What the hell are you waiting for ? C’était quand même dommage, et très frustrant dee ne pas pouvoir parler comme tu voulais là maintenant, ni même de le comprendre. Comment est-ce que ça pouvait soi-disant être ton âme sœur si vous ne pouviez même pas converser en fait, ne serait-ce que savoir comment il se sentait exactement. C’était un minimum important, non ? Et bon, même avec toute la bonne volonté du monde, et la meilleure, tu ne serais absolument pas arrivé à apprendre le russe aussi rapidement. Même en un an, tu doutais pouvoir le faire, même si techniquement, t’avais le temps. Juste quelques mots comme ça, ça passait, mais devoir apprendre la grammaire s’il y en avait une, les conjugaisons, et tu ne savias pas quoi d’autre, ça serait pire que tout. Tu te prendrais juste la tête comme avec les moindres mots que tu pouvais croiser. Tu te contenterais des gestes aussi pour le moment, voilà tout. Tu te serais même presque endormi avec sa main dans tes cheveux, tellement c’était relaxant. Tes lunettes avaient légèrement glissé vers le bout de ton nez. Et bien qu’elles y restent si elles y étaient bien. Tant qu’elles ne tombaient pas par terre et que tu risques de marcher dessus.
Enfin, t’aurais peut-être pas dû te lever, ou en tout cas pas aussi vite. Mais t’étais bien mieux installé maintenant, même si t’avais eu l’impression de faire l’exercice d’une vie entière là. Eet t’avais l’impression que tes mains bougeaient toutes seules aussi. Sans que tu puisses vraiment les retenir, étant donné que sans t’en rendre compte, uun de tes doigts était allé lui caresser l’arête du nez. Mais c’était d r ô l e, oui. Il t’avait remercié aussi, tu ne savais plus trop pourquoi, mais t’avais souri, parce que c’était toujours agréable quand quelqu’un nous remerciait, oui. Qui plus est, il avait très visiblement accepté ton c â l i n. T’avais été un peu surpris en sentant sa main, mais t’étais juste tellement b i e n maintenant comme ça. C’était vraiment agréable juste d’avoir un contact humain qui ne se limitait pas à une poignée de main ou un bonjour. T’avais pas pu t’empêcher de te serrer contre lui, pas trop fort non plus, maiis pour être encore mieux installé et lui faire un câlin digne de ce nom. T’avais un peu plus souri aussi, en posant ta tête sur son épaule tiens.
T'allais même faire quoi pendant un an, ici ? Parce que vous aviez pas à travailler. T'avais pas tes chiens. T'avais vraiment absolument aucune idée de ce que t'allais pouvoir faire pour t'occuper, à part boire. T'avais pas de passion, et tu peux quand même pas boire comme un trou tous les jours pendant un an. Tu doutais de ta survie si jamais tu faisais ça, ouais. Enfin ça serait certainement plus marrant que de ne rester à n'absolument rien faire. Enfin bon. T'espérais au moins pouvoir faire ça une fois par semaine. Parce que t'étais bien. Et qu'étonnamment la présence d'Edvard ne te dérangeait absolument pas, alors que t'avais tendance à préférer rester seul et tranquille quand tu buvais. Il n'était pas chiant, en fait. Vraiment pas. Et pour le moment il était juste marrant. De toute façon, vu que t'allais devoir cohabiter avec lui, autant essayer de ne voir que les points positifs. Surtout que même en réfléchissant, à part la barrière des langues, tu voyais pas vraiment de point négatif.
Généralement, la plupart des gens avaient tendance à t'éviter. Mais c'était pas son cas, non. Peut-être que c'était parce qu'il ne te connaissait pas encore bien. Ceci dit tu le connaissais pas plus que ça non plus, et tu l'aimais assez bien aussi pour le moment. C'est sûr que s'il t'avait jamais personnellement fait chier, t'allais pas le détester sans raison. T'avais un peu louché sur son doigt, vaguement amusé. En vrai t'avais vraiment aucune idée de ce qui se passait hein, mais t'avais l'impression d'aller bien donc c'était le principal. T'étais bien. Ca faisait vraiment pas mal de temps que t'avais pas serré qui que ce soit contre toi, et t'aurais pas pensé que tu trouverais ça aussi agréable. Tant qu'à faire t'allais retourner un peu caresser ses cheveux, en gardant les yeux fermés.
What the hell are you waiting for ? T’y réfléchissais assez souvent, à ce que t’allais bien pouvoir faire maintenant. Tu t’étais résigné à ne pas contacter qui que ce soit d’extérieur. T’avais essayé pourtant. Un peu trop de fois peut-être. Mais en même temps, t’avais toujours été le genre de personne à avoir peur de l’abandon, alors le causer, c’était impensable pour toi. Tu t’en voulais de ne pas pouvoir laisser ne serait-ce qu’un seul message, nouvelle, ça te déprimait pas mal aussi d’ailleurs. Pourquoi. Juste pourquoi vous. Ca n’avait pas vraiment de sens. Ca n’en avait même aucun. Tu ne savais même pas comment t’allais faire pour essayer d’avoir un semblant de vie normale. Ca ne devait pas être possible ici, non. Puis au moins, t’étais pas tout seul, livré à toi-même. Ca aurait été pire que tout sans doute. Ca te permettait aussi visiblement de tenter de nouvelles expériences.
Peut-être pas la meilleure, certes, mais t’étais certain qu’elle n’était pas spécialement mauvaise non plus. Et apparemment, ça te permettait de te rapprocher de Piotr donc bon. T’étais plutôt content. Même très. T’avais bien cherché un moyen grâce auquel vous pourriez vous rapprocher, mais ce n’était pas si facile que ça. Et bien malgré lui, le brun semblait avoir trouvé. T’aurais vraiment pu te passer de ce doigt, oui mais soit, ça avait été tout aussi drôle de le voir loucher. Bon, maintenant tu ne pouvais plus trop le voir comme ça, mais ça avait un côté rassurant d’être près de lui, de s’imprégner de son odeur, ou en tout cas du sweat qu’il portait. Tu savais vraiment pas ce qui se passait, mais tu ne t’étais jamais senti aussi bien en étant ici. Un peu dommage qu’il t’ait fallu boire pour ça, mais t’étais quasiment certain que ce n’était pas spécialement grâce à l’alcool, mais plutôt la proximité de ton colocataire. T’avais voulu aussi lui caresser un peu les cheveux, parce que ça devait être assez doux, mais t’avait totalement eu la flemme de lever ta main, alors tu t’étais contenté de caresser un peu sa nuque du bout des doigts.
Eh bah oui, t'avais décidé de reprendre un peu d'alcool. A la bouteille, de préférence, c'était vraiment plus facile à faire. Et plus rapide pour sentir les effets de l'alcool. T'avais l'impression que c'était nécessaire. Et puis de nouveau, t'avais tendu la bouteille à Edvard. Juste pour savoir s'il en voulait, t'allais pas non plus le forcer à boire hein, surtout s'il tenait pas trop hein. Tu savais pas comment gérer les comas éthyliques.Tu savais juste que t'en avais déjà fait un et que ça t'avait pas amusé non, vraiment pas. Mais normalement, vous en étiez tous les deux bien loin.
Pas physiquement parlant, non. Là, vous n'étiez pas loin du tout, t'avais même très rarement été aussi proche de quelqu'un. Parce que t'avais pas énormément d'amis, encore moins d'ami proches, et personne n'était du genre à faire des câlins. Il comprenait, il n'était pas comme ça non plus. C'était dommage, parce que c'était vraiment agréable. Du moins ça l'était actuellement. T'étais juste un peu confus. Tu comprenais pas trop en fait, s'il te faisait en quelque sorte des avances ou non. Parce que vous ne parliez pas, vous ne pourriez pas vous comprendre de toute façon. Et tu ne voyais pas ses yeux, donc tu ne pouvais pas non plus essayer de deviner à quoi il pensait. Si c'était le cas ça ne te dérangeait pas vraiment non, pas du tout même, parce que pour le moment tout était vraiment super agréable, tu venais de frissonner. Et puis t'étais pas du tout fermé à ce niveau là, hein. Sinon t'aurais pas hésité un peu avant de laisser une de tes mains quitter ses cheveux pour aller se glisser sous son haut, dans son dos. De toute façon si ça ne lui plaisait pas il pouvait toujours te taper ou te pousser. Ou juste protester en fait. En tout cas ça te plaisait bien, à toi.
What the hell are you waiting for ? Aah, il buvait encore. Grand bien lui fasse, oui. Il savait ce qu’il faisait. Enfin, t’espérais parce que t’étais pas en état, du tout, pour le gérer. Bon, s’il vomissait, oui, tuuu pouvais gérer. Tu pensais. Essayer de l’aider à aller jusqu’aux toilettes si jamais. Tu risquerais aussi de tomber au passage, mais soit. Le principal, c’était que tu l’aides, non ? Aah. Il t’avait tendu la bouteille. T’avais même pas hésité avant de la prendre en remerciant encore une fois. Ah bah c’était pas mal de boire ça comme ça, directement à la bouteille. Tu ne savais pas ce que t’essayais de faire, parce que ta descente laissait à désirer, oui. Mais t’essayais au moins. T’avais un peu grimacé, mais au moins, tu ne t’étais pas étouffé cette fois-ci. C’était un grand avancement, o u i. Au pire, tu te disais que ça ne te ferait que tourner un peu plus la tête. Ca ne serait pas spécialement grave, ni mal.
T’avais pas envie que quoique ce soit, ne soit mal là tout de suite. Parce que t’étais trop bien. Tu voulais plus bouger, eeet t’avais pas à bouger en fait non plus. Sauf pour un peu mieux t’installer contre lui en le serrant un peu plus, et en écrasant sans doute à moitié ta joue contre son épaule, oui. Mais c’était beaucoup trop confortable. C’était même mieux que tout actuellement. Et il avait l’air d’apprécier aussi, alor que demander de plus ? Finalement, ce n’était pas plus mal là tout de suite de ne pas spécialement parler. Parce que t’y serais pas arrivé. T’aurais sûrement dit n’importe quoi. Alors que là, t’avais juste à profiter du câlin et continuer de le caresser distraitement. Aah. C’était vraiment agréable ça. Ses mains étaient un peu froides, mais ce n’était pas plus mal vu que t’avais trop chaud. T’avais un peu soupiré de bien être, et t’avais un peu embrassé son épaule. Pas très pratique à travers le tissu là, mais soit. T’avais quand même changé la position de ta tête pour lui embrasser la joue t i e ns. Et lui sourire aussi. C’était quand même important, parce que t’en avais envie et qu’au moins c’était un bon indicateur de si tu te sentais bien. En fait, t’avais aussi envie de l’embrasser sur la tempe, ou le menton, un peu partout, eeet c’était ce que t’avais fait d’ailleurs.
AaaAAAH Il avait accepté la bouteille. C'était vraiment quelqu'un de cool. Tu savais pas s'il aimait l'alcool ou quoi, mais il avait l'air de faire des efforts. Il avait l'air de faire pas mal d'efforts en tout, en fait. Déjà pour le bonsoir de tout à l'heure, t'avais pas oublié, et maintenant que t'avais bu tu trouvais que ça avait été encore plus sympa que tu ne le trouvais tout à l'heure. Tu connaissais peu de gens capables de faire des petits efforts tout simples et gentils comme ça. La preuve, t'avais pas été foutu de le faire toi. Et tu t'en voulais encore plus qu'avant, maintenant. Alors lui lui avais vraiment souri, un grand sourire, t'en faisais rarement des comme ça. Ne serait-ce que pour le remercier. Même s'il était un peu tard, tu le remercierai encore plus tard. Et mieux que cA.
T'étais toujours aussi bien, là. Vraiment bien installé. Il avait l'air bien aussi, donc t'osais pas trop bouger. Tu t'étais juuuste un petit peu plus étalé, normalement ça serait aussi plus confortable pour lui. T'avais l'impression d'avoir bien fait de glisser ta main ici, parce que ça te la réchauffait et iil n'avait pas l'air de déprécier. Peut-être qu'il ne s'en n'était pas rendu compte, en fait. Mais peut-être qu'il avait soupiré suite à ça. Tout était vraiment vague et plus compliqué, avec l'alcool. Tu ne savais même pas pourquoi t'étais aussi bien. En temps normal, ça t'aurait trop saoulé les petits bisous là. Mais là, ça te saoulait même pas un peu. T'aimais bien et c'était relaxant. Peut-être qu'au final c'était pas faux. Que c'était vraiment ton âme-soeur, cet Edvard. T'en savais vraiment rien, vu que tu croyais pas à ce genre de merde. Mais c'était quand même bizarre que tu veuilles plus le lâcher alors que vous ne vous connaissiez que depuis une semaine et que vous ne parliez jamais. C'était vraiment curieux. Tu le quittais plus des yeux, maintenant. Pourquoi il avait un beau sourire, aussi. Wow, quel bel homme. Non mais en vrai maintenant t'étais persuadé que vous étiez faits pour être ensemble, tu savais pas pourquoi. Mais si ton corps avait décidé tout seul de mettre une main sur sa joue et de l'embrasser, longtemps en plus, sans que ton cerveau ne donne son accord, c'est qu'il devait y avoir une raison.
What the hell are you waiting for ? Faudrait peut-être maintenant que t’arrêtes de boire quand même. Histoire de ne pas être malade après. T’étais quand même bien placé pour savoir qu’on pouvait facilement l’être en ingérant quoique ce soit. Et t’avais pas spécialement envie de lui vomir dessus. Non, t’avais pas du tout envie même. Il ne le méritait pas. Déjà qu’il voulait bien partager son alcool, t’étais sûr que tout le monde ne l’aurait pas fait à sa place. Faudrait que tu lui fasses découvrir aussi des trucs. Tu ne savais pas très bien quoi. La première chose qui tevenait en tête, c’était bel et bien la cuisine. Peut-être un peu trop simple et ça ne le fascinerait peut-^tre pas plus que ça, mais soit. Tu pourrais essayer. Aah, tes sacs d’ailleus. Et bien, ils resteraient là encore un temps.
Tu voulais juste rester là eet en plus il s’était légèrement étalé, donc tu pouvais en faire de même.Tu pensais être déjà au mieux, mais visiblement tu t’étais t r o m p é. Bon, en fait t’étais à moitié grimpé sur lui du coup. T’espérais que ça n’allait pas le déranger, parce qu’il était encore plus confortable que le fauteuil, oui. C’était assez fascinant, comme sa main, son visage, absolument t o u t. T’avais un peu bougé la tienne d’ailleurs, pour lui caresser l’épaule en la passant aussi sous ses habits. En tout cas, c’était du temps on ne peut plus qualitatif là. T’en étais certain. T’avais commencé à le regarder aussi, t’aimais bien juste son regard, et son visage aussi. Tu pouvais le détailler aussi. Il était assez fascinant, tu ne savais pas comment t’avais pu faire pour ne pas te rendre compte avant qu’il était aussi beau, particulier. T’avais aucune idée de ce qui se passait exactement, et tu t’étais attendu absolument à tout, sauf à ce baiser. Mais avant même que tu réfléchisses à ce que t’allais faire, t’étais déjà en train de le lui rendre, fallait croire que t’avais eu un regain d’énergie, parce que pour le coup, ta main s’était vraiment retrouvée dans ses cheveux, et que t’y mettais plus que du tiens dans ce baiser.Alors que tu ne le connaissais pas plus que ça, non. Maisl à, ce n’était pas spécialement un problème. Tu ne le considérais pas comme un inconnu non plus en fait. Tu ne savais pas du tout commnt le qualifier, mais ce serait positif. Maiis, face à son compliment, t’avais un peu rougi, en souriant, encore. Mais tu n’y arrivais pas, à ne pas le faire.
« ▬ Ehe, comme toi ! »
T’avais gardé ta tête près de la sienne, t’étais certain aussi que ton cœur s’était un peu emballé en croisant son regardTu ne comprenais vraiment rien à ce qui se passait là. Tu comprenais juste que c’était agréable et ça te suffisait là tout de suite, sinon tu ne l’aurais pas embrassé à ton tour, en laissant ta main libre s’installer sur sa taille.
Pour une fois dans ta vie, t’avais envie de faire des efforts. C’était pas le cas tous les jours, parce que généralement t’avais pas de raisons de le faire. Mais là t’en avais une. Tu savais pas trop comment faire, mais tu pourrais commencer par des trucs simples. Comme avoir eu la foi de te lever pour l’aider à ranger les courses. Mais vu qu’il avait l’air d’avoir abandonné aussi pour le moment, tu l’aideras bel et bien plus tard. Aller faire les courses avec lui peut-être, ça pouvait être intéressant si vous parliez pas là même langue, ça vous apprendrait peut être pas mal de choses. Tu savais pas, mais tu voulais vraiment faire au moins un minimum d’efforts. Tu pouvais le faire, c’était pas incroyablement compliqué non plus. Du moins t’en avais l’impression. Tu verrais bien.
Parce que pour le moment t’étais pas apte à faire grand chose. T’avais l’impression que tu pourras t’endormir ici et maintenant. Mais tu voulais pas, en tout cas pas maintenant. Tu voulais continuer de l’observer et d’essayer de comprendre ce qui se passait. Tu t’étais décidé à l’embrasser oui, et même si t’étais pas sûr que ça se faisait, t’avais pas l’impression que ce soit une mauvaise idée du tout. Et tu le regrettais pas. Il y avait répondu en plus, et avait mieux réagit que tu ne l’aurais espéré. Ça faisait juste tellement de b i e n. T’aurais presque eu envie de recommencer tout de suite, mais il avait parlé aussi. Il était vraiment gentil, c’est fou.
« Merci beaucoup. »
Ça non plus c’était pas dur à dire, et en plus de ça ça t’avait un peu fait sourire à nouveau. T’avais vraiment pas voulu le quitter des yeux, t’étais bien à le fixer en souriant un peu, mais il avait pris les devant pour aussi t’embrasser et t’avais pas pu t’empêcher de fermer les yeux pour mieux profiter. C’était agréable, et alors qu’une de tes mains s’affairait toujours à caresser ses cheveux, l’autre qui était dans son dos avait dévié pour aussi se poser gentiment sa taille, en le serrant un peu. Tu comptais plus du tout le lâcher maintenant.
What the hell are you waiting for ? Et si cette histoire d’âme sœur était totalement vraie en fait. T’y connaissais rien à la science, aux recherches qu’ils pouvaient faire, et encore moins aux résultats facilement obtenables ou non. Ou alors tu te disais juste ça, parce que t’avais pas encore l’air de l’exaspérer. Normal en même temps, tu n’avais pas autant parlé que d’habitude, c’était peut-être bel et bien ça ton plus gros problème avec les autres, mais tu aviserais bien plus tard. Ici, t’avais pas juste envie de profiter de cette nouvelle vie juste avec toi-même. Tu te disais que c’était l’occasion de lui faire découvrir de nouvelles choses, même mutuellement. Tu pourrais lui proposer de sortir la prochaine fois que t’aurais envie de te balader. Il repérerait certainement des endroits auxquels tu ne penserais pas. Et puis tant qu’à faire, vous aviez un temps libre interminable devant vous, alors autant ne pas rester chacun de son côté et en passer une partie ensemble, ce serait nettement plus sympa.
Surtout que ça commençait plutôt pas mal. Même très bien. T’allais pas chercher plus loin que le fait que t’étais extrêmement bien ici. Surtout depuis qu’il t’avait embrassé, oui. Ca avait quelque chose de vraiment grisant. T’étais peut-être en train de faire une grosse connerie, mais t’avais pas du tout envie de le repousser, t’avais surtout envie de rester contre lui. De le serrer un peu plus, parce que t’avais l’impression que c’était trop beau, beaucoup trop pour la situation dans laquelle vous étiez actuellement. Mais tu ne pouvais pas non plus totalement imaginer ce moment, alcool ou non. Ca faisait du bien aussi d’entendre sa voix, même si ce n’était que deux mots. Comme de voir son sourire. T’avais un peu frissonné en sentant sa main se déplacer vers ta taille. Qu’elle soit là ou dans ton dos, c’était vraiment agréable. Elle avait l’air grande et ferme, t’aurais bien été la caresser, mais t’avais pas envie non plus d’arrêter de le caresser en remontant légèrement ta main, et son haut par la même occasion.
Ahah. T’avais presque envie d’aller ranger les courses maintenant, pour lui montrer que t’étais prêt à faire des efforts pour lui. Pourquoi pour lui, t’en savais rien. Est ce que tu serais prêt à faire la même chose s’il s’agissait de quelqu’un d’autre ? Jusqu’ici t’étais persuadé que ce truc d’âmes sœurs était juste tiré au sort, aléatoirement. Que ça pouvait pas être possible. Mais même en ayant bu, t’avais jamais été aussi motivé à faire quelque chose pour quelqu’un. Faudrait que t’y réfléchisse plus sérieusement. Mais t’avais pas envie de réfléchir maintenant.
T’avais juste envie de rester ici, avec lui, contre lui. D’être au plus près possible de lui. Peut être que c’était juste que t’avais besoin de contact physique. Que t’en avais pas eu depuis super longtemps, que c’était juste physique. Mais t’en avais pas l’impression, non. C’était plus que ça. Vraiment plus. Tu voulais juste pas le lâcher non. Et tu voulais quand même continuer de l’embrasser oui. Parce que c’était agréable, tu pouvais pas le nier, tu pouvais pas t’arrêter non plus. Surtout qu’il n’avait pas l’air de vouloir arrêter quoi que ce soit non plus. C’est vrai que c’était pas une mauvaise idée, de remonter ton haut. T’avais vraiment super chaud. T’étais habitué à avoir froid, du coup t’étais un peu mal depuis quelques jours, à avoir chaud tout le temps. Là c’était pire, mais en même temps ça te dérangeait moins. Quoi qu’il en soit, tu t’étais décidé à lui déboutonner sa chemise. T’aimais p a s les chemises, et à un moment t’arrivais même plus à enlever les boutons donc t’avais abandonné, mais maintenant t’avais assez de place pour glisser tes deux mains sur son torse. C’était tellement agréable. Tout doux et chaud, ça t’avait fait soupirer de contentement.
What the hell are you waiting for ? Jusqu’ici, t’avais pas vraiment fait attention à lui, enfin si, t’avais essayé d’engager la conversation à quelques reprises, sans grand succès. En même temps, c’était plutôt difficile avec votre anglais respectif. Mais en fait, tu ne l’avais jamais vu sous cet angle. Tu n’avais pas envisagé pouvoir être aussi proche de lui, ou en tout cas certainement pas maintenant. Mais t’avais pas seulement l’impression d’être uniquement proche de lui physiquement. T’étais quelqu’un d’assez tactile, certes, mais pas à ce point-là. Heureusement d’ailleurs, ça t’aurais sûrement rapporté des problèmes à partir d’un moment.
T’avais l’impression que malgré cette barrière de langue, il te comprenait. Enfin, c’était de toute manière le cas, même si tu ne pouvais pas savoir ce qu’il avait vécu, vous étiez totalement dans la même merde maintenant. C’était déjà rassurant de savoir ça. Ca l’était encore plus de pouvoir le toucher, d’avoir quelque chose de concret. T’aurais sans doute du te sentir mal ou coupable, mais là tout de suite, t’en avais pas la moindre once. Tu ne t’en portais pas plus mal. T’avais tellement peur d’être oublié, de te retrouver seul et sans rien. Mais il était là. Il était là, et t’avais clairement envie de passer du temps avec lui, visiblement de l’embrasser aussi, ses lèvres étaient particulièrement chaudes, et t’aimais bien aussi la sensation que laissait sa légère barbe.
Eet c’était une très bonne idée que t’enlever cette chemise, ou du moins essayer.T’avais un moment retiré une de tes mains pour pouvoir t’occuper des derniers boutons, et juste l’enlever, ce serait plus pratique. Plus confortable aussi, que ce soit de sentir sa peau contre la tienne, ou ses mains sur ton torse.T’avais un peu regardé ses yeux, franchement d’un beau bleu, et t’avais reposé ta main sur sa joue, pour la caresser un peu, avant de l’embrasser une nouvelle fois, assez longuement. Eet te recoucher complètement sur lui quelques secondes plus tard, en bougeant un peu la tête pour pouvoir lui embrasser le cou.
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