les présentations supprimées

Couleur de cheveux/yeux : Cheveux blonds voire blond platine/Yeux noisettes
État de santé :  Ayant une hygiène de vie et des habitudes sportives ancrées, la santé de Kay' est plus optimale que jamais. Elle souffre cependant d'une synesthésie musicale ( = maladie génétique qui ''mélange'' l'ouïe et la vue ; les sons qu'elle entend prenne ainsi une forme d'une couleur très précise, chaque son ayant une nuance différente même si très infime ) qui peut la handicaper dans certaines ( ... beaucoup de ) circonstances.
Style vestimentaire : Sa robe noire, son écharpe rouge, son collier de perles bleues, ses sandales en bois... et elle est parée. Style très simple, donc.
Inventaires : Elle a toujours des baguettes sur elle. Des baguettes en bambou, pour manger oui. Elle a également une bague à l'annulaire droit. Bague en or sertie d'un... p'tit truc sensé être un diamant ( c'est de la toque ). Oh, et bien sûr, un stylo et un carnet dont elle ne se sépare jamais. Moins elle parle, mieux elle se porte ; tant pis si vous la croyez muette. C'n'est pas son problème.
Langues parlées : Elle maîtrise parfaitement l'anglais et l'italien, qui sont ses langues maternelles. Elle a une maîtrise C1 en espagnol ( l'école, tout ça ). Elle sait baragouiner deux trois trucs en arabe et en russe ( mais elle sait surtout insulter dans ces deux langues, en fait ).
Hobbies : Ses études vont clairement vous le dire. Créer des vêtements, des chaussures et des accessoires. C'est son dada. Elle aime les danses martiales ainsi que la course. Et elle adore par-dessus tout être seule. Les gens ont une fâcheuse tendance à être insupportables, voyez-vous. Et à parler. Et vous allez vite comprendre que Kaylee n'aime pas les gens bavards. Ni parler, d'ailleurs.
Personnalité : Kaylee est... atypique. C'est bien le mot ; elle est atypique. Que ce soit son visage, son sourire ou sa voix, elle est inexpressive. Pas neutre, impassible, monotone, non, elle est inexpressive. En sachant qu'elle est peu démonstrative avec ça, autant vous dire qu'elle en déroute plus d'un. Et qu'elle s'en fiche à un point... Dure, très dure, Kaylee fait preuve d'une détermination sans aucune faille. Elle se donne tous les moyens pour parvenir à ses fins, et si cela implique de virer certaines personnes, proches ou non, de son chemin, elle le fera sans hésiter ( ça la rendra malade mais une fois sa décision prise elle s'y tient fermement ). En ce sens, elle peut se montrer impitoyable.  Et elle est exigeante avec ça... Quel mélange, quel combo. Elle a tout d'un monstre dit comme ça, hm ? C'est souvent ainsi que les autres la voient. Beaucoup vous diront aussi qu'elle est détachée, avec une capacité à vous ignorer qui relève quasiment du pouvoir à son stade ( alors que pour elle, c'est juste une question de volonté ) ( ... ''juste'', oui ). Même si c'est vrai... Kaylee n'est pas que ça.

Ceux qui la connaissent, de près ou de loin, vous diront qu'elle est surtout indépendante en plus d'être... libre. Elle est libre et ne laissera jamais quelqu'un piétiner sa liberté. Possédant une grand force mentale, elle prend sur elle énormément de choses, d'événements, sans jamais se plaindre ( le jour où ça pétera faudra sans doutes sortir la tonne de mouchoirs ). Travailleuse acharnée, elle est capable de mettre sa santé entre parenthèses pour réussir un book présentable et gueuler sur la maison de prod' qui est encore en retard. Il faut dire que, en ponctuelle invétérée, elle est intransigeante sur les délais. Professionnellement parlant, en tous cas. Dans ce cadre, beaucoup vous diront également qu'elle est créative et que ses créations sont l'oeuvre d'une passionnée. Et même si tout cela n'est pas un masque, loin de là, elle est ainsi et c'est un fait, il y a une partie de sa personnalité qu'elle ne montre pas. Nommez ça instinct de préservation si vous le souhaitez – même si ce n'est pas ça, c'est surtout de la méfiance envers l'espèce soit-disant humaine.

Kaylee est solitaire, cela n'étonnera personne à ce stade, mais ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas sociable pour autant. Étant très sportive... vous ne voyez pas le lien ? Quand vous des habitudes ancrées, comme courir tous les matins, faire de la moto la nuit, croyez-moi que niveau rencontres ça dépote. Enthousiaste, précise, voilà d'autres mots qui la décrivent. Et vous ne vous y attendez pas, n'est-ce pas ? Kaylee aime la vie, tout simplement. Sa volonté de vivre, sa joie de vivre, est incomparable. Directe, elle ne passe jamais par quatre chemins quand elle dit quelque chose, tout en s'arrangeant pour l'écrire en moins de mots possibles et pour limiter ses prises de paroles – elle gueule assez dans le monde professionnel, ça lui suffit amplement. Elle n'aime pas parler depuis qu'elle a décrété qu'elle n'aimait pas ça dès qu'elle a su écrire. En vérité, c'est juste qu'elle préfère écrire. Détail... Si vous la croyez trop sérieuse, méfiez-vous ; elle est plus malicieuse qu'il n'y paraît... Résumons ? Kaylee est Kaylee. Et Kaylee est humaine. Il suffit juste de la connaître pour le savoir.

Détails en vrac : A un amour inconditionné pour les jeux de réflexions et de stratégie ᵜᴥ A déjà participé à des tournois d'échecs ᵜᴥ Profonde adoratrice du Jungle Speed, du Loup-Garou, de la toupie et du yoyo ᵜᴥ Peut passer des heures à faire des scoubidous ᵜᴥ Adore chanter mais n'aime pas qu'on l'entende chanter ᵜᴥ Tellement assurée qu'il est très facile de la croire hautaine ᵜᴥ Peut passer des heures à jouer à Candidat Cruche ᵜᴥ A du mal avec les personnes qui ne s'assument pas ᵜᴥ Paresseuse quand elle peut se le permettre ᵜᴥ Essayez de l'amadouer pour une raison de hiérarchie et cela se retournera contre vous ᵜᴥ A une conception de la vie, de la mort, du temps et de la société très particulière ᵜᴥ Affectionne tout particulièrement la moto ᵜᴥ Inexpressive ne veut ni dire insensible ( ... pas du tout même ) ni même dépourvue d'émotions ; ça veut juste dire qu'elle ne montre rien par sa voix et son visage, regard et sourire compris. Elle montre par ses gestes. Cela ne signifie pas non plus qu'elle ne sourit pas, juste qu'elle ne le fait pas à la légère ᵜᴥ Prend la vie comme elle vient, change avec le temps tout en restant elle-même.

Son passé


- Quel prénom dois-je...
- Kaylee, répondit la mère.
- Zahlia, répliqua le père.

Un duel de regards débuta alors et l'infirmière essaya d'en placer une.
Sans succès.

- Kaylee.
- Zahlia.
- Kaylee.
- Zahlia.

Le duel de regards se fit plus féroce, jusqu'à ce que la mère eut un sourire au coin des lèvres.

- ... Je te le joue à pierre papier ciseau.
- Je vais encore perdre...
- Kaylee donc.
- Zahlia en deuxième prénom.
- Borné de la vie..., soupira la mère.
- Venant d'une tête de mule, ce compliment me ravit, s'amusa le père.

Ils rirent tandis que l'infirmière nota. Le silence se fit et, alors que l'infirmière partit, les deux parents se regardèrent puis soupirèrent de concert, la même pensée en tête.

- On aurait dû l'appeler Queen.



- Kay, tu veux ces bracelets ?
- Pas besoin.
- Et cette poupée ?
- 'sert à rien.

Les deux parents souriaient, observant leur fille traverser les rayons avec nonchalance, l'air de profondément s'ennuyer. Pourtant, ils savaient. Ils savaient qu'elle cherchait quelque chose qui l'intéressait et que, une fois cette chose trouvée, elle le prendrait simplement, viendrait vers eux en leur tendant la fameuse chose. Avec un « s'il vous plaît ». Ils ne pouvaient cependant pas résister à la tentation de  lui demander tout le rayonnage, parce qu'ils trouvaient la scène comique.

Oui. La manière qu'elle avait de répondre qui serait passée pour un « vous êtes cons, c'est nul ça » pour quelqu'un qui ne la connaissait pas, sa petite voix ennuyée alors qu'ils la savaient très concentrée... C'était comique. Pas ridicule mais... adorable. Kaylee partit donc explorer le rayonnage sous l'oeil attentif de ses parents. Elle revint vers eux moins de trente secondes plus tard en leur tendant un lot de trois toupies ainsi que deux yoyos. Son geste était ferme et assuré. Oui c'était ça qu'elle voulait, oui elle en était sûre, non elle ne changerait pas d'avis. Voilà ce que son geste signifiait.

- S'il vous plaît.
- T'es sûre que tu veux pas ces majorettes paillettées ?
- Oui.
- Ou ces magnifiques tresses qui peuvent s'illuminer ?

Kaylee se tut et regarda les fameuses tresses avant de se détourner.

- J'aime pas.


Dès qu'elle sut écrire, elle préféra ce moyen de communication plutôt que d'élever la voix. Dès qu'elle sut dessiner, elle reproduisit les dessins de son père et de sa mère qui était tous deux stylistes et qui avait leur propre maison de stylisme. Affaire familiale, voyez-vous. Kaylee accrocha de suite à ce monde et posait tant et tant de questions à ses parents – et plus largement à sa famille – qu'eux-mêmes crurent qu'ils l'enverraient péter au bout d'un moment. Pourtant, non. Voir la passion illuminer ses gestes, l'observer s'isoler dans son coin pendant des heures avant de montrer un patron « pas beau » ( disait-elle ) de short à la famille, personne ne sut déprecier une telle attitude. Kaylee grandit ainsi dans ce monde. Elle voyageait aussi, que ce soit grâce au travail de ses parents que pour retrouver la famille italienne à Milan. En tous cas elle apprenait. Et personne ne venait lui dire « quand tu seras plus grande, tu sauras » ou « ce n'est pas pour les petites filles, ça » ou encore « les filles ne font pas ça ». ... Pas sa famille en tous cas. Et c'est sa famille que Kaylee écoutait malgré sa forte tête, c'est qu'elle a un sacré caractère mine de rien. Avec deux parents bornés, vous imaginez le résultat ? ... Kaylee.


Si sa synesthésie musicale l'avait énormément gênée plus jeune, et en avait désarçonné plus d'un dans la famille, tous avaient fini par s'y habituer. Kaylee la première. Bon, sa maladie la gênait toujours mais elle avait simplement appris à s'y adapter. Elle évitait ainsi les endroits trop bruyants et, si elle y était contrainte, elle n'hésitait absolument pas à mettre son casque sur ses oreilles et se concentrer seulement sur la musique qu'elle écoutait pour faire abstraction du reste et s'éviter un mal oculaire ou des maux de tête, allant parfois jusqu'à la migraine. Quitte à ignorer complètement ce qui l'entourait pour sa santé auditive - et visuelle. Cette maladie génétique lui avait, en dépit de tous les inconvénients qu'elle engendrait, permis d'avoir un autre regard sur le monde et une attention toute particulière aux couleurs. Elle s'en servait pour ses créations. La soie et la flanelle ne produisent pas le même son quand on les coupait, vous le saviez ? La variation est peut-être infime, mais la couleur du son n'était pas la même. Kaylee créait ses vêtements elle-même, ce qui peut expliquer son penchant aux vêtements sobres ( qui peuvent quand même prendre une matinée, voire une journée - ou plus -, à faire ) ( sobres ne veut pas dire simplistes ).

Bref, Kaylee s'est lancée dans des études de stylisme et autant vous dire qu'elle ne chômait pas la petite. Travaillant dans la maison familiale quand elle le pouvait, qui n'avait pas une énorme réputation internationale mais qui permettait d'avoir tout de même des revenus plus que décents – assez pour lui payer sept ans d'études dans le domaine du stylisme, ça vous parle je pense –, elle acquit ainsi une petite expérience. Elle fut diplômée de la RMIT de Melbourne après quatre ans d'études acharnées. Oui, oui, Melbourne. C'est là qu'elle est née. Bref. Elle a également fait un an à la Saint Martin's School et un autre à Marangoni Fashion Institute. Elle a aussi suivi des cours de l'AEF ( Accademia Europea di Firenzi ) en Drapage et en Dessin Textile et elle travaillait à côté dans une maison de stylisme de Florence. Une fois lancée, Kaylee ne s'arrête pas. Elle ne chômait pas, enchaînant parfois des nuits de sommeil pour respecter une deadline, mais elle adorait la vie qu'elle menait, précisément parce qu'elle faisait ce qu'elle voulait. Alors elle ne se plaignait pas.

Elle voyageait autant qu'elle le pouvait, quitte à maîtriser l'italien et l'anglais elle n'allait pas se priver, et tout cela lui permit d'acquérir encore plus d'expérience. Son tempérament calme, posé et détaché servait aux parents quand il était question de parler avec la maison de production qui était encore en retard et, bien que la première fois elle avait dit à sa mère qu'elle avait eu l'impression de les engueuler, les propos de cette dernière lui ont ôté toute occasion de s'amender à l'avenir. « Les engueuler ? Avec ta voix inexpressive, là ? Ou avec ton calme et ta patience ? Quand bien même ce serait le cas, ça leur apprendra à pas être capable de respecter une foutue deadline posée six mois voire un an à l'avance. »

Elle a commencé à travailler à 24 ans et a arrêté les études à 25 ans ( ah oui, elle a fait deux ans de spécialité sur la création de chaussures et de sacs, aussi ). Sa famille a dû plus d'une fois, au départ, lui rappeler de manger. De dormir. Tout ça. Ses études, son travail, la prenaient tellement qu'elle en oubliait l'essentiel. Après avoir frôlé l'hosto à 18 ans ( elle se butait à ce point, oui ) ( pas du tout téméraire et borné, la gosse, pas du tout ), elle s'est instauré un emploi du temps qu'elle respecte scrupuleusement et a depuis une hygiène de vie irréprochable. Elle s'est obligée à une heure de moto par nuit par décompresser par temps frais, histoire de s'aérer l'esprit.

Rien ni personne ne l'empêcheront de faire ce qu'elle a décidé.

... Enfin. Ça, c'était ce qu'elle pensait avant.
Avant l'événement.

Son avis sur le Fil Rouge
Kaylee préfère ne pas y penser. Elle se fiche complètement de l'argent, est déjà stérile ( grand drame de la famille, au demeurant ) ( très grand drame mais inutile de l'étaler ici ), cela dit, devoir s'éloigner de ses proches... hum... elle peut leur faire un silence radio de trois ans, voire plus, mais elle revient toujours vers eux s'ils ne sont pas revenus avant. L'idée de ne plus les voir pendant un laps de temps indéterminé ne la dérange pas, ne pas pouvoir les revoir, là... c'est sa principale source de désaccord avec le Fil Rouge. Et ne parlons pas de sa famille, de qui elle est, mine de rien, très proche. Sa famille qui sait qui elle est et qui l'a toujours encouragée à être celle qu'elle est. Pour le reste, tant qu'elle peut laisser sa créativité parler, elle s'en fiche. Et après tout, elle a bien pu conserver sa robe noire, son écharpe rouge et son collier de perles bleus. Et même ses sandales en bois ! Tout n'est pas perd-... Huuum... elle n'y pense pas, donc. Parfaitement.

Au vu de sa philosophie, cependant, et même si elle déteste les connards & connasses et autres abrutis du même acabit, elle trouve complètement illusoire de vivre dans un monde « parfait ». Pourquoi ? Ha. Parfait pour qui, le monde ? La perfection est un concept de l'ordre de la théorie, prétendre l'avoir atteint est stupide d'égoïsme. Elle garde ça pour elle, cependant. Nous disions donc ? Elle n'y pense pas, parfaitement. Tout à fait. De la mauvaise foi ? Du tout. Seulement de la part du narrateur, à la rigueur. Mais même lui nie la prétendue mauvaise foi. En bloc. Tout à fait le faisons.

Ses projets pour l'avenir
... Elle ne sait pas. Elle ne sait absolument pas. Elle sait qu'elle peut retourner chez elle au bout d'un an mais elle a l'intuition que ce ne serait pas une bonne idée, que maintenant qu'elle a embarqué ( contre son gré, faut-il le préciser ) dans ce bronxe autant vivre ça à fond et voir comment les choses se passent... puis agir en conséquence. Tant qu'on la laisse créer en paix, tant qu'on la fait pas chier, elle ne dira rien. Elle n'en pensera pas moins mais elle ne dira rien. Elle n'est pas du genre à faire quelque chose sans en connaître toutes les conséquences, voyez-vous. Méfiante, la petite, très méfiante.

Et puis, qui sait, peut-être que la vie ici n'est pas si mal ? Si elle s'installe ici, ce qui est tout à fait possible, elle compte sans doutes ouvrir sa maison de stylisme et se buter au travail parce qu'elle adore être surmenée et pouvoir grogner contre la maison de production. Cela fait presque partie d'un rituel – même si ça ne l'agacerait pas moins. Et si elle ne peut pas ? Huuuum... plusieurs possibilités s'offrent. Elle a toujours le choix, pour l'instant elle a décidé de découvrir. Ses choix pour l'avenir viendront quand la question de l'avenir se posera, pas avant.