les rp abandonnés

paisible
calme
silence

les bienfaits de la forêt se firent ressentir sur toi.

tu te sens reposé, enfin éloigné de la population de Sindety. Endroit malheureux, dystopique. Tu hais cet endroit plus que de raisons.

tu marches
tu ne t’arrêtes pas
t’y vas lentement
pas besoin de courir

tu apprécies l’ambiance de la forêt, ces arbres immenses qui empêchent le soleil de t’atteindre.

tu sais même plus où tu vas.

t’oublies tout.

la forêt te plaît, plus que le bar, plus que la ville, plus que ta maison partagée.

endroit désert et peuplé d’animaux, certainement, qui te fascine, te permet de respirer, te fait oublier l’asthme et la clope.

mais t’as quand même envie de fumer, parce que t’y penses maintenant.

alors tu sors ton paquet de cigarettes de ta poche de jean, tu prends une clope, tu la mets dans ta bouche et tu refermes le paquet pour le ranger. Tu sors ton briquet, t’allumes ta clope, tu le ranges. Et là, tu te sens encore mieux qu’il y a quelques secondes en arrière.

tu tires une taffe.

lorsque la fumée s’évapore dans l’air, tu l’observes calmement. Tu trouves la fumée de tabac obnubilante, autant que la clope en elle-même. La fumée danse, s’enjaille sur la musique proposée par l’air et décide enfin de se reposer lorsqu’elle disparaît.

penser à ça t’occupe l’esprit.

et quand tu finis par apercevoir une chevelure rousse au loin, tu restes sur le cul.

à part toi, qui se balade ici ? elle abuse. Ou il abuse.

la forêt ne t’appartient pas, mais tu espérais être au calme quelques minutes, voire une bonne heure, loin de la circulation de cette ville.

tu t’approches d’elle, de lui, non d’elle. C’est une femme.

elle est rousse.
comme ton coloc, ton âme-sœur devrais tu dire.

« on est perdu, rouquine ? »

lui dis tu d’un ton taquin.

elle paraît perdue, t’en aurais presque mal au cœur. Mais manque de bol, t’en as rien à faire et tu viens la voir pour ne pas être jugé pour non-assistance à personne en danger. Ouais, drôle de valeurs que tu as là.

autour de vous, il n’y a que des arbres, des arbres et encore des arbres.
même le soleil n’arrive pas à y retrouver ses rayons à cause de l’épaisseur de chaque arbre.

et tu viens de penser au mot “arbre” quatre fois en moins de cinq secondes.
t’es fort, vraiment.

« tu te balades toute seule dans une forêt ? donc j’en conclus que t’as pas peur de te perdre ou que tu fuis la population irritante de cette île. »

simples suppositions.

simple hypothèse.

simples phrases.

et bon sang, t’avais pas envie d’être bavard aujourd’hui mais tu te voyais mal faire le muet devant cette gonzesse perdue.

« j’ai aucune envie de t’aider, les roux c’est satan tu comprends. »

ok, t’as juste envie de rire pour ta blague de merde.

par pur respect envers rouquine, tu ne le fais pas.

« sans rire, si t’es perdue je peux éventuellement me poser la question si je dois t’aider ou non. »

ouais parce que t’es pas méchant avec les inconnus.

surtout envers les inconnus dans les forêts
mec, t’en sais rien, c’est peut-être une psychopathe cette femme.

Amnésie quand tu me tiens ...

Combien de temps ? Depuis combien de temps suis-je arrivée sur cette île ? Île que je ne connais toujours pas. Je suis arrivée dans cette chambre. Chambre si blanche. Si simple. J'ai cru que j'étais morte pendant un instant. Mais non. Toujours vivante. Je suis toujours là. J'ai appris par la suite que j'avais été choisie pour ce programme. Le fil rouge. Une histoire d'âme sœur. Après tout, c'est peut-être vrai ? J'ai décidé de rester sagement pour le moment. La maison était vide. Je suis seule pour le moment. Rien de bien nouveau. Enfin si, la maison. Elle est grande. Belle. Moderne. Il fait beau. Il fait chaud. Mais je ne suis pas sortie dehors. Pas pour le moment. Le moment est venu.

Mais avant tout, une bonne douche. Il fait lourd la nuit. Il est seulement 13 heure. Après m'être douchée, je me coiffe d'une queue de cheval, je me maquille légèrement les yeux et je m'habille d'une robe d'été. Légère. Jolie. Longue. Fleuris. Blanche. Avec épaule dénudés. J'enfile mes sandales roses pâles et je décide enfin de sortir. C'est partie. Après avoir fermé la porte d'entrer, je marche un peu entre les maisons, dans les rues toute aussi jolies les unes que les autres. Puis je décide d'un pas lent de me diriger vers la forêt qui se dresse fièrement à quelques pas de là.

Une fois arrivé, je n'hésite pas et je suis le petit chemin déjà tout tracé. L'odeur du bois et de la terre. Les chants des oiseaux. Les craquements du bois mort. Le vent, léger et agréable. Tout est parfait. Paradisiaque. Je décide donc de quitter le chemin et de m'aventurer au cœur des arbres. Je me sens si bien. C'est dingue ce que le calme ambiant est si appréciable. Mais petit à petit, je sens que quelque chose cloche. Puis je m'arrête. Je sais ce qui va se passer. Je ferme les yeux. Et en quelques secondes, j'oublie tout.

J'ouvre les yeux et j'ai la tête qui tourne. Qu'est-ce que... ? Où est-ce que je me trouve ? Pourquoi je suis ici ? Pourquoi je suis dans une forêt ? Je secoue ma tête violemment, mais rien ne veux revenir. Actuellement, j'ai peur. Je me mets alors à courir en faisant demi-tour. Puis je me met à marcher. Rien ne sert de courir. Je me sens dépassée par les événements. Je veux rentrer chez moi. Je respire si fort que même un sourd m'entendrait. Les larmes menacent de couler lorsque j'entends un bruit. Des craquements. Puis une silhouette humaine. C'est ma chance. Ou pas ?

Il me voit aussi et se dirige ensuite vers moi. Peut-être que c'est quelqu'un de mauvais ? Peut-être qu'il me veut du mal ? Mais je n'ai pas le choix. Il faut que j'affronte la situation. Une fois arrivé près de moi, l'homme en question me pose une question. Est ce que je suis perdue ? Le mot rouquine ne me plaît pas forcément. Mais je prends sur moi et essaye de lui répondre le plus calmement possible. "Euh... Oui. Je.. je sais pas où je suis." Il me fixe. Il me détaille. Je n'aime pas ça. Mais je fais la même chose. Il continue donc de me poser des questions. Ne pas avoir peur de m'enfoncer dans la forêt ou fuir la population ? Je ne sais pas de quoi il parle, mais j'ai peur. "Je sais pas ce que je fais ici. Je me souviens de rien."
Comment ça les roux c'est satan ? Je fronce les sourcils et me demande si je lui flanque la baffe de sa vie ou si j'ignore la remarque. Mais le blond reprend la parole. Il a un humour bien à lui celui-là. BIEN SÛR QUE JE VEUX DE L'AIDE !
Je sers les poings et commence à perdre patience. "Mais bien sûr que je veux de l'aide ! Je suis totalement perdue ! Je sais pas ce que je fous là. Je me souviens de rien du tout okay ? Je sais pas pourquoi. Enfin, il y a une raison, mais je sais plus laquelle. Je veux juste rentrer à la maison... Aide moi. S'il te plaît ?" Je retiens les larmes qui sont à deux doigts de rouler sur ma joue et regarde autour de moi. Je veux juste un peu d'aide. Rien d'autre. "Parle-moi de cet endroit ? "

Puis une autre question pop dans ma tête. Question que j'aurais dû poser au début."Tu.. tu t'appelles comment ? Tu vis ici ?" . Je croise mes bras sur ma poitrine douloureuse et je croise les doigts pour qu'il me réponde simplement et positivement.

La robe 8D:

elle ne sait pas où elle est, c’est ce qu’elle te dit.
ouais.
bon.
d’accord.

tu vois qu’elle porte une jolie robe d’été fleurie, tu la trouves pas mal, pour ne pas dire jolie, dans cette tenue. Ça lui sied bien, tu sais pas pourquoi mais tu viens de te dire qu’elle avait de jolies épaules. L’Homme est un imbécile né de la dernière pluie.

elle t’assure ne pas savoir ce qu’elle fait ici, qu’elle ne se souvient de rien.
tu ne comprends pas.

comment peut elle oublier ?

« t’as… oublié ? vraiment ? »

ça te paraissait gros, là.
mais elle était sincère, ça se sentait. Elle puait l’air terrifié, cette femme. Ou elle jouait la comédie pour que tu l’aides. Tout est possible. La femme est un serpent. Elle te manipule, danse à tes côtés, puis te trompe malicieusement. Et elle t’oblige à commettre l’irréparable. Adam et Eve, t’avais retenu la leçon de cette métaphore splendide.

elle te demande de lui parler de cet endroit.

difficile lorsque l’on n’est pas très bavard comme mec.

« il y a des arbres. le soleil est caché par les feuilles des arbres. il y a de la terre, tu marches dessus. il y a des petits chemins tracés avec le temps, je suppose. et c’est très calme. t’es la seule personne qui se démarque dans une forêt. tes cheveux sont oranges. »

tu esquisses un sourire.

« tranquille, ils sont sympas tes cheveux. ils te vont bien. »

à la fin, elle finit par te demander ton nom et si tu vis ici.
really baby? tu ne vis pas ici, tu n’as pas d’identité, tu n’es personne, seulement une imagination de cette femme. un vieux fantôme qui surgit par plaisanterie.

« je m’appelle Louis XIV. et j’habite dans le château de Versailles. »

lui réponds-tu sarcastiquement.
en vrai tu t’appelles pas Louis XIV.

« mon nom, c’est archibald. pour de vrai. et je vis ici, comme toi. et toi, t’es qui, rouquine ? »

ton regard se plonge dans ses prunelles vertes.
tu la regardes patiemment.

finalement, tu lui demandes :

« ta mémoire… ça arrive souvent ? »

juste par curiosité
par simple curiosité.

t’as comme l’impression que ce n’est pas nouveau pour elle. mais ça doit être dur de perdre la tête. elle est folle, cette femme. comme satan.

Amnésie quand tu me tiens ...

Il semble ne pas comprendre. Remarque je ne comprend pas non plus. Souviens-toi bordel ! Je suis canelle Jolyh. J'habite...j'habite où ? Réfléchis. Réfléchis. R é f l é c h i s ! Mais rien. Rien du tout. Je ne me souviens pas. Et la question du blondinet m'énerve. BIEN SÛR QUE JE ME SOUVIENS PAS. Si j'te le dis ! Je commence à tourner en rond de plus en plus affolé. Puis alors il me répond. Il me décrit ce qu'il y a autour de moi. Je m'arrête face à lui et hébété, je lui réponds. "Tu... tu te fout de moi là ? " Ouais. Bon. Je suis énervée. Terrifié. Désolé. Mais je suis pas en état pour les blagues débiles. Je secoue ma tête en signe d'agacement et je soupire longuement. Bon. Il va comprendre que ça ne me fait pas rire non ? Et.... non. Il continue. Il me prend pour une idiote. Voilà qu'il me sort qu'il s'appelle Louis XVI. Ok. Là, je vais vraiment finir par lui en mettre une. Je dois être blanche. Pâle. Très. Et magie ! Enfin, il me répond sérieusement.

Alors le rigolo s'appelle Archibald. Et il vit ici. Comme... moi ? Ah. Bon. Voilà qu'il me retourne la question. Mais s'il sait que j'habite ici, il doit savoir qui je suis non ? Il se moque peut-être encore de moi ? Je ne sais pas. Je ne le comprends pas du tout. Je lui réponds rapidement "Moi, c'est Canelle. Mais comment tu sais que j'habite ici ? " Je le fixe, les bras croisé. Vas-y, je t'écoute, petit malin. Mais il me pose une question piège qui me surprend. Est ce que mes pertes de mémoire sont fréquentes. Alors là. Je crois que oui. Mais je ne suis pas sûr. Je ne sûr de rien. Je hausse simplement mes épaules. "Je crois que oui. Mais sincèrement, je ne suis plus sûr de rien. Est ce que tu pourrais m'emmener chez moi ? Où au moins me sortir de cette forêt ? " S'il ne veut pas, alors je me débrouillerais seule.

Mais je sens que la tête me tourne. Je m'assois sur le sol, et mes souvenirs petit à petit reviennent. Du moins, ma maison. Mon arrivée. Mais pourquoi je suis ici ? Pourquoi je suis partie ? Quelques questions restent encore en suspens. J'ai beau savoir ou j'habite, ça ne m'aide pas plus que ça. Je regarde le blond. "Je sais où j'habite. Je viens de me souvenir. Mais c'est tout ce dont je me souviens." Je le regarde en soupirant. Regard suppliant. "Aide moi". Je fixe le sol, perdue et désarmé. Je reste un moment assise sur le sol puis je me lève et fixe Archibald. "Si tu m'aide, je te donne ce que tu veux. Je veux juste sortir de cette forêt. Il faut que je me souvienne. Tu ne pourrais pas me raconter comment je suis arrivée ici ? Si tu sais que j'habite ici , tu sais peut être aussi comment et pourquoi j'ai déménagé ? " Aller. Aide moi. Arche de noé. Je te fixe. Ouais c'est ton surnom. Oh et puis merde ! " laisse tomber ! j'vais me débrouiller. Après tout, tu te baladais. Je vais retrouver le chemin seule. C'est pas surhumain." Puis je prend le premier chemin venu. Il est trop long. Je veux rentrer chez moi. Bordel !

canelle
à qui tu aurais bien dit
"enchanté"
si tu l'avais sincèrement été, enchanté.
alors lorsqu'elle te demande, comment tu sais qu'elle vit également ici, tu fronces les sourcils. parce que tout le monde vit ici, tout le monde s'est perdu ici.

« on vit tous sur cette île. genre pleins de gens différents. tu te souviens du fil rouge, au moins ? »

tu ne sais plus quoi penser
te demandant presque si elle est tombée sur la tête.
le fil rouge, arriverait-elle à l'oublier ?
canelle, est-elle amnésique ?
ou Alzheimer précoce ?

tu réponds pas à sa question suivante, l'écoutant simplement. toi-même tu t'es perdu dans tes pensées, pensées entourant cette femme.
elle prend place sur le sol, tu te demandes sur l'herbe est fraîche ici. mais tu ne dis rien.

et tout s'enchaîne.
elle sait où elle vit.
mais elle ne sait pas pourquoi ni comment elle est arrivée.

finalement, elle décide de se débrouiller toute seule et tu la vois s'en aller, prendre un chemin qui ne la guidera pas réellement jusqu'à la sortie de la forêt. alors tu l'interpelles pour le lui signaler :

« hé canelle ! c'est par là plutôt ! »

tu pointes du doigt l'endroit par lequel tu es arrivé précédemment.
un sourire amusé sur tes lèvres apparaît.

« je vais t'aider, ok ? »
« t'as pas déménagé de ton plein gré, on va dire que t'as été kidnappée. j'en sais malheureusement pas plus, navré. »

tu sors une cigarette d'un paquet se trouvant dans ta poche à l'origine. tu l'allumes (la cigarette) avec un briquet, tu ranges ce même briquet et le paquet dans ta poche et tu tires (enfin) une taffe.

délivrance.
merci.

« tu m'suis ? »

lui demandes-tu avec amusement.