouai des épaules pour les réveiller et en détendre les tensions, bombant légèrement la poitrine durant l’exercice. Puis je fermais les yeux. Brutalement. Un son insupportable avait balancé une tâche d’un blanc hôpital dans presque toute ma vision. Un son strident, semblable à quelqu’un qui frottait les dents d’une fourchette contre une assiette à répétition. De ma main libre, je me massai une tempe. Si celui qui avait déclenché ce bruit l’avait fait exprès, je le retrouverais et je lui défoncerai la gueule. J’ouvris lentement mes paupières quelques secondes après que le bruit se fût tu. Cinq secondes. Cinq putain de secondes ! J’allai les lui faire bouffer, ses cinq secondes. Un point douleur s’éveilla à l’arrière de mon crâne, lentement et sûrement. Donc j’en étais quitte pour une migraine. Bien. Biiieeen. … Où était mon portable, déjà ? Que je noyasse ma violence dans Candidat Cruche.
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Ven 7 Sep 2018 - 21:14

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...Je vois.

Semblait-elle intriguée par Rachelle ? Ca en avait l'air, du moins, le fait qu'elle a penché la tête dès lors que la rousse avouait quel livre elle disait avait l'air d'être lié à de l'intrigue. Ou peut être que Arisha s'imagine des choses, encore. Ce ne serait pas étonnant de sa part dans tout les cas. Ouvrant le livre à la couverture sombre, la jeune femme regardait le numéro  de la page. Une mémoire courte, oui, donc elle avait déjà oublié où elle en était dans sa lecture, bien qu'elle sache qu'elle n'était pas allée très loin dans le livre.


- Oh, heu.. j'étais au début sans doute..

Elle relisait trois lignes.

-Oui, voilà, au tout début. Et non, je viens de l'acheter! 

Contente d'avoir retrouvée sa page, la jeune rousse sortait de son sac un marque page aux couleurs de la Russie et le mit dedans, là où elle s'était arrêtée. Elle savait très bien qu'elle était capable d'oublier de nouveau où sa lecture avait débuté. Arisha vit l'inconnue gribouiller sur son carnet, faisant preuve de patience, la rousse lisait ce que cette dernière avait écrit après que ses phrases soient à sa vue. Hmm.. Peut être que Rachelle devrait calmer un peu sa curiosité. L'inconnue en face d'elle avait sûrement ses raisons du pourquoi du comment elle parlait uniquement avec son carnet..

- D'accord je vois...

Elle observait sans rien dire les faits et gestes de la jeune femme. Pendant ce temps, Rachelle déposait son regard sur son livre. Un blanc faisait face, et la russe n'aimait pas tellement ça. Des instants de pause dans une conversation, elle veut bien, mais ne plus trouver de suite à des mots, des paroles... c'est frustrant.


-Bien je...

Elle remontait l'un de ses sacs sur ses épaules, toujours l'air grimacant. "Le bas du dos me fait toujours mal, haha, je n'assume pas mes geste."


- je vais...vous laissez si vous le souhaitez?

Sait-on jamais.
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Sam 8 Sep 2018 - 2:54
Inexpression around you...Rachelle Leonidov & Kaylee KingThrough a fractal on a breaking wall, I see you my friend, and touch your face again. (Crazy → Tori Kelly)Elle n’en était qu’au début, donc… et elle venait tout juste d’acheter le livre ? Je penchai légèrement ma tête du côté gauche ; j’étais amusée bien que mon inexpression n’en laissât absolument rien paraître. Il serait intéressant de la revoir, ne serait-ce que pour connaître son avis sur une histoire aussi riche, aussi belle. Aussi magnifique. Ma tête se redressa quand je reconnus les couleurs de la Russie. Tiens ? Aimait-elle la Russie, était-elle russe ou était-ce une simple coïncidence ? Voilà une question dont je me fichais de la réponse mais le fait que j’essayasse de la trouver ne fit que me renvoyer au fait que je m’empêchais de penser. Et il fallait que je jouasse à Candidat Cruche, au risque d’écumer la rue et défoncer le connard qui avait osé me vriller les yeux et m’exploser les tympans. Hum… mon attention n’était visiblement pas entièrement détourné ; autant y remédier de suite.

J’écrivis sur mon carnet, m’essayant à la diplomatie avec un franc succès vu le résultat obtenu. Je hochai simplement la tête et appréciai le silence – dans notre conversation du moins – s’installer, fermant les yeux à demi pour en profiter pleinement et m’isoler des nombreux bruits parasites peuplant cette ruelle. J’avais intérêt à me barrer d’ici en vitesse si je voulais é-… ne pas empirer la migraine que j’allais avoir. Retourner dans la maison qui m’avait été attribuée me semblait être une bonne chose ; à moins qu’Olivia ne m’y attendait. Non que je ne l’aimasse pas, elle était juste trop… trop expressive pour arriver à me détourner de mes pensées. Au moins n’était-elle pas si envahissante que ça, ce qui était déjà ça. Je soupirai inexpressivement alors que Rachelle reprenait la parole, de sa voix couleur pamplemousse carotté. La grimace qui passa rapidement sur son visage me fit soupirer, une fois de plus. Si t’as mal et que tu le sais, dis-le. Imbécile. Je la regardai puis décidai que si elle ne m’en avait rien dit c’était qu’elle voulait garder ça pour elle. Soit. C’était son choix.

Sa proposition-question-demande-supplication me fit arquer un sourcil. Damn, n’était-elle pas capable d’être ferme dans ses décisions ou attendait-elle à ce que je la retinsse ? Si tu as envie de te casser, casses-toi. En mille morceaux et loin de moi. J’écrivis alors sur mon carnet, arrachai la feuille en suivant et tendis la main pour lui caresser la joue du bout des doigts – avec la feuille arrachée entre mes doigts et sa joue, cela dit. Puis je lui glissai une petite bouteille d’eau, de 33cl, sous l’aisselle. Ce que disait ce que j’avais écrit ? « Bois. Et bonne journée. P.S. : Merci pour le mouchoir. » Bien que ce n’était pas un ordre, j’étais consciente que ça pouvait sonner ainsi. Et ce n’était pas mon problème ; si elle tenait tant à interpréter ce mot à travers le prisme de sa propre interprétation, grand bien lui fît. Calant mon carnet sous mon aisselle et mon stylo contre ma cuisse, sous ma jarretière avec mes deux baguettes de bambou, je poursuivis mon chemin. Hein, je n’avais pas répondu à sa question ? Avec deux sous de jugeote, elle comprendrait.
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