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la vague se déhanche dès leur rencontre. (sara)  | Dim 1 Juil 2018 - 16:18 |
tu viens ici pour profiter du spectacle, pour voir les vagues s'affrontaient et s'imposaient à la mer. ce spectacle si magnifique tu admires depuis ton banc.
t'es là, à rien faire.
tranquille, au calme.
tu n'entends au loin que les cris des enfants, les remontrances des parents et la mer qui joue de la musique.
c'est si paisible.
tu apprécies ce paysage.
tu restes avachi sur ce banc, sans rien faire.
puis tu souffles.
en fait, la chaleur t'agace. Tu veux rentrer à la maison. Tu veux partir très loin d'ici. Alors tu te lèves, difficilement parce que purée, c'que t'as la flemme de bouger. Et tu marches un peu. Juste un peu. Pas très longtemps, pas suffisamment longtemps pour rendre ce banc invisible.
tu regardes derrière toi en traînant le pas.
et la catastrophe arrive.
tu bouscules quelqu'un.
tu fronces les sourcils.
tu la regardes.
une femme.
tu lâches un :
« rien de cassé, madame ? »
tu fais attention à elle, à son style vestimentaire plus particulièrement. Tranquille, elle ne ressemble pas à Damdam. Elle est loin d'avoir son style à lui, cet hippie trop fou pour toi. Elle est élégante, t'en doutes pas. Elle n'a pas l'air d'être très décontractée. Peu importe.
t'es en tort
tu l'as bousculé
tu mets tes mains dans tes poches.
t'as la flemme de tout, aujourd'hui.
« tu regardes les vagues ou les gens qui nagent ? »
simple question.
ça t'intrigue pas, tu t'en fous pas mal de sa vie, à la donzelle. Tu veux juste lancer une conversation sympathique avant de pouvoir te prendre des reproches. Tu t'es pas excusé de l'avoir bousculée, en plus. Tant pis. Les gens ne s'excusent pas forcément, après tout. Et elle fera avec, que ça lui plaise ou non.
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| | | Lun 2 Juil 2018 - 10:40 |
En ce beau jour ensoleillé, quoiqu'un peu chaud, tu avais décidé d'aller "visiter" les côtes sauvages, où la nature était reine, pas encore domestiquée par l'Homme. Il est vrai que je ne suis pas la mieux placée pour parler de tout ce qui est protection de la nature ou des animaux, mais il est aussi vrai que j'apprécie de regarder la nature et sa création vivre paisiblement. Puis le bruit des vagues était incroyablement apaisant. La mer était magnifique, tout autant que ce qui venait s'écraser avec une douceur étrange contre le sable. J'étais partie de chez moi, habillée avec une robe blanche plutôt élégante, que n'importe qui jugerait néanmoins inadaptée pour une sortie sur la plage, mais que je jugeais parfaite pour la situation. C'était le genre d'habits qui étaient bien faits, avec un joli tissu. Mais ça n'en restait pas moins une robe légère qui ne tenait pas chaud et qui était plus confortable que ce qu'elle paraît de l'extérieur. Je n'avais rien pris, je m'étais jetée à l'extérieur, m'offrant à la contemplation qui m'était donnée. Je ne regardais pas devant moi lorsque je pris un coup d'épaule, bousculée et prête à répliquer à la personne qui avait fait ça de regarder où elle allait, bien que j'étais sûrement en tort puisque je regardais à droite et à gauche au lieu de me concentrer sur où je vais. Mais je n'en eu pas besoin, il me demanda si je n'avais rien de cassé. Ce à quoi je répondis oui avec un sourire. Il mit ses mains dans ses poches et s'intéressa à ce que je faisais avec une indifférence paradoxale.
"Je regarde rien et tout à la fois. Je regarde tout ce qui s'offre à moi, tout en réfléchissant à ma vie actuelle."
Je tendis ma main en ajoutant :
"Sara Lunde, ravie de te rencontrer. Tu es ?"
Je me disais qu'un peu de compagnie ne serait pas de refus aujourd'hui. Je prévoyais d'être seul, mais mon compagnon - si je peux l'appeler ainsi - semblait silencieux et calme, alors ça ne changerait pas grand chose finalement. |
| | | Dim 8 Juil 2018 - 17:34 |
une femme qui prends la peine de regarder rien et tout. Chapeau. Elle semble curieuse, peut-être te trompes-tu à son sujet. Ou peut-être as-tu raison. À vrai dire, tu n'as pas envie de l'analyser. Elle n'est pas une patiente, c'est une inconnue.
elle te tends sa main.
tu la serres et tu la lâches.
t'as une sainte horreur de serrer les mains des autres. Les bactéries, tout ceci, ça se transmet très vite, tu trouves. Pourtant, par politesse, tu viens de le faire.
elle se présente à toi comme se nommant Sara Lunde.
ton nom sonnant trop allemand, tu l'oublies. Elle n'a pas besoin de ton nom de famille. Seul ton prénom comptait.
« archibald. enchanté, Sara. »
tu fronces les sourcils en la regardant.
tu te demandes si elle ne meurt pas de chaud dans sa tenue.
toi, tu portes simplement un t-shirt et un jean serré. C'est suffisant. Elle, sa tenue, elle te donnerait presque chaud.
« t'as pas chaud ? »
oses-tu lui demander.
et comme si l'habitude reprenait le cours de sa vie, tu allumes une clope silencieusement.
ton regard ne s'attardant pas sur la danse de la flamme du briquet, mais s'attardant sur la fumée que tu souffles à cause de la cigarette.
« dis-moi, Sara... est-ce que tu es gourmande ? »
archibald et ses questions.
personne ne te félicitera pour cela.
tu poses une question comme celle-ci
l'air de demander si la personne en face de toi trouve le temps beau.
aucune question n'est plus importante qu'une autre à ton sens.
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