les rp abandonnés

cher lecteur, la partie une se trouve içi):

Quand il me répondit simplement « D’accord. ». C’est peu être idiot mais, j’ai senti mon coeur battre un peu plus fort, je ne m’attendais pas à entendre autant de miel dans sa voix, un « daccord » d’une telle douceur. Je ne sais pas si c’est le temps qui veux ça mais j’ai les joues en feu, Renn, je ne peu le nié, me fais énormement d’effet, comment un simple « d’accord » pouvait etre aussi sexy ? Je ne serai pas dire pourquoi, ni comment, mais d’un simple mot aussi banale qui plus est, il est capable de renouer ma confiance avec les hommes. Il y a une période de ma vie dans la qu’elle je vouais une rage farouche dans les hommes, une envie de les exterminer tous. Ses monstres qui passe a décider qui je dois épouser, le nom de mon poney, si je mérite d’etre giflée, limite même, a décidé quand et combien de temps j’ai pour la grosse comission. Renn semble avoir le pouvoir de guerrir mon coeur, il me faisait déjà sourire a notre rencontre, on aurait dit un petit éccureil perdu tout mignon avec ça couleur de cheveux.

- « Si je trouve des noisettes, je vais lui en offrir » Je me mis a sourire interieurement à l’idée de voir Renn manger une noisette du bout des incisives en regardant frénétiquement de gauche à droite si un prédateur ne l’observait pas !

Je me dirige vers un petit chemin qui longe la plage, suivant docilement mon guide. Les mouettes accompagnent notre promenade, parfois le feuillage laissait apparaître un bout de plage. On y distingue alors des enfants jouant a faire des pâtés ou encore un chien sauté très haut, tout heureux d’avoir attrapé un freesbee qu’un homme lui lançait en riant de cœur.

- « Bravo  SPIKE !!! » l’homme riait tellement, j’ai eu tout de suite le coeur en fête !

Une femme, sous parasol écoutait la radio, Sindety FM d’aprés ce que j’ai crus comprendre. Soudain, de la bruyère, offre au petit chemin, une délicieuse odeur. Yeux clos, je me laisse bercée par se moment magique.

Renn à mes cotés, je ne peu m’empêcher d’admirer son dos, il est si beau. Il ouvre la marche pour moi, je n’ai qu’a le suivre. Se qui m’impressionne, c’est ça faculté de résister au soleil, d’accord il à un teint hallé mais quand même ! On est en période caniculaire d’ailleurs il risque fort avec les heures qui va passer de se prendre un méchant coup de soleil. Je n’ai hélas que mon sac à dos et ma serviette à lui proposer comme moyen de protection. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, je n’ai même pas pu acheter d’eau fraiche.

- «  ONA ZNAYET !!! » je me maudit de ne pas avoir pris de bouteilles d’eau, levant la tête au ciel, nous n’étions pas encore midi mais déjà le soleil frappait fort, canicule oblige. La soif ne me tiraillais pas encore mais je me dis que Renn devait avoir une sacré soif, il n’a rien bu. Ca m’inquiete un peu je dois l’avouer, mais je n’osais pas encore le déranger, il adorait le silence.

Je regarde ma main, je sens encore son pouce faire pression avec tellement de tendresse collé a mon propre pouce, je sourit d’un air niaise, je sens qu’il y a ue un petit quelques chose de mon coté. Je ne sais pas si pour lui ça à été pareil ou non, mais pour moi en tout cas, il y a eu un déclic. Je ne sais pas encore si c’est de l’amour ou non mais une chose est clair c’est un sentiment très fort.

Je me rend compte combien, il est insouciant et intrépide, un « carpe diem » dans la plus pure des traditions, il est tellement intéressant, une soif de vivre très puissante à l’air de se dégager de lui. Je suis là entre un de pester contre moi pour un oublis en eau alors que lui, lui n’a même pas de t shirt et pourtant, il s’en fiche. J’aimerai tellement être comme lui. Avoir cette faculté de dire « on y va, mais ou? On le saura en le voyant ». Je le trouve décidément intriguant et intéressant. J’aime sa façon de voir la vie. Étrangement, il ne dégage plus la même aura que tout à l’heure. Serait t’il agoraphobe? Il était tellement paniqué, il n’osait pas même m’accompagner sur cinq mètre, c’était trop loin de son arbre. Maintenant, il gambade. Il à l’air de se détendre, je suis si heureuse de le voir aussi bien dans sa peau, mon écureuil.

Perdu dans mes pensées, mes pas se faient de plus en plus lent au point de percuter un cailloux. Ma marche désiquilibré, je sens mon corps partir comme si la nature elle même voulait rigoler et me faire un croche pied. Je me sens alors partir en avant de plus en plus, mes mains automatiquement, par réfléxe, font l’avion afin de m’eviter de me cassetr le cou. Je me suis aussitôt mise a sautiller sur mon pied d’appuie, le corps entreiner en avant, je me suis mise à courir pour me rééquilibrer, me retenant a se que je peu.

Agrippée a Renn de tout mon poid, je me suis aussitôt remise en marche en rougissant de honte.

- « pardon… je… j’ai été maladroite, je… sa va ne t’en fais pas… je suis trop dans mes pensées pardon Renn .»


Je me suis mise immédiatement a boiter quelques mètres, à coté de Renn, m’empechant de retourner dans mes pensés. La douleur n’avais rien d’alarmant. Je tente comme je peu de ne pas lui montrer que j’ai mal, toute fois, mon pied à du mal a soutenir mon poid, je grogne un peu mais je fais avec. Pour me faire oublier ma douleur, je décide de me concentrer sur le paysage au lieu de lui et de m’imaginer qu’on finira ensemble ou une idiotie pareil. Je pense pas qu’il soit enclun a aimer une femme comme moi, d’accord je suis jolie, mais je suis blonde et tout ce qui va avec. Le cailloux m’en soit témoin, je suis une vrai idiote. Je sais que c’est la canicule et pourtant, pourtant je ne prend même pas d’eau… Je suis…

- «  tait toi Eyden, tu es avec un beau mec, profite un peu! Arrête de te torturer serieux tu saoules ! » Une fois de plus, je peste contre moi, pour ne pas changer. Je souris a Renn, je ne sais pas si il ma vue, mais se n’est pas grave.

Je me rend compte combien j’ai faillit me faire terriblement mal, nous avions depuis peu descendu un escalier à même la falaise, couvert de sable. Je me serais prise les pieds dessus, j’aurais pu me faire mal, voir même subir le coup du lapin. Je souffle pour me rassurer quand scrutant l’horizon. Enfin, la mer était qu’a quelques mètres. Les grains de sable crissent sous mes baskets. Je n’ai qu’une envie, me déchausser pour profiter des petits grains massant la plante de mes pieds. Cette idée me fait l’effet d’une bombe, d’une obcession.

- « attend deux minutes. S’il te plait Renn, je ne peu pas résister.»

, je retire ma chaussure droite, sans mettre le pied au sol je retire ma chaussette. J’ai faillit m’écrouler sur lui, mais par chance, ma cheville me lance moins. Une fois fait pareil avec la gauche, je garde mes chaussures à la main et reprend la marche. Je me demande encore où il souhaite m’enrêner, je trouvais ça à la fois excitant et romantique. Je ne peu m’empêcher de penser si il est ainsi avec toutes les femmes ou suis je privilégier ? En quoi l’étais je d’ailleurs ? Je ne laisse, quoi qu’il en soit, rien paraître de mon interrogation. Le sable taquinait mes orteils, c’était tout simplement divin, il roulait et me massait a chaque pas. C’était un peu chaud mais bon encore acceptable.

J’ai soudain eu peur. Renn soudain, pointe devant moi son doigt vers l’horizon désignant la falaise droit devant au loin

- « On pourrait aller là-haut ? »


- « INCROYABLE IL PARLE !!!! » me hurlais je dans la tête ! j’aime sa compagnie mais elle est peu etre un poil trop reposante, j’aimerai tellement qu’il s’impose un peu plus !

- « Ou ? Tu veux aller EN HAUT  de la falaise ? Tu penses qui a un chemin ? Ca peu etre dangeureux de passé par la falaise même, je suis un peu…. Nulle en alpinisme, on devrait plutot revenir sur nos pas et passé par la route non ? Mais bon on peu aller au pied de la falaise et voir comment ca se présente a la rigueur non ? » Soudain je m’arrête de parler, je me rend compte que j’etais encore entre un de débiter tout un flot de paroles, il ne faut pas s’étonner si il ne souhaite pas me parler aprés. J’attendais sa réponse avec un grand interet, écoutant les vagues chanter pôur moi, je fais crisser le sable entre mes doigts de pieds. La haut serait tellement romantique ! Mais j’ai tellement peur qu’on y arrive pas ! Rien ne garenti qu’il y ai un acces facile. j’ai hate de connaître la suite du programme !

Les joues d’Eyden rosissaient quelque peu. Elle semblait touchée par la douceur de Renn. Ils marchaient ensemble tous les deux, et croisèrent quelques personnes, qui ne leur prêtèrent que peu d’attention. Tout le monde semblait tranquille et nul n’avait remarqué le jeune homme comme étant un intrus.

A deux pas derrière lui, Eyden restait silencieuse, pensive sans regarder où elle mettait les pieds, et soudain elle heurta un caillou. Son corps partit brutalement en avant, avant que Renn ait pu réagir, ses mains se raccrochèrent alors avec force à lui, elle était suspendue à lui de tout son poids. Manquant de tomber à son tour, il parvint à retrouver son équilibre de justesse. Posant ses mains au niveau des côtes d’Eyden, il l’agrippa fermement, et la souleva avec force, la hissant de nouveau sur ses pieds.

- « pardon… je… j’ai été maladroite, je… sa va ne t’en fais pas… je suis trop dans mes pensées pardon Renn .»

- « Ça va tu es sûre ? »

S’assurant qu’elle avait retrouvé son équilibre, il la lâcha.

- « Ce n’est pas grave. »

Renn caressa brièvement son bras pour la rassurer. Il mourrait de soif et fit pivoter son sac à dos pour en sortir une bouteille d’eau et boire longuement de l’eau fraîche. Il se sentit aussitôt mieux. Il était pensif. Il venait juste de rencontrer Eyden, mais ce qui venait de se passer le faisait réfléchir. Ce qu’il allait dire allait lui coûter, d’une certaine façon. Une promesse. Il espérait qu’il aurait l’énergie nécessaire pour la faire et surtout pour la tenir dans le temps. Il se l’était déjà promis en lui-même, et il sentait qu’il était celui qui devait faire et tenir cette promesse pour Eyden.

- « Quel que soit le nombre de fois où tu tomberas, je t’aiderais à te relever. Tu peux t’appuyer sur moi. »

Ils recommencèrent à marcher, la jeune femme boitant un peu, Renn passa alors un bras autour d’elle pour la soutenir, en se demandant s’il ne serait pas approprié de s’arrêter. Ils avaient tout de même descendu l’escalier qui menait à la plage.

- « attend deux minutes. S’il te plait Renn, je ne peux pas résister.»

Elle se dégagea alors pour enlever ses chaussures, sans s’asseoir ou s’agenouiller pour cela, manquant de nouveau de s’écrouler sur son ami. Il y avait aussi quelques galets sur la plage, aussi il n'aurait pas fait de même, et Eyden devrait surveiller où elle marchait pour ne pas se faire mal. Quand il lui désigna la falaise un peu plus loin pour lui proposer d’y aller, Eyden s’exclama :

- «  Où ? Tu veux aller EN HAUT  de la falaise ? Tu penses qui a un chemin ? Ça peut être dangereux de passé par la falaise même, je suis un peu…. Nulle en alpinisme, on devrait plutot revenir sur nos pas et passé par la route non ? Mais bon on peu aller au pied de la falaise et voir comment ça se présente à la rigueur non ? »

Souriant, Renn secoua la tête.

- « Non, il n’y a aucun danger, ce n’est pas très escarpé. Tu n’auras qu’à marcher juste derrière moi, mais si tu as trop mal au pied, on peut aussi s’arrêter là et rester sur la plage. »

Respirant doucement, il se sentait calme, le son des vagues était apaisant et lui rappelait sa vie passée, son enfance dans l’atelier de couture, sur le port. Son habilité à coudre lui avait été utile sur le bateau, lorsque il fallait réparer le gréement. Voguer sur les flots avait été agréable, enivrant. Il avait eu l’impression d’être les voiles elles-mêmes, elles étaient les ailes du navire, et les siennes. Il s’était senti plein d’énergie, le cœur plein de force, alors que le bateau caressait la surface des vagues, alors qu’il était enfin lui-même sur un de ces vaisseaux qu’il avait si souvent regardé au loin. Il pouvait respirer en chœur avec les voiles qui claquaient, résolues et en pleine vitalité. Le bois du navire lui faisait penser à de la cannelle et à son goût, il l'aurais mise dans sa bouche pour la manger doucement. Il aimait téter et manger la cannelle.

C’est a cet instant précis que j’ai resenti pour la premiere fois une chose de très fort pour Renn, quand j’ai faillit trébuché, je ne m’etais pas rendu compte avant que derrière son attitude froide se cachait un ourson d’une douceur extraordinaire. J’avais un gros sourrire quand il me reteint de chuter. Je m’attendais à se qu’il soit froid, qu’il me répond de facon seche mais il n’en etait rien, bien au contraire. Mon coeur battait vite mine de rien ! A nouveau dans ses bras, il n’avait pas trop eu de mal a me soulever quand j’y pense maintenant. Puis quand il me demanda d’un air inquiêt si j’allais bien… qu’elle délicieux instant dans ma nouvelle vie a Sindety, je pense que c’etait pour moi, un moment clé de ma vie en temps que femme libre.

Il me caressa le bras, affectueusement, enfin, pour moi c’etait affectueux. Sans crié gare, peu etre dérangé par mon regard attendrit, il me lacha malencontreusement le bras, pris son sac à dos et en sorti une bouteille. C’est idiot, il aurait du me dire qu’il avait de l’eau, je ne me serais pas inquiétée pour lui et surtout j’aurai pu faire le plein à la fontaine du parc. Son regard etait très pensif, scrutant je ne sais où. Renn choisis se moment précis pour me surprendre de nouveau, il me déclara la première plus belle chose qu’on m’ai jamais dite. Du moins, sans arrière pensées...

« Quel que soit le nombre de fois où tu tomberas, je t’aiderais à te relever. Tu peux t’appuyer sur moi. »

- « J…. j… jeee… merci j… tu peu aussi compter sur moi Renn » Je ne m’y attendais mais tellement pas ! Il me fuyait presque, du moins c’etait mon ressenti, le voila maintenant qu’il me dit de jolies choses… Je me sens de mieux en mieux avec Renn, je ne le savais pas aussi chevaleresque, j’en suis toute emue.


Avez vous vue Renn sourire ? La première fois c’est aussi exaltant que cette magnifique promesse qu’il ma fait il y a dix minutes, ses yeux petillait et qu’ai je fait pour ca ? Simplement de lui dire combien je me voyais mal grimper la falaise tout en haut , que je suis nulle en alpinisme et que je voulais plus tôt revenir sur mes pas. À cela en plus de son sourire il me répondit tout simplement

- « Non, il n’y a aucun danger, ce n’est pas très escarpé. Tu n’auras qu’à marcher juste derrière moi, mais si tu as trop mal au pied, on peut aussi s’arrêter là et rester sur la plage. »

Je médite alors sa proposition et ne prenant que genre cinq minutes pour ça, je lui rendit son sourire et lui répond.

- « Je veux bien que l’on s’arrete un peu, il y a des rochers par là on peu s’abriter du soleil un peu, je pense que se sera bien ça te va ? »

j’avais biensur un plan pour mieux le connaître, etant tout seul avec moi, il n’avait plus aucune raison d’avoir peur de quoi que se sois, le moment de mieux le connaître etait venue ! Des tas de questions se bouscule à se moment là dans ma tête. D’ou viens t’il ? Ou habite t’il ? Comment sait t’il autant de choses sur la falaise ? Avant Sindety qui etait t’il ? Je mourrai d’envie de savoir qui est Renn ! J’attend avec impatience ça réponse concernant mon intention de nous reposer.

N’ayant pas de serviette de plage, j’ai eu l’idée de me servir de mon sac à dos, j’ai sorti mon tube pvc pour ne pas le casser et voila de quoi m’allonger sur le sable chaud, pieds toujours au contact des grains. Fermant les yeux, j’écoute le ressac qu’elle douce musique. Les mouettes piaillaient divinement. Je sens mon corps s’alourdir de plus en plus. Mes doigts faisaient rouler le sable c’etait si bon ! Puis le trou noir.

D’un coup, je me reveil en sursaut, je me suis entendu un peu ronflée. J’espère que Renn n’a pas entendu, qu’elle honte. Je me suis mise a rougir, il etait toujours a mes cotés, pensif. Il ne devait s’etre écoulé que très peu de temps. C’est vrai que j’ai mal dormi la veille et me lever si tot forcement parfois, le sommeil se fait traitre.

- «  A quoi tu penses Renn ? »

Je le regarde avec un air attendris, je commencais a aimer son air serieux, il etait si choux, toujours le regard grave. Parfois, il etait capable de vous regarder le plus serieux du monde et sourrire l’instant d’aprés. Je laisse planner le silence pour lui laisser le temps de me répondre soudain je sens le flot de questions se bousculer dans mon esprit.

- « Tu faisais quoi avant d’etre ici ? Tu etais d’ou ? » Je me mordit la lèvre pour me forcer à me taire, tellement de questions, je m’intérésse beaucoup à lui, je n’y peu rien, peu etre plus que je ne devrais. Quoi qu’il en soit, je laissais la plage de coté, il avait toute mon attention.
Je constate que la douleur à ma cheville semble être passé, je décide toute fois de garder se détail pour moi, etre sur la falaise ou sur la plage, tout ce qui m’intérésse en réalité, c’est lui. Je me met alors assise sur mon sac et me masse la cheville avec tendresse, tant pis si il remarque que je vais mieux. Je me dois aussi de respecter ses envies, au pire, on se reposera à nouveau sur la falaise ! j’avais un peu honte de retarder l’assenssion mais l’instant etait trop magique pour moi, seule avec un mec un vrai et beau en plus.

La vie d’un anonyme est parfois, ou souvent, stressante. Avec Eyden, Renn se détendait enfin. Depuis le départ, il avait aidé Eyden à se relever, puis il avait été là au bon moment pour la rattraper, ou plutôt pour qu’elle se raccroche à lui, afin d’éviter de tomber. Ensuite il l’avait soutenue pour qu’elle marche sans que son pied la fasse souffrir. Mais en réalité, il se sentait autant soutenu par Eyden que ce qu’il la soutenait. C’est d’ailleurs ce qu’elle lui fit comprendre clairement, en confirmant cette pensée. Car quand il lui promit : «Quel que soit le nombre de fois où tu tomberas, je t’aiderais à te relever. Tu peux t’appuyer sur moi. » Elle le remercia et lui répondit : « tu peux aussi compter sur moi Renn.» Et il sentait que c’était vrai. Et en fait, Renn s’attachait de plus en plus à Eyden.

Par rapport à sa proposition de monter sur la falaise ou d’attendre que son pied aille mieux, la russe répondit :

- «Je veux bien que l’on s’arrête un peu, il y a des rochers par là on peut s’abriter du soleil un peu, je pense que se sera bien ça te va ? »

Renn fait simplement un signe de tête pour montrer que ça lui va. Eyden s’installa alors sur la plage, en retirant le tube pvc de son sac pour ne pas se faire mal à la tête, car elle comptait utiliser le sac comme oreiller. Une fois allongée, elle ferma les yeux et savoura ces instants de tranquillité. De son côté, Renn alla s’appuyer contre un rocher, pour continuer de regarder la mer. Rochers rongés par le sel, coupants, le genre de rochers dans lesquels il trouvait des coquillages. De temps à autre, il regardait Eyden. Elle semblait si paisible… Elle était mignonne. Renn avait envie de la protéger, mais surtout il sentait, même si cela ne faisait pas longtemps qu’ils s’étaient rencontrés, qu’un lien d’amitié se tissait entre eux. Un lien d’amitié qui pourrait être assez fort. Il réfléchissait. Elle devait être heureuse de sa vie à Sindety. Il n’avait pas de raisons de lui proposer de rejoindre les anonymes. Il espérait juste qu’il pourrait la revoir aussi souvent qu’il le voudrait.

Au bout d’un moment, Eyden s’éveilla. Renn retourna aussitôt près d’elle. Elle regardait autour d’elle en reprenant peu à peu ses esprits. Elle le regarda avec tendresse aussitôt qu’il fut à ses côtés.

- «  A quoi penses-tu Renn ? »

Il esquisse un léger sourire. Pour lui, ce ne serait pas la peine de dormir, il ne trouverait pas de réel repos. Que trouverait-il de plus dans ses rêves ? De la fumée, des braises et des cendres. Pourquoi un feu erre dans son esprit ? Il ne le sait pas lui-même. Peut-être parce que le feu rappelle l’âtre mais aussi le foyer. Renn est nostalgique de chez lui.

- «  Je ne pense pas beaucoup. Je pensais au feu, à l’âtre d’un foyer. Sans doute à mes origines. »

Il murmura pour lui-même, d’une voix à peine audible. « Ash. Hearth. » Sans qu’il sache pourquoi, son cœur accélèra. L’expression d’Eyden changea, et elle l’interrogea soudainement.

- - « Tu faisais quoi avant d’etre ici ? Tu etais d’ou ? »

Renn détourna les yeux pour regarder la mer. Il pourrait s’ouvrir, simplement, dire qui il est et d’où il vient. Le prénom que lui donne sa grand-mère, sa seule famille, revient à son esprit. Il pense à elle, son cœur est envahi d’amour pour elle. Il a hâte de quitter cette île pour la retrouver. Pourtant malgré la distance, l’océan qui les sépare, il sait qu’elle aussi scrute la mer en attendant son retour. Comme ils l’ont toujours fait tous les deux. Depuis qu’il est sur cette île, du garçon ouvert qu’il était, Renn est devenu plus secret. Il ne répond pas à la question d’Eyden, mais lui tendit de nouveau les mains sans parler. Si elle veut, ils peuvent marcher pour aller au sommet des falaises ; si elle veut, ils peuvent rester sur la plage. Renn avait momentanément perdu la parole, mais il se pencha et s’agenouilla sur le sable pour récupérer un batôn de bois. Il entraîne Eyden au bord de l’eau, là où les vagues s’échouent presque sur leurs pieds. Dans le sable trempé, il écrit :

Eyden.

Il voudrait ajouter : « Je passe un bon moment avec toi. Je suis bien avec toi. » Mais peut-être qu’elle le comprend.

Le soleil etait de bien haut désormais, nous etions très proche de midi, peut etre même l’avons nous dépassé , mon estomac le pense en tout cas. Un léger gargouillis se fait entendre, je regarde mes pieds comme si rien etait. Quoi qu’il en soit, le rocher sur lequel Renn m’avait invité à rejoindre d’un geste de visage est formidable ! j’y ai posée mes fesses, ça faisait un bien fou. La roche que j’ai choisis est caché du soleil a tel point que le bas de mon corps est froid voir glaciale, alors que le morsure de l’astre malmène mon visage. Mes yeux se ferme soudain alors que je voulais regarder Renn, le soleil sans pitié me fait énormément pleurer. J’ignore ce qu’il fait, je ne l’entend presque plus, j’ai totalement confiance en lui. Je profite de l’instant présent n’imaginant pas comment j’ai pu m’attacher en une après-midi à un étranger. Renn est une personne si spéciale. Il m’intrigue autant qu’il m’attire, j’ignore ce que Sindety nous resserves mais mes lèvres trahissent mon bonheur.

Il fini par me rejoindre et c’est là que je lui demandais à quoi il pensait, il etait si mignon a regarder en face de lui, mais son visage inexpressif me rend perplexe. Finalement, il se trahi par un légr sourrire, que cache t’il donc ? Je ne peu qu’être d’avantage attirée par lui, tout ce mystère, il m’intrigue, est ce une methode de séduction ? Est ce qu’il cache un grand trouble ? Une mélancolie ? Il m’intrigue de plus en plus, c’est la que je me promis alors d’essayer de le dérider et de tenter de désceller le mystère qu’il cache. Peu être est ce parce que je me suis mise à faire la moue. Il me lanca une phrase qui accetua d’avantage mon interet pour lui.

- «  Je ne pense pas beaucoup. Je pensais au feu, à l’âtre d’un foyer. Sans doute à mes origines. »

Je sens son mal être dans cette réponse, j’ai préféré alors changer de sujet, mais, en quoi l’âtre d’un foyer est lié a des origines ? Je voulais tenter de savoir ce qu’il faisait avant de venir a Sindety mais il ne voulait pas non plus me répondre. J’ai compris alors que j’en demandais trop, il est surement trop tôt pour faire sa connaissance. J’espere que le temps l’aidera à se dévoiler un peu plus. Je ne peu m’imaginer alors Renn en parrain de la mafia, boxeur, criminel, finalement, je ne suis pas fiere de moi, il en a selon moi, pas du tout le profil.

Je me suis alors mise à l’imiter, mon regard se pose sur l’océan, puis, se clos. J’entend les mouettes piailler, le ressac, une légère brise m’apporte de la fraîcheur mal grès se soleil bien trop chaud. Je reste là, je ne sais pas combien de temps, je souris, je profite du moment présent. Sortant ma langue pour m’humecter les lèvres, ma salive à un goût salée. Mes yeux ouvre et je le surprend qui me tend les mains, timidement, je reste paralysé par ses yeux, son visage couvrant le soleil, il me fait pensé à un ange qui te tend la main, voir même Jesus. Il ne lui manque plus que la barbe. Quoi qu’il en soit, ma main, non chalamante, se blottis dans sa main ferme, je lui sourit et je me lève, ou plutot, je bondis. J’ai un peu honte de l’avouer mais sur le moment j’ai crus bon de lui bondir dessus, dans l’espoir qu’il me fasse un calin. Toute fois, je me resaisis au dernier moment m’arretant à quelques centimètre de son visage, si j’aurais eu plus de courage, il m’aurait fallut juste, tendre le visage un peu plus, à peine plus. J’avais tellement envie… Je ne suis pas se genre de femme, et je tenais à rester à ma place, je ne suis hélas qu’une amie.

Quand il me lache les mains, j’essuis mes pieds avec mes chaussettes et j’enfonce mes pieds dans mes basquettes que je serre très fort pour empêcher le sable d’y entrée. Me maudissant la faiblesse dont j’ai fait preuve, mon coeur battais si vite. C’est pas mon genre d’ordinaire de bondir sur les gens, j’aurais tellement aimer avoir plus de courage…

Nous marchons sur le sable, au bord de l’eau, il s’agenouille pour prendre un baton et il fit une chose, tellement, mignon, j’en reste bouche bée, il écrivit simplement mon nom… Je me suis mise alors à m’approcher de lui, lui tennant les mains, plongeant mes yeux dans les siens… j’attend, je patiente, je me régale dans la profondeur de son regard forestier. Je m’approche encore un peu plus pres de lui.

Soudain, en riant, je lui pique le bâton, a coté de Eyden, j’y inscrit Renn et entre les deux, un gros « ? » un message caché pour lui dire que je suis prête a envisagée avec le temps, d’etre plus qu’une simple amie… Libre a lui de remplacer le « ? » par un <3. Je cours un peu au bord de l’eau, me tourne vers lui, et l’arrose en riant.

Peut-être que nous désirons toujours ce qui est inaccessible, ou encore, ce qui est interdit. Comme si un petit démon nous soufflait à quel point c’est tentant de désirer cela. C’est peut-être pour cette raison que la jeune Eyden bondit presque sur Renn, s’arrêtant à quelques centimètre de son visage. Comme désirant l’embrasser. Imperturbable, celui que l’on pouvait déjà appeler un homme malgré son âge, tout juste dix-huit ans, plongea ses yeux au regard indéchiffrable dans ceux de son amie en rougissant légèrement. Il n’est pas indifférent aux filles, surtout les jolies filles comme Eyden - qui a un corps et un visage auquel on ne peut rien reprocher. Mais il est très jeune, il n’a encore jamais été amoureux. Et il demeure protégé de l’amour. Un peu gêné, comme si on faisait appel à quelque chose en lui qui ne s’est pas encore développé ou révélé, Renn détourne rapidement les yeux, les joues toujours empourprées, avant de libérer ses mains. Eyden remet ses chaussures, enlevant le sable de ses pieds, puis tous les deux vont auprès de l’eau. Renn avait écrit le nom d’Eyden dans le sable, et celle-ci s’approcha alors de lui pour prendre de nouveau ses mains et plonger ses yeux dans les siens. Rougissant de nouveau et se mordant doucement l’intérieur de la joue pour maîtriser sa gêne, il ne savait où regarder, et caressa doucement les poignets de son amie avec ses pouces.

Cette fois c’est elle qui met fin à l’étreinte de leurs mains, elle prend le bâton avec lequel il avait écrit pour écrire dans le sable le nom du jeune homme à côté du sien, et mettre un point d’interrogation entre leurs noms. Il la regarde graver ceci dans le sable, c’est éphémère, la mer va passer, tout effacer, tout emporter. Mais pas le souvenir. L’amitié qui les relie, elle, ne peut s’effacer.

- « Je ne sais pas si je pourrais répondre un jour à ce point d’interrogation. » Commence-il gravement. « Mais j’aime passer du temps avec toi, c’est vraiment agréable d’être en ta compagnie.»

Il pose son bras dans le dos d’Eyden pour l’inciter en douceur à avancer, et ils s’éloignent du bord de la mer.

- « Si ce n’est par le fait que je ne te ferais jamais de mal et je prendrais toujours soin de toi. Enfin, si je te revois… »