This is so sad, Piotr play despacito || Pv Piotr ♥
Invité
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Sam 3 Nov 2018 - 11:45
What the hell are you waiting for ?Pour la première fois de ta vie, t’avais plus rien à dire.
Tu restais coi face à cette maison qu’on vous avait présentée, en long, en large et en travers. Elle était très belle, oui, mais qu’est-ce que t’en avais absolument rien à foutre actuellement. T’avais pas envie d’être ici. Tu voulais retourner. En Angleterre. Maintenant. Tu t’étais acharné comme un malade sur ton téléphone, à le rallumer et le ré-éteindre pendant presque toute la visite, mais pas moyen. Pas moyen du t o u t. Tu ne savais pas comment cela se faisait, mais Jóna restait injoignable. Sans aucune doute que ce téléphone pourri qu’on vous avait donné à votre arrivée y était pour quelque chose. Mais c’était extrêmement agaçant. Il fallait, tu devais la prévenir. Tu savais très bien qu’elle allait s’inquiéter. Qu’elle était déjà en train de le faire. En même temps, c’était un peu normal de paniquer. Tu le faisais aussi d’ailleurs, surtout intérieurement, même si tes gestes extrêmement brusques et trop rapides pour le moment devaient te trahir assez facilement.
D’ailleurs le guide qui t’étais assigné, qui au moins parlais islandais t’avais un peu mal regardé à plusieurs reprises. Il avait même eu l’air…Exaspéré ? Sans doute, oui. Bah t’y pouvais rien. Ils n’avaient qu’à prendre un autre cobaye ou tu ne savais quoi. En plus au début quand t’avais protesté, ce même mec n’avait absolument rien écouté, et avait juste continué d’exposer la situation le plus tranquillement possible. Sauf que t’étais tout sauf disposé à l’écouter. Ou à écouter n’importe qui. T’avais même à peine regardé l’autre type sans doute tout aussi perdu que toi, qui parlait une langue beaucoup trop effrayante. Bien, personne ne t’avait demandé de suivre ce qu’il disait heureusement. T’aurais été assez mal. Surtout que tu ne comprenais déjà pas grand-chose de ce qu’on te disait dans ta langue natale. Enfin si. Mais tu refusais de comprendre. Cette histoire d’âme sœur là. Et puis quoi encore. Tu l’avais déjà trouvée ton âme sœur, et elle n’était certainement pas ici. C’était un cauchemar. Juste un cauchemar. T’allais bien te réveiller à un moment où à un autre. Te rendre compte que c’était une vaste blague. En plus, les deux agents là soi-disant, venaient de partir. Bien. Oui, mais non. T’allais faire comment pour te démerder maintenant. Pour rentrer chez toi. Pour ravoir ton véritable portable qui fonctionnait. Et juste revoir Jóna en fait. C’était ton principal but actuellement. T’avais soupiré, longuement. Et tu ne savais pas si c’était juste ton imagination, mais t’avais l’impression que y avait une vague odeur de cigarette. Génial. Bon, ceci dit, malgré ton stress, t’avais un peu dépassé cette étape de rester à ne rien dire là.
Surtout qu’en étant deux, ce serait assez ridicule de ne pas tenter un quelconque rapprochement. Même si tu n’avais pas envie de t’embarquer dans une longue conversation là tout de suite, t’avais pas la tête à ça, non, même pas du tout. Au moins se présenter, ça pouvait être pas mal. T’avais relâché ce foutu portable au fond de ta poche pour te tourner vers lui. Ce qu’il fallait e dire, c’était que vous étiez dans la même galère, totalement. Que peut-être il pouvait comprendre ce que tu ressentais, il y avait au moins une chance minime. Il avait pas spécialement l’air avenant en fait, à moins que ta vision ne soit faussée pour le moment. Au moins, vous faisiez pratiquement la même taille, c’était déjà un minimum rassurant.
Ça devait être une blague. Une bonne grosse blague qui te faisait pas rire du tout. Un cauchemar dont t’allait peut être te réveiller, ou peut être pas. Mais ça pouvait pas être possible. Pourquoi on t’aurait choisi toi pour cette expérience ? T’étais un gars tellement random, t’avais aucune raison d’être là. T’avais pas de vie et ça te convenait tellement bien. Maintenant tu te retrouvais ici, dans cette immense baraque, t’en avais d’ailleurs jamais vu une aussi belle, avec ces deux espèces d’informateurs trop louches et ce gars roux tout aussi inconnu que les deux autres. Sauf que lui aussi il avait été choisi pour l’expérience, de ce que t’avais compris. Génial. C’était de la merde ce truc, tu le sentais. Et tu n’appréciais pas. Tu n’appréciais surtout pas le fait que yes chiens ne soient pas là, aussi. C’était peut-être ce qui te saoulait et t’inquiétait le plus. Qui allait s’en occuper hein ? Personne ne passait jamais chez toi. Et ils étaient super sages, ils n’avouaient presque jamais. Eh bah actuellement t’espérais qu’ils aboient assez pour qu’on se pose des questions. T’étais beaucoup trop stressé ouais, pour changer. Apparemment t’allais pouvoir ici aussi aller chercher des médicaments et autres, mais c’était pas la même chose que chez toi. Certainement que vous étiez surveillés et que t’allais pas pouvoir en prendre autant que t’en voulait. Eh bien tant pis. Tu trouveras un moyen.
En attendant t’avais regardé les deux hommes louches partir, et tu t’étais allumé une clope. Ça serait un bon début. Et qu’est ce qu’il avait l’autre là. Ton âme sœur, soi disant. T’avais bien failli rire sur le coup. C’est ça, âme sœur. Déjà ça se voyait à sa gueule que c’était pas possible. Et ensuite tu crois juste pas à ce genre de merde. Mais soit. Pourquoi il te cause, t’en sais rien. Ce qu’il dit, encore moins. C’était quel langue ca, de l’anglais ? Ça y ressemblait, sauf que tu connaissais vraiment rien en anglais. Sauf oui et non, et bonjour et merci. C’est tout. Vraiment tout. Tu l’avais pas compris, alors tu l’avais fixé d’un œil sceptique en tirant sur ta clope.
« ...Bonne nuit ? »
Tu savais même pas ce que t’avais tenté de dire, mais t’avais fait de ton mieux. De toute façon vous auriez pas besoin de parler hein ? T’allais juste vivre tranquille dans une partie de la maison, et c’est tout. Sans lui, de préférence.
What the hell are you waiting for ?Depuis quand, depuis quand on enlevait des gens comme ça, sans prévenir ? T’essayais de rester un minimum terre-à-terre, peut-être même un peu trop positif en te disant au fond qu’il n’y avait pas vraiment moyen qu’on vous laisse disparaître comme ça, sans n’envoyer personne à votre recherche. Sauf s’ils étaient de mèche avec les autorités. Alors là, ce serait pas mal la merde, oui. Mais le plus important, c’était quand même de savoir si oui ou non ils avaient pu prévenir vos proches. De ce que t’avais compris, non. C’était quand même la moindre des choses. Le minimum syndical même. Ou alors qu’ils aient la décence de prendre des gens qui ne manqueraient à personne, ce serait pas plus mal, s’il y tenaient tant. Des questions, beaucoup trop de questions même. Ou alors, ce qu’ils auraient pu faire encore, c’eut été de te prendre Jóna et toi. Parce que généralement quand deux personnes dormaient dans le même lit, et venaient de se marier, c’était parce qu’elles avaient déjà trouvé leur âme sœur en fait, tout simplement. Pas besoin de leur expérience là-bas. Qui était plus que douteuse en fait. Et sans doute i n u t i l e. Tu n’étais pas contre connaître cette personne hein. Loin de là. Mais tu te doutais bien que vous étiez loin d’avoir une quelconque affinité. Ou alors elles étaient vraiment bien cachées. Bon, tu ne t’étais pas trompé, il avait l’aiiir de fumer. Enfin pas que l’air, la cigarette qu’il avait sortie était belle et bien réelle. Tu t’étais retenu de faire une grimace ou même un commentaire. Parce qu’il ne l’aurait sans doute pas c o m p r i s. Chouette. Et vous alliez faire comment si vous ne vous compreniez même pas ? Enfin. Peut-être qu’il avait juste été sceptique face à ton accent avec un peu de chance, ce qui expliquait cette tête. Maiiiis, non. Il avait même pas compris, ou alors il n’avait pas du tout envie de te parler et voulait juste aller dormir ? Mmmh, ça serait plus simple, mais moins plausible. Bon, tu pouvais faire un nouvel essai, avec une tentative de sourire ça pouvait être miieux.
« ▬ Vous…Avez un nom ? »
Oui, sans blague. Ce n’était pas vraiment ça que t’avais voulu dire, mais soit, ce n’était pas très grave, plus la phrase était courte, mieuuux ce serait certainement.
Plus t'essayais d'y penser, plus tu te disais que c'était vraiment de la merde. De la merde parfaitement improbable. Alors tu commencais à te dire que tu ferais mieux de ne pas réfléchir du tout. parce que ça te fatiguait, et autant garder ton énergie a essayer de t'habituer à ce que tu voyais. A cette maison, beaucoup trop grande pour toi. C'est sûr que ça changeait de ton appart. T'aimais pas. Ton canapé te manquait déjà. Pas autant que tes chiens non, mais ça te manquait clairement. C'était trop grand, trop lumineux. Oppressant. T'allais t'y perdre. Sauf si tu passais tes journées dans ta chambre. Dans le canapé, plutôt. T'avais pas vraiment envie de partager une chambre en fait. Et t'avais toujours préféré les canapés, de toute façon.
Ca allait pas te suffire, une cigarette. Tu sentais que ton paquet n'allait pas faire long feu, non. Par politesse, t'allais tendre le paquet à l'autre gars, sait-on jamais que ça puisse lui faire envie. Et puis y avait pas besoin de parler pour ça, donc voilà. Et une nouvelle fois, t'avais absolument r i e n pigé de ce qu'il te disais. Vraiment super. T'avais encore froncé les sourcils du coup. Tu comprenais tellement r i e n. Peut-être qu'il voulait connaître ton nom. Ca serait plus pratiue oui. Quoique futile, si vous ne cous compreniez de toute façon pas. Mais soit.
« Moi, Piotr. Toi.. ? »
Tu t'étais désigné, en parlant, avant de le désigner lui. Avec un peu de chance il comprendrait ue t'avais pas juste des spasmes aux bras.
What the hell are you waiting for ?Pourquoi t'avais pas pu faire plus attention à ce qu'on vous avait dit et présenté même. T'avais déjà l'impression d'être perdu dans cette maison. Ce qui ne serait peut être bientôt plus le cas. Enfin, t'espérais ne jamais à avoir à la connaître, que n'importe qui vienne là tout de suite te dire que c'était une énorme blague. Peut être que c'était tooon enterrement de vie de garçon avec retard en fait hein. Ça expliquerait beaucoup de choses. Oui, non, impossible malheureusement. Mais bon, t'essayais malgré tout de garder un minimum espoir, ça paraissait tellement absurde. Ça l'était, tout simplement.
Au premier abord, t'avais été légèrement content de te retrouver avec quelqu'un et pas totalement seul, en pensant que vous alliez pouvoir au moins parler et que t'aurais de la compagnie. T'avais pas pris en compte le fait que vous pouviez ne pas vous comprendre. Tu n'étais même pas certain de la langue qu'il parlait. Tu finirais bien par trouver et trouver un moyen de se comprendre aussi, sinon t'allais vite juste dépérir ou finir par parler tout seul d'ici ce soir peut être. Ça ne t'étonnerait même pas. Soit. Il t'avait tendu son paquet de cigarettes, et par désespoir, t'avais failli accepter, au point où vous en étiez, tmca ne changerait plus grand chose, hormis que tu risquais peut être de t'étouffer tout seul avec ça, et que t'y était allergique si ça se trouvait aussi hein. Donc t'avais gardé un sourire, avant de lever légèrement la main et d'un peu bouger la tête de gauche à droite, même si c'était assez sympa de sa part. En tout cas, il ne semblait vraiment pas comprendre l'anglais. Bieeen. Au moins vous pourriez peut être essayer de l'apprendre et l'approfondir ensemble en fait. S'agirait il encore d'arriver à le lui proposer. En attendant, tu t'étais concentré sur ses gestes et paroles. Est-ce que c'était un prénom même, Piotr. Si ça se trouvait il n'avait pas répondu à ta question, mais ses gestes semblaient correspondre.
“— Piotr ? „
Tu l'avais pointé du doigt en haussant légèrement un sourcil. Bon, t'avais aucune idée de si c'était prononcé correctement par contre. Mais t'avais tourné quand même ton doigt vers ta poitrine.
“— Edvard! „
T'avais l'impression de retourner en maternelle ou de perdre au moins 15 ans d'âge le tal, mais soit, il fallait bien passer par là. Et t'avais eu une idée que tu qualifierais même de génie pour savoir d'où il venait. T'avais ressorti ce portable, qui avait bien voulu t'afficher une carte du monde, eeet tu le lui avait tendu, juste après avoir pu dessiner un point bleu flash sur l'Islande.
Il avait pas l'air bien méchant, ce type, vraiment pas. Si t'étais pas aussi sceptique face à la situation, tu l'aurais peut-être directement bien aimé, il avait l'air tout aussi perdu que toi et faut croire que ça vous faisait déjà un point commun. Même s'il n'avait pas l'air d'être quelqu'un qui fumait. Ah, tant pis pour lui parce que tu ne comptais pas t'en priver, même à l'intérieur hein. Tu sentais que pour changer, ici, t'aurais pas énormément d'amis. Eh bah tant mieux parce que tu voulais juste qu'on te foute la paix, pour le moment. Enfin là, vous n'aviez pas d'autre choix que d'apprendre un minimum à vous connaître. Ne serait-ce qu'au niveau des noms, déjà. Parce que bon, vivre avec un inconnu c'était une chose, mais ne même pas connaître son nom ça serait vraiment bof. Ahhh, il s'appelait donc Edvard. C'était un nom assez bizarre, tu ne l'avais jamais entendu. Il n'était clairement pas russe, ça c'est sûr. Et juste au moment où tu te demandais d'où il venait, il avait sorti son portable pour te le montrer sur une carte. Aaaah ouais pas con. Islande, du coup. Tu connaissait tellement pas ce pays, mais soit. T'allais faire exactement la même chose hein, parce que c'était vraiment pratique. Au moins, c'était un bon début pour apprendre à se connaître hein.
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