Gênant. C’était le seul mot que tu trouvais actuellement, oui. Pour pouvoir qualifier cette dernière semaine. Tu ne savais pas quoi faire. Du tout. T’avais envie de parler à Piotr, longuement. Histoire de pouvoir vous expliquer. De ne pas rester dans le malaise constent. Mais tu ne savais pas comment faire. Comment faire pour débuter la conversation. Et surtout pour lui exposer ce que tu voulais exactement. T’avais tenté de l’inviter, mais t’avais juste échoué, tu t’étais débiné au dernier moment. A plusieurs reprises. Sans succès. Tu te désespérais. Enfin. Tu t’étais décidé à préparer quelque chose de spécial à manger pour lui. Pour vous en fait ce serait un peu mieux. Histoire de passer un minimum de temps ensemble. Et que ça te manquait aussi de faire autre chose que des plats un peu trop banals à ton goût.
Une bonne excuse aussi pour sortir une partie de la journée et t’occuper en fait. Sauf que t’étais revenu et que t’avais commencé à préparer, il était apparemment sorti. Bon, en même temps il n’allait pas rester là pendant des heures. Et des jours. Et tu pourrais foutre le bordel que tu voudrais, t’aurais le temps de ranger après. En espérant qu’il n’arrive pas en plein milieu. Ouais. S’il revenait un jour en fait. Tu commençais à prendre le plus de temps possible pour tout faire, mais il n’arrivait pas. Ca commençait à devenir limite inquiétant. Peut-être qu’il était parti ? Pour toujours ? Qu’il en avait eu marre ?
Pour t’en assurer, t’avais été voir dans la chambre en fait. Maiiis non, il y avait quelques affaires par terre. Il n’allait pas partir sans quand même, si ? D’ailleurs t’avais été près d’un de ses pulls qui traînait par terre, eeet tu l’avais juste ramassé, en commençant à le replier. Maiiis t’avais arrêté assez vite, juste pour pouvoir le regarder. Le regarder et finir par le mettre. En plus d’être confortable, il sentait b o n. T’avais sans doute l’air vraiment con. Mais tu te sentais un peu mieux comme ça. C’était rassurant. T’avais un peu frotté ta tête dessus aussi. Eeet, bon, t’allais peut-être te bouger avant que quelque chose ne crame, oui. Mais alors que t’étais en train de finaliser les assiettes, histoire de faire un truc joli, t’avais entendu du b r u i t. Sans doute qu’il rentrait, oui, ce serait normal. T’avais un peu paniqué, avant de te rappeler du sweat, oui. Que t’avais enlevé le plus rapidement possible. Eeet balancé sur le premier fauteuil venu. Avec un peu de chance, iiiil ne remarquerait r i e n.
Ahah. T'étais un peu un gros con hein, quand même. Oh que oui, un gros con débile. Même pas foutu d'assumer ses actes. Bien sûr que t'étais un peu différent quand tu buvais. Mais là, à ce point, c'était assez incroyable. T'aurais pas un peu pu te tenir, non. Bien sûr que n o n. Déjà que le lendemain même t'avais juste rien compris à la vie et ue t'avais pas sur dire quoi que ce soit de bien pertinent. T'aurais voulu lui demander s'il allait bien, s'il ne regrettait rien. Sans doute que si ça avait été le cas ça se serait vu, mais t'aurais quand même voulu. Ah, t'avais à peine envisagé le fait d'en discuter. Même si vous aviez parlé la même langue, tu sentais que ça aurait juste été gênant. T'avais jamais discuté dans un tel contexte, tout simplement parce que t'en avais jamais eu besoin. Tu t'embarrassais pas de ce genre de trucs. Alooors pourquoi là, t'avais l'impression que c'était nécessaire. C'était juste plus respectueux, déjà. Au début tu voulais pas faire comme si de rien n'était. Bah non, pourquoi tu ferais ça. T'avais quand même bien l'impression d'avoir ressenti des choses vraiment particulières, cette soirée-là. Et tu voulais rasvoir si vous étiez sur la même longueur d'onde. Alors déjà t'étais sûr que non, et ensuite tu savais pas comment aborder le sujet.
Alors t'avais préféré faire comme si de rien n'était. Comme s'il ne s'était rien passé duuuu tout. Pendant toute cette semaine, t'avais juste essayé d'être le plus seul possible. Bon, t'en avaiss quand même un peu profité pourapprendre quelques mots d'anglais oui. Et t'avais quand même fait pas mal de progrès honnêtement. Ca te serait utile de toute façon. Quand tu te déciderais à parler, en effet. Mais t'en avais eu marre, au bout d'un moment. Marre de rester seul, marre d'être un gros abruti qui sait pas assumer et qui a peut de ce qu'il pouvait ressentir. Et vu que t'en avais eu marre, tu t'étais dit que ça ne pouvait pas être une mauvaise idée que d'aller voire. Seul cette fois. Enfin seul, plus ou moins. T'avais été au bar. T'avais parlé à personne techniquement, sauf au barman pour demander à boire. T'avais possiblement poussé le bouchon un peu trop loin, et bu un peu trop. Mais t'en avais besoin. Parce que t'arrêtais pas de penser à Edvard déjà, haha. C'était pas très drôle non. T'avais vraiment envie de lui parler. Au moins lui parler de tout et de rien, même pas parler de votre relation ou quoi. Mais au moins lui parler quoi, arrêter de le fuir et de ne faire aucun effort. Tu voulais pas qu'il puisse penser que tu ne l'aimes pas en plus, parce que ce n'était pas le cas. Non, t'étais juste un gros con handicapé. Quoi qu'il en soit, t'avais beaucoup bu. Et t'avais fini par vraiment te décider à rentrer quand tu t'étais rendu compte que tu devais pisser et qu'en plus de ça, t'étais absolument crevé. Tu voulais dor m i r. Et c'est ce que tu comptais faire, en rentrant, totalement titubant et dans un était probablement pitoyable. Eh bah t'en avais rien à f o ut r e.
Sauuuuf qu'en rentrant, après avoir galéré à ouvrir la porte, tu l'avais v u. Il était l à. Et il avait l'air d'avoir lancé un truc, mais tu savais pas quoi. T'avais été confus quelques secondes, mais t'avais pas pu t'empêcher de sourire en le regardant. Bah voilà. C'était magique, mais t'étais de nouveau totalement retombé sous son charme. Il devait avoir un gros pouvoir magique hein. Eh bah pouvoir ou pas, t'avais avancé vers lui, en titubant touuujours autant, et t'avais pas hésité avant de lui faire un câlin. Ahh. Ca t'avait m a n q u é. Ca sentait b o n. Enfin ça sentait la nourriture, pas lui qui sentait bon. Quoi qu'à y réfléchir, il sentait très bon aussi de ce que tu venais de renifler.
« ..Booonsoir. Co-Cooomment.. Comment vas-tu ? »
OUAIS. T'était plus ou moins certain du fait que ce que tu venais de dire était j u s t e. T'étais preeeesque certain de toi, mais en tout cas t'étais tout content et fier. Et tu comptais pas le lâcher, non.
T’étais complètement stupide quand même. Depuis quand est-ce qu’on subtilisait comme ça les vêtements des autres aussi. T’aurais pas pu être quelqu’un de normal et juste le replier et le ranger ? Ou alors encore mieux, le laisser où il é t a i t ? Noon, bien sûr que non, ça sent bon, ça a l’air confortable alors tu le prends et tu le mets. Belle mentalité. Tu te désespérais à point que tu n’avais presque jamais atteint pour le coup, oui. T’aurais pu te bouger le cul un peu avant aussi plutôt que d’essayer de faire comme si de rien n’était, alors que c’était vraiment loin d’être le cas. T’avais envie de lui parler, et même pas spécialement de ce qui s’était passé. Juste parler un minimum, comme pourraient le faire deux personnes normales, et non éviter. Enfin. C’était sans doute une chance qu’il ait mis un peu de temps à ouvrir la porte, parce qu’il ne semblait pas avoir remarqué quoique ce soit du coup. Quoique. T’essayais d’avoir l’air parfaitement normal, mais il semblait vouloir rester planté l- Ah, il avait souri. Il avait souri, mais il avait pas l’air dans un état totalement normal.
Non, il avait l’air bourré.
Tu t’étais apprêté à lui sourire en retour, mais après cette constatation, tu l’avais ravalé au final. T’avais légèrement froncé les sourcils en le voyant avancer, plus inquiet qu’autre chose. Est-ce qu’il allait arriver à aller dieu seul savait où, sans se péter la gueule ? Tu t’étais un peu avancé vers lui, pour pouvoir le rattraper si jamais, maiis il était venu te faire un câlin. A h. Par réflexe tu l’avais serré un peu plus fort, histoire d’être certain de le soutenir. Quoiqu’il puisse arriver. Tu ne t’étais pas non plus attendu à ce qu’il parle. Enfin, à faire quand même assez construire, compte tenu de l’état dans lequel il était, et des autres phrases que vous aviez pu échanger jusqu’ici.
Bon, c’était loin d’être juste, mais au moins c’était compréhensible. T’espérais. Ce serait assez con quand même de ne pas y arriver. Par contre, en le voyant aussi fier et visiblement content, t’avais pas pu t’empêcher de sourire un peu, avant de détourner la tête, pour voir oùùù il serait le plus facile de le faire s’asseoir, sans qu’il ne risque de tomber sur le chemin, ou tomber tout court une fois installé aussi. Et t’avais très bien senti aussi ton cœur s’emballer un peu quand il était venu dans tes bras, maiiis autant ignorer ça pour le moment, ça vaudrait mieux pour tout le m o n d e.
Qu'est-ce qu'il était beauuuu. Mais genre totalement beaucoup trop beau. T'en avais laissés échapper une exclamation d'admiration. C'était une oeuuuuvre d'aaaart. Il aurait mérité sa place dans une exposition au musée. Mais t'aurais pas voulu que tout le monde puisse le regarder. Tu voulais être le s e u l. Et pour le moment c'était le cas alors t'étais content. Très content même, surtout depuis que tu lui faisais un câlin. C'était confortable. En plus il t'avait répondu, ça te rendais beaucoup trop contENT. T'avais compris, en plus. Et c'était trop spéciaaaal d'enfin le comprendre.
« Bieeen ! .Mais non. Pas trop bieeeen. Un peu.Mais content de voir toi. Très joli gentil toi. Hmm ? Peut-être ! »
Ou peut-être paaas tu savais pas. Mais tant que tu pouvais être prêt de lui, ça t'allait totalement. Mais vraiment toootalement. T'avais quand même tourné la tête vers la cuisine, parce que ça sentait vraiment bon. T'étais fasciné. Mais t'avais de nouveau tourné la tête vers lui, et tu lui avais embrassé la joue.
« Cuisiné avoiiiir ? »
Parce que ça t'intéressait, oui. T'aimais bien manger quand la nourriture était bonne. Mais tu savais pas cuisiner toi. C'était pas graaave. T'allais attendre la réponse, en lui caressant un peu les cheveux.
Ooh, c’était quoi ce bruit qu’il faisait. Il n’était pas en train de mourir quand même ? Non sans doute pas. Il ne serait pas en train de sourire sinon comme ça. Mais c’était assez étrange. Ca t’avais un peu inquiété mais pas trop non plus. Il valait mieux ne pas se poser trop de questions, il devait sûrement voir ou ressentir d’autres choses lorsqu’il avait bu, donc faire comme si tout était n o r m a l. Au moins, il avait l’air de savoir tenir sur ses pieds actuellement. Ce qui était un bel exploit. Très bel exploit. T’allais rester vigilent quand même. Le plus possible. Et surtout ne pas le lâcher. Bon, il comprenait et il parlait même très bien, donc c’est qu’il n’avait pas trop bu non plus. T’étais assez soulagé quand même pour le coup.
« ▬ Pas trop ? Tu…des problèmes, un problème as ? J-Je…Suis content aussi. T-Très…Gentil. Ce sera….Mieux que debout mh ? »
C l a i r e m e n t. Aah. Bon, t’allais te mettre à marcher vers là, en le soutenant le plus possible. Il ne fallait p a s qu’il tombe. Que vous tombiez. T’allais lentement, mais tu faisais attention à tout. Tu t’étais même arrêté lorsqu’il avait parlé. Et parce que t’avais buggé à moitié aussi lorsqu’il t’avait embrassé la joue, chose à laquelle tu ne t’étais pas du t o u t attendu. La dernière à laquelle tu t’attendais même.
« ▬ Erh…O-Oui, mais je sais pas si…toi faim ? »
Au pire tu le garderais pour un autre jour. Un jour où t’arrêterais de rougir là aussi, mais s’il se mettait à te caresser les cheveux, ça allait être difficile. T’avais pas non plus envie de le remballer mais c’était g ê n a n t. Parce que t’avais pas envie qu’il le regrette plus tard non plus. Et que ce soit encore plus la gêne après. Au moins t’étais arrivé près du fauteuil eeet tu l’avais plus ou moins assis, de manière à ce qu’il ne puisse pas tomber.
Il avait l'air i n q u i e t. PourqUOI ? T'espérait que tu ne lui faisais pas peuR HEIN. T'étais peut-^-etre terrifiant, en fait. Oh nON. Comment il allait pouvoir bien t'aimer si tu lui faisais p e ur. T'étais un peu triste, maintenant. Mais juste un peu, parce que t'avais quand même la chance de toujours pouvoir le serrer contre toi, et c'était quand même bien. Très bien même.
« Paaas trop mais un peuuuu quand même. O u i. Ouiii mais c'eeest pas grave, pas grave, pas ta faute à toi. Moi faute. Stupide moi. Ah ! Chouette ! Toi p l u s gentil. Oui ! Surtout si tu es près moi. »
Aaaah bah oui, parce que tu te sentais vraiment bien quand il était près de toi, visiblement. C'était peut-être pour ça que tu t'étais senti mal cette semaine, parce que t'avais essayé de l'éviter. C'était pas gentil de ta part, du tout. Tétais n u l et méchant. T'avais envie d'encore lui faire un bisou, mais vous marchiez alors t'allais éviter.
« Ooooh ! Ca sent très très bon. Oui, faim ! Mais faim que pour ta nourriture. »
O u i. Parce que t'étais certain que c'était t r o p bon. T'avais hâte de manger, maintenant. Enfin que s'il mangeait avec toi, bien sûr. T'étais tellement content que tu l'avais encore regardé et que tu lui avais embrassé la tempe. Il était rouge, c'était marrant. Adorable, même. T'aurais bien voulu l'embrasser tout court, mais il t'avait aidé à t'asseoir. C'était gentil ça. Ca t'avait fait sourire. Mais tu lui avait attrapé la main par contre, parce que ça tu voulais juste pas le lâcher.
« Non merciii ! M-Maiiiis je veux épouser tu, par cooontre. »
Son expression avait encore changée. Pourquoi. T’avais envie de comprendre, de savoir ce à quoi il pouvait bien penser aussi. Mais apparemment c’était impossible. Tu voulais réagir au mieux et le plus rapidement possible aussi. Il n’avait pas l’air aux portes de la mort, c’était déjà une très bonne nouvelle. Mais il avait l’air de s’en vouloir. Eet ça c’était moins bien. Le plus simple, c’était quand même de lui demander ce qui n’allait pas, eeet pourquoi il disait ça. En espérant qu’il arrive à répondre. Mais il avait l’air d’avoir fait d’énormes progrès, donc tu ne t’en faisais pas pour ça.
« ▬ On…Peut faire quelque chose pour ça ?Je…trouve pas que tu es…stupide. Quels problèmes ? Tu…beaucoup l’es aussi. Bien sûr ! »
T’allais pas te casser trois pièces plus loin non plus. Bon, oui, l’idée t’étais passée par la tête. Totalement. En même temps, comme ça t’étais certain que vous n’auriez rien à regretter après. Mais tu n’allais pas le laisser seul comme ça, en sachant qu’il allait peut-être mal et qu’il se prenait pour un problème. T’étais pas sans cœur non plus. Surtout pas avec lui. Surtout qu’il complimentait déjà ta nourriture, sans même l’avoir goûtée. Bon. L’odeur. Mais c’était déjà ça.
« ▬ Merci ! J’espère que pas seulement sentir bon et être bon aussi ! Si tu aimes, je…pourrai en faire plusieurs fois après pour toi. »
Ca t’avait fait plaisir, ce n’était pas le genre de choses qu’on entendait tous les jours. Et oui peut-être qu’il avait trop bu, mais il disait du coup ce qu’il pensait, non ? T’aurais bien aimé arrêter de rougir par contre, mais vu qu’il t’avait encore embrassé, sur la tempe cette fois-ci, rien du tout ne s’arrêtait, non. Encore moins face à sa proposition. Oui, bon, là par contre, il ne devait pas spécialement le penser. Même si ton cœur s’était accéléré, merci de sa non coopération.
« ▬ D’accord ! M-Merci ? Mais c’être un…grand projet, on pourra en reparler plus tard, pour que ce soit quelque chose de très très beau ? »
T’avais posé une de tes mains sur son genou, en t’accroupissant un peu pour être presque à sa taille. T’avais pas voulu le remballer. Eet si ça se trouvait vous pourriez en rire d’ici quelques semaines, oui.
« ▬ Je…reviens avec assiettes, d’accord ? »
De toute manière, tu resterais dans son champ de vision. T’avais été le plus vite possible, et t’avais gardé les deux assiettes lorsque tu t’étais assis à côté de lui, ce serait plus simple. Eeet tu le lui avais tendue en souriant.
Il était trop gentiiil. Beaucoup trop gentil et adorable et précieux. Tu savais pas comment c'était possible. Comment t'arrivais pas à l'admettre quand t'étais sooobre. T'étais nul. Vraiment. Eh baj tu t'étais tapé la tête pour la peine. Eh bah oui. Méchant non mais oh. T'avais envie de te frapper encore mais après t'allais paraître bizarre et tu ne voulais pas le faire fuir. S'il voulait fuir eh bah tu t'accrocherait à lui, voilà. Et tu t'excuserais en boucle. Au pire, vous n'y étiez pas encore, h e i n.
« Taper moi. Siii. Je nul. Je t'aime vraiment beaucoup mais je pas oser te parler. Nul. J'ai toujours été nuuul. Mais tu pas mériter ça. Tu mériter p-pleiiiin trucs chouettes. Pas nuls. Ahhh merci, ça me rassure beaucoup quand tu es là. »
Autant le lui dire oui, parce que c'était totalement vrai. Ca t'avait fait sourire, de lui parler un peu honnêtement comme ça. D'arriver à lui parler, surtout. C'était trop biEN. T'avais bien fait d'essayer d'apprendre le plus de trucs en anglais possibles. Très bien fait. Peut-être qu'il était aussi fier de toi. T'espérais. T'avais un peu fait ça dans cet espoir, aussi.
« Merci toi ! Je certain que ouiiii. Aah ça serait chouette ! Je sais pas cuisiner du touuuut. Tu trop fort. »
Clairement, c'était trop compliqué la cuisiiiine. Déjà que tu peinais à faire cuire des pâtes, hein. C'était vraiment adorable, la manière dont il rougissait. T'étais tout souriant, un sourire niais, parce que tu le trouvais vraiment trop adorable et touchant. T'avais juste levé une main pour lui caresser un peu la joue, doucement. Bon, t'allais arrêter de l'embêter aussi, parce que peuuuut-être que tu l'embêtais et que tu le gênais en fait. Mais il avait pas dit nON ? OH. Il était vraiment parfait.
« Oooh, de rien ! Oui, très grand. Oui ? Très beau mariage parfait. Mais juste nous deux, pas invités. Nuls, les invités. Beau mariage, avec plein de nourriture à manger, plein décorations. Mais plus tard, d'accord ! »
C'était une bonne idée. En reparler à tête reposée. T'avais posé une main sur la sienne, en le regardant faire, tout curieux et attentif.
« D'accord. Merci bea-beaucouuup.. ! »
Il était trop gentiiil ah. Par contre tu l'avais pas quitté des yeux. Sait-on jamais que la nourriture ne décide de l'attaquer ou quoi. Ah, ça sentait vraiment trop b o n. Tu lui avais souri aussi, tout bêtement, en prenant l'assiette. Et t'avais gouté tout de suite, pour voir. C'était trop b o n. Tu savais pas comment il avait fait mais c'était assez incroyable. Tu l'avais regardé une nouvelle fois, tout surpris et admiratif.
Aaah non mais n o n. T’avais pas envie qu’il commence à se frapper non plUS. Bon, même s’il n’avait pas trop l’air de vouloir recommencer, tu lui avais pris doucement le poignet pour qu’il évite de réitérer. Ne serait-ce que quelque minutes, le temps qu’il sorte cette idée de sa tête. Iiil avait déjà eu l’air d’avoir eu assez de bleus et de blessures comme ça dans sa vie que pour s’en rajouter hein. Mais c’était plus sûr comme ça pour le moment. Maiis tu ne pouvais plus t’empêcher de le fixer maintenant. En caressant un peu son poignet, un peu inconsciemment, mais t’avais pas envie de t’arrêter même en l’ayant remarqué.
« ▬ Non, non, pas taper. Non plus. A-Ah ?Je…t’aime beaucoup aussi, mais…parler c’est…Difficile de ça. Pas toujours, pas avec moi. Eet tu es chouette. Je reste…pas loin alors. »
Est-ce que c’était raisonnable de lui dire ce genre de choses. Sans doute pas. Mais t’avais envie de les lui dire en même temps, même s’il ne s’en souviendrait peut-être pas, ça faisait déjà du bien d’en parler un peu là tout de suite. Même siii il valait mieux éviter que vous ne soyez trop proches. En tout cas, tu pourrais le féliciter de ses progrès en anglais que ce soit maintenant ou un peu plus tard en fait, ça avait dû lui demander pas mal d’efforts.
« ▬ J’aime…beaucoup, c’était…mon travail. »
Autant parler un peu de toi en fait, qu’il te connaisse un peu mieux aussi. Même si c’était assez perturbant, en le voyant sourire comme ça. T’avais vraiment pas envie de t’éloigner maintenant, bravo. Tu l’avais un peu laissé te caresser la joue, avant de bouger un peu pour lui parler plus facilement.
« ▬ Oui ! Tu as bien raison. De toute manière on ne connaît pas beaucoup le monde ici. Si tu veux ! Oui comme ça, on prendre plus de temps et mieux organiser. »
Aah t’étais quand même content d’avoir réussi à dévier la conversation. Ce n’était pas plus mal comme ça. Tu lui avais encore un peu souri, avant de te relever pour aller chercher les assiettes. Bon, il n’y avait pas trop de sauce heureusement, il ne risquait pas de s’en mettre partout. Même s’il avait l’air de savoir la tenir. T’avais aussi goûté, ça pouvait être pas mal, een fronçant un peu les sourcils, ça manquait de quelque chose, maiis c’était passable. T’allais pas lui faire un exposé non plus maintenant sur tout ce qu’il y avait dedans.
« ▬ C’est…pas mauvais. Vous…manger quoi en Russie ? Très différent d’ici, non ? »
OOOoooh. Qu'est-ce qu'il faisait avec ton poignet, tu voulais encore te te t a p e r. Eh bah t'allait attendre qu'il soit distrait pour te retaper, attention. Mais il t'avait caressé un peu le poignet, et t'avais souri. C'était très agréable en fait. Et ça t'avaait totalement calmé et tu voulais plus te frapper non, ça ne servait absolument à rien.
« Mais siii. Taper. Vrai ? Je suis content alors ! Mais oui. Difficile. Parce que tu es vraiment très chouette. Je t'aime vraiment vraiment beaucoup. Merci.. ! Tant mieux. »
Ah oui, tant mieux. C'était certain, tant mieux. V r a i m e n t tant mieux. S'il s'éloignait de toi, t'allais crier. Voilà. Et p e r s o n n e ne voulait de ça, non. C'était nul, ça. Et t'allais sans doute lui péter les oreilles, c'était pas très gentil, donc t'allait éviter. Tu voulais juste qu'il ne pense à toi u'en b i e n. Tu savais pas trop si c'était possible mais du moins, t'allais essayer de faire en sorte que ce soit le cas. Comme tu pouvais, du moins.
« Oh ! C'est trrrooop bien ! Et trop intéressant! Trop gé ni a l. Moi chauffeur de taxi. Petit peu nul. »
Très même, mais de toute façon on s'en foutait vu que maintenant tu ne l'étais p l u s. Eeeh non. Plus du touuut. T'étais rien du tout, et t'avais touuut le temps que tu voulais. Jusqu'ici ça t'avait un peu saoulé mais au final ce n'était pas plus mal, maintenant que t'y réfléchissais un peu. Faudrait que t'y repenses encore. Mais pour le moment t'aimais b i e n.
« Ouiiii ! N o n. Nuls. Pas nuls, nous. Trop bien ! Hâ t e. Mais je dois trouver bague pour toi d'abord. Jolie bague. Comme tes yeux, jolis yeux colorés. »
O u i. T'aimais trop ses yeuuux. T'allais continuer de les regarder le plus possible. Parce que c'était assez fascinant. Et que t'arrivais pas à t'en empêcher, donc t'espérais quand même que ça ne le dérangeait pas trop. Enfin t'avais fini par commencer à manger, de toute façon. Et t'étais toujours impressionné par à quel point c'était b o n. T'allais quand même essayer de manger lentement, pour ne pas être malade.
« Pas mauvais duuu tout ! Trop b o n. Oh. Pas trucs très bons. Oui ! Poisson, beaucoup poisson, mais aussi soupes, pommes de terres.. Des choses cooonsis-... Consitance, pour aider dans froid. Surtout nord de la Russie, froid. Et beaucoup de poissons, donc pas cher. Et Islande ? Plus varié ?»
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