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Fiancés à la vulgarité | ft. anna
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Lun 13 Aoû 2018 - 0:11

Fiancés à la vulgarité. avec Charlie & Anna + Here.
« Coucou toi… Viens, approche petite… »

Un long bras musclé s’étendait pour effleurer le museau d’un petit chiot. Caressant avec tendresse l’innocent animal, Charlie affichait un sourire satisfait. Le faux blond semblait apprécier la présence de cet être démuni. Avec autant de douceur qu’un nuage, il vint entourer ses bras autour de la chienne pour l’étreindre avec amour. Il lui fit un petit baiser sur le haut du crâne. La pauvre bête puait et était affaiblie, les côtes saillantes, le pelage sale parfois même tâché de sang. L’humanité n’est qu’un ramassis de merde, se dit-il, comment pouvait-on abandonner à son propre sort une si mignonne créature ? La chienne semblait avoir de multiples blessures suite à des coups, sûrement. Un homme sorti en trombe de chez lui et hurla un nom, quand son regard injecté de sang se posa sur le jeune universitaire, il marcha vers lui et lui arracha la boule de poils des mains avec violence tout en lui assénant un coup et en la lançant à terre comme un vulgaire torchon.

« Connasse, combien de fois il faudra que je te frappe pour que tu comprennes que ta place c’est dans la cage ! Aussi chiante que ta maîtresse ! »

Le vieil homme jeta un regard de pardon mélangé à du dégoût vers le jeune. Ses yeux réglisses restaient bloqués sur la petite chose. Elle pleurait, terrorisée. Cette vision glaça le coeur de Charlie qui n’attendit pas plus longtemps. Lentement, il se leva, faisant rouler chacun de ses muscles d’une lenteur calculée. Surplombant désormais le vieux de plusieurs têtes, il lui asséna un violent coup de poing qui l’envoya à terre :

« Si tu traites ta femme comme tu traites cette pauvre chienne, donne la moi, je saurai m’en occuper. J’lui ferai découvrir l’orgasme. Casse toi, pauvre tâche. »

Il n’attendit même pas une réponse et se pencha pour envelopper la battante aux creux de ses bras, tout contre son torse. Souriant avec bonté, il s’éloigna en lançant un regard méprisant par-dessus son épaule, au moins, il s’était débarrassé de sa chienne, c’est sûrement ce qu’il voulait. Pauvre con.  Il sentit les crocs du chiot se refermer sur sa peau, la pinçant. Il fit une grimace de douleur mais ne dit rien, elle doit être stressée et peureuse, c’est normal. Il l’amena au vétérinaire, celui-ci lui détailla l’animal, elle avait, en effet, subi d’innombrables mauvais traitements et était en sous-alimentation. La petite était une chienne de pure race berger-allemand, à poils longs, elle n’avait apparemment que deux petits mois et n’avait donc pas fini son sevrage, ou tout du moins, pas correctement. Elle avait sûrement était violemment détachée de sa génitrice. La pauvre petite chose…

Alors qu’il allait s’en aller, massant son avant bras après la petite morsure, le chiot se mit à pleurer encore plus fort, venant même sauter à ses pieds pour lui gratter les chevilles. Il semblerait qu’elle se soit attachée à lui. Charlie prit alors la décision de s’occuper de cette crème, d’en prendre soin et de la chérir comme il n’a jamais aimé personne. Sa seule faiblesse, serais-ce ce chien ? Et c’est comme ça qu’il dû ramasser, publiquement, chaque selles que Killa laissait derrière elle… Il se sentait humilié et sale. Affreux. Mais, il l’aimait tellement qu’il n’osait même pas la réprimander. Killa était la version féminin de Killer, oui, tueur, pour son chien. Il n’avait pas d’idée, ne lui en voulait pas pour ça. Le bel homme n’avait pas pour habitude de laisser sa boule de poils seule chez lui, mais il fit une petite exception pour cette fois. Il l’avait mise dans son salon avec de la nourriture, de l’eau, un petit ventilateur et quelques jouets.

Charlie avait décidé de sortir. Il voulait s’amuser un peu. Si il est sur cette île sois-disant « utopique » autant en profiter. Cigarette à la bouche, il fini par s’engouffrer dans l’espace étroit d’une boîte de nuit où plus de la moitié des gens sont bourrés. Charmant. Il commanda une bière en analysant la pièce. Il cherchait une proie… Et il se trouvait qu’elle était assise juste à côté de lui. Un doux, mais faux, sourire s’afficha sur son visage d’ange et il s’adressa à la demoiselle :

« Excuse moi, tu n’aurais pas du feu ? J’ai oublié mon briquet chez moi. »

S’adressant amicalement à elle, il avait pour plan de l’amener chez lui ce soir. Voyons voir ce que cela réserve...

[ps : je l'ai fais parler en russe, comme ça Anna peut le comprendre.]
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Lun 13 Aoû 2018 - 19:51

Anna
SAVAGE

Charlie
SANTOS

「Fiancés à la vulgarité」


La journée d’Anna avait été chargée, ce qui n’était pas pour lui déplaire.

Elle s’était levée tôt, fidèle à sa discipline. Parfois, elle manquait son réveil et restait au lit jusque dans l’après-midi, rattrapant ses nombreuses heures de sommeil perdues. Cependant, puisqu’elle était rentrée tôt la veille, elle n’avait aucune excuse quant à son heure de lever. C’était chiant, mais nécessaire. Comme une ombre, pour ne pas réveiller Lauryn qui dormait peut-être encore, elle avait mangé, s’était préparée et était sortie.

Pour changer un peu de ses innombrables balades dans le parcs où elle écoutait toutes les bribes de conversations possibles, histoire de glaner quelques infos, elle décida de se rendre ailleurs. Pas que ça lui faisait plaisir. Ce serait chiant à mourir, comme matinée. Mais il fallait bien, à un moment ou à un autre, qu’elle fouille la bibliothèque. Elle soupira, entra dans le bâtiment d’une taille respectable et d’un ordre parfait et se mit à chercher.

Les livres étaient classés par thèmes. Il y en avait beaucoup en anglais, et en français. Quelques autres langues étaient également représentées. Elle fronça les sourcils. Le Fil Rouge visait-il certains pays plus que d’autres ? Ou bien ces livres étaient-ils ici sur commande des habitants de l’île ? Ou les deux, qui sait. Elle continua de parcourir les dos de son regard vert et dur. Beaucoup de romances écrites avec les pieds. Sans doute des commandes. Quelques polars, quelques livres de recette, quelques encyclopédies. Elle en prit une, chercha la date de publication. 2011. Une vieille édition, ça ne l’aidait pas. Les livres n’étaient pas tous neufs, impossible de savoir à quand remontaient les premiers achats de cette bibliothèque. Et donc impossible de savoir quand exactement tout ceci avait débuté. Ce qui pourtant était une information capitale : les premiers enlèvements relevés par son organisation étaient récents, mais peut-être y en avait-il eu d’autres plus anciens… Elle réprima un grognement, insatisfaite, et chercha si un livre traitait de l’île en elle-même. Un guide touristique, ou une merde de ce genre. Rien, ou déjà empruntés. Pas de rayon tourisme, évidemment.

Elle se mit en quête d’autres possibles indices : des mots laissés dans les livres, des témoignages discrets d’anciens imparfaits ayant quitté l’île ou bien même y étant encore : des informations qu’elle n’aurait pas trouvé, des changements dans la politique de la ville, des dates, des lieux.

Au bout d’une cinquantaine de recherches minutieuses, elle en trouva un.

« Bonjour. Suis sur une île, enfermé. Ma femme m’attend, enfants aussi. Si avez des nouvelles, allez au… » suivi d’une adresse et du nom de sa femme. Le mot était en anglais, l’écriture plutôt ronde, mais pas de date. Anna ne connaissait pas la femme évoquée. Elle remit le mot à sa place, résistant à l’envie de le rouler rageusement en boule. Inutile de ruiner des espoirs déjà vains.

Elle renonça à cette sorte de recherche. Il était onze heures, elle allait rentrer. Mais en passant devant l’accueil, elle fut frappée par une idée. Elle s’approcha de la femme derrière le bureau, s’arma d’un sourire et adoucit son regard. Sembler inoffensive. Innocente. Voire un peu conne sur les bords.

- Excusez-moi ? Vous pourriez me renseigner, s’il vous plaît ? Je recherche un livre en particulier mais je ne l’ai pas trouvé.


La femme releva les yeux de son ordinateur, l’air aimable.

- Bonjour ! Oui, bien sûr, quel est le titre ?


Anna réfléchit une fraction de seconde, se souvint d’un titre de livre qu’avait emprunté Lauryn, et le donna, sachant que la jeune femme l’avait rendu quelques jours auparavant. La bibliothécaire sourit, se leva et déclara qu’elle allait le chercher dans les rayons, car elle se souvenait l’avoir rangé. Dès qu’elle eut disparu derrière une étagère, Anna tourna l’écran et le clavier vers elle, rapide comme l’éclair. Elle disposait de trente secondes environ. Le livre qu’elle avait demandé était plutôt loin de l’entrée. Elle ouvrit le registre des emprunts, il y en avait relativement peu. Les gens de l’île n’étaient pas très littéraires, ou bien tout ceci était très récent. Ou, encore une fois, les deux. Elle remonta à la première page, regarda le premier emprunt. 2 mai 2018. Elle sourit. Ça correspondait. Elle ferma la page, remit l’écran et le clavier à leur place, attendit quatre secondes et vit la femme ressortir des rayons avec le livre en question. Elle la remercia avec un sourire presque non joué, l’emprunta et sortit. Un info de glanée. Parfait. Une journée qui n’était pas perdue entièrement.

Elle passa son après-midi à escalader les côtes sauvages. Lorsqu’elle eut suffisamment de griffures sur les bras – sans compter les anciennes – pour ressembler à un tigre, elle arrêta et rentra se laver. Une bonne journée.

Le soir, elle voulut se rendre au bar de néons rouges où elle avait rencontré le mignon Archibald, mais c’était le jour de congé du barman. Maugréant, elle dut se rabattre sur une boîte de nuit non loin. De bien plus mauvais goût, avec des gens bien moins intéressant et de la musique affreuse. Il restait de la place au comptoir : tous dansaient. Elle commanda un whisky, maussade, mais finit par oublier ce désagrément insignifiant comparé au reste de sa journée. Les yeux dans le vague, elle écoutait les sons et était attentive aux mouvements flous de la salle sombre. Ici, pas de conversation qui volât plus haut que quelques blagues graveleuses. Mais elle était d’humeur à cela, et ne s’en formalisa pas.

Un mouvement à sa gauche, un siège vide qui ne l’était plus. Elle jeta un rapide coup d’œil à l’arrivant. Jeune, bien plus jeune qu’elle, mais bien bâti et beau garçon. Un petit air ennuyé sur le visage, des yeux bruns parcourant la pièce. Elle eut une sensation instinctive de méfiance. Ces yeux étaient ceux d’un prédateur. Elle détourna les yeux de l’homme, revenant fixer le barman qui se démenait pour servir tous ses clients ivres, là-bas.

- Excuse-moi, tu n’aurais pas du feu ? J’ai oublié mon briquet chez moi.

A contrecœur, elle tourna la tête vers l’homme. Plus d’étincelle malsaine dans son regard. Juste un doux sourire qui fendait sa belle gueule. Et un délicat accent français dans son russe pourtant sans faute. Elle resta une seconde à le fixer de ses yeux perçants, analysant les risques. Oui, elle avait envie de compagnie ce soir. Avec lui ? Pourquoi pas. A voir. Il était beau, vraiment, mais elle ne ressentait pas la même attirance spirituelle qu’avec Archibald. Mais pour un soir… Car avec une approche comme celle-ci, elle ne doutait pas des intentions du jeune homme. Un sourire innocent se dessina sur ses lèvres, mais elle continua de le fixer de son regard inquisiteur.

- Une seconde, répondit-elle en prenant son briquet dans sa poche.

Avant de lui tendre, elle s’alluma une clope, lentement. Puis elle le lui passa, et continua de son russe qui, d’après Rachelle, une native du pays en question, était sans accent :

- Tu es Français ? Tu as un petit accent.

Le russe d’Anna n’était pas parfait sans raison. Quand on se faisait gauler à être américaine, dans ce pays froid et blanc de neige, on ne faisait pas long feu si on fréquentait le beau monde. Les services secrets russes n’étaient pas des plaisantins.

Elle continuait d’analyser le beau visage du présumé français.

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Jeu 23 Aoû 2018 - 19:11

Fiancés à la vulgarité. avec Charlie & Anna + Here.Ce n'était que de la simple déduction, mais Charlie pouvait lire à son apparence qu'elle était aussi sexy que tranchante, c'est une lame à double tranchant, il fallait la manier avec précaution... Une erreur et la coupure serait sûrement fatale. Analysant la créature face à lui, le voyeur se rinça l'oeil, pinçant sa lèvre inférieure avec envie. Cette chose allait devenir sienne pour ne serait-ce qu'une soirée. Continuant d'afficher un sourire angélique, il ne fit aucun mouvement. Relevant lentement son regard, il glaça ses iris dans ceux de la femme. Un petit moment s'écoula, durant lequel elle profita de prêter son feu pour allumer sa cigarette.

- Tu es français ? Tu as un petit accent.

Doucement, il pencha sa main pour attraper le briquet, avant de répondre, il apporta sa sucette à la nicotine au bout de ses lèvres. Aspirant longuement, il recracha sur le côté la fumée et se mit une nouvelle fois à la regarder. Elle est différente. Quelque chose le tique, mais le bel étudiant ne saurait pas dire quoi. Posant le briquet sur le bar pour le faire glisser jusqu'à elle, il en profita pour déposer les restants brûlés du tabac dans un cendrier en tapotant sur le fruit de son envie.  Ils avaient déjà un point en commun : L'addiction pour cette petite sucrerie. Le jeune savait qu'il pouvait trouver de belles personnes ici, mais tout de même, il ne s'imaginait pas tomber sur quelqu'un comme elle. Ça lui changera des petites filles timides et bien trop envahisseuse. La brune semblait bien différente de tout cela. Mais, il avait cette désagréable sensation de faire face à quelqu'un de dangereux... Même si cette impression lui arracha un frisson le long de la colonne vertébrale, il tenta de le refouler, le frisson et cette idée de menace. Même si elle était potentiellement dangereuse, ils étaient en lieu public. Quoi que, la plupart des gens sont bourrés, mais bon... Il faudrait oser. Et puis, il avait une carrure bien plus grande que la sienne, ça serait aussi dangereux pour elle. Il souffla, effaçant sa paranoïa.

Son accent était une des choses qu'il ne pouvait cacher. Ce qui, en premier lieu, peut sembler être un défaut, fait, au contraire, un effet positif envers la gente féminine. Ça rajoute toujours un côté candide. Il n'y avait aucun doute sur les envies de Charlie, elle aussi doit s'en douter, mais si elle lui a bien répondu, c'est qu'elle souhaite la même chose, un peu d'attention et de compagnie, ne serait-ce que pour une soirée, une soirée endiablée. Il s'imaginait déjà se réveillant, victorieux. Cependant, rien n'était joué, il fallait mettre toutes les chances de son côté. Ricanant légèrement, toujours avec ce sourire aguicheur au creux des lèvres, il lui répondit d'un ton amicale :

« Franco-Portugais, pour être précis. » Levant les mains en l'air, comme pour se faire innocent, il continua. « Promis, je ne suis pas maçon et je ne mange pas que de la baguette et du fromage ! »

Rigolant faussement, il se pencha légèrement en avant pour rompre une certaine distance entre eux. Le beau jeune homme effaça son sourire séducteur mais garda cette petite goutte espiègle au fond de ses prunelles ainsi que ce ton aguicheur, histoire de provoquer plus rapidement les choses, il était pressé et peu patient :

« Je suis Charlie, je suis arrivé il y a peu sur cette putain d'Île, par contre, je n'ai pas eu l'occasion de faire de si belles rencontres... Dis moi, quel est ton nom ? »

Posant sa main libre sur le bar, il en profita pour finir sa bière avant de demander une tournée de Mojito, ça le réveillera un peu, sûrement. Doucement, son regard coula vers les attributs féminins de la belle, avec discrétion mais intérêt il l'a détailla de la racine des cheveux jusqu'aux bouts de ces pieds... Une proie bien plus charmante qu'il n'aurait pu se l'imaginer. Un rictus charmeur vint se couturer sur le bas de son visage et avant qu'il ne s'en rende compte, il avait déjà fini sa cigarette. Sa main plongea dans sa chevelure bicolore pour se recoiffer rapidement d'un simple geste. Charlie allait pouvoir porter toute son attention sur cette séduisante demoiselle... Le stratège avait déjà fait un plan pour capturer cette séduisante créature...
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Ven 24 Aoû 2018 - 14:57

Anna
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Charlie
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「Fiancés à la vulgarité」


Anna ne quittait pas des yeux le visage de l’inconnu. Les micro-expressions, ça la connaissait. Une face, si belle et angélique pût-elle être, regorgeait de secrets. Et elle sut qu’elle avait raison sur les intentions du jeune homme lorsqu’elle remarqua le léger pincement de sa lèvre charnue. Il la dévorait des yeux, c’était évident. Il fallait dire que si son pantalon militaire noir ne laissait rien paraître de ses jambes, ce n’était pas le cas de son débardeur. Son tatouage et ses multiples griffures d’escalade étaient visibles, presque ostentatoires, et elle ne doutait pas que le regard de son interlocuteur était attiré par sa poitrine. Quand allait-il se décider à relever les yeux ? Un sourire moqueur se dessina sur le visage d’Anna. Les seins, auprès de la gente masculine, valaient toutes les hypnoses du monde.

Il finit par relever les yeux, qu’il planta dans les siens en souriant d’un air innocent. L’américaine garda ses yeux verts plantés dans son regard. Elle savait qu’elle faisait face à un prédateur des femmes, cela ne faisait aucun doute. Pour elle, il s’agissait d’une proie facile. Il aurait ce qu’il voudrait, en fin de compte, puisqu’elle avait envie de compagnie. Et dans ce cas… Autant se divertir un peu, n’est-ce pas ?

Aussi doucement qu’elle s’était allumé une clope, il saisit le briquet. Elle s’amusa à retenir légèrement l’objet pendant une infime fraction de seconde avant de le lâcher. Suivant avec attention chacun de ses gestes, tenant négligemment sa cigarette, elle l’observa s’en allumer une et détourner la tête pour exhaler un nuage de brume délicieusement toxique. La regardant à nouveau, il fit glisser le briquet sur le comptoir de marbre noir, qu’elle récupéra entre ses deux doigts et glissa d’un geste vif dans sa poche. Les poches de pantalon militaire, qu’est-ce que c’était pratique.

Il l’observait. Il la détaillait, comme elle le faisait depuis le début de leur rencontre. Soudain, il sembla se redresser, puis souffla discrètement. Le sourire innocent d’Anna se fit carnassier. Avait-il peur ? Fronçant légèrement les sourcils, amusée de cette situation, elle se demanda cependant ce qu’il pouvait bien avoir perçu d’elle. Elle n’était qu’une femme qui fumait une clope et buvait un whisky seule à un bar, après tout. Certes, elle avait déjà tué. Certes, elle avait en ce moment même un couteau caché dans sa botte. Certes, sa carrure se rapprochait plus de celle de Lara Croft que d’une femme lambda. Mais était-ce suffisant pour jauger sa dangerosité ? Son sourire s’étira. Quoiqu’il ait perçu, il était loin du compte.

Il sembla se reprendre rapidement, car il rit légèrement et répondit sans se répartir de son sourire séducteur :

- Franco-Portugais, pour être précis. Promis, je ne suis pas maçon et je ne mange pas que de la baguette et du fromage !


Il mit les mains en l’air en riant, tel un voleur braqué. Franco-Portugais, quelle nationalité… originale. Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir car il se pencha vers elle, réduisant la distance qui les séparait et s’arrêtant à la limite de son espace vital.

« Approche-toi encore, mon mignon, et tu auras des bonnes raisons de frissonner »
, songea-t-elle.

Il fallait bien jouer un peu. Tout lui laisser dans l’instant, c’était trop facile. Et pour lui, et pour elle. Non, il fallait attiser le feu, danser avec les flammes et jouer avec les braises. Un rapprochement trop soudain le mettrait trop en confiance, ce serait moins drôle.

- Je n’en doute pas,
répondit-elle simplement, se moquant complètement des clichés internationaux.

Il perdit son sourire, reprenant un sérieux qu’elle devina faux au ton de sa voix.

- Je suis Charlie, je suis arrivé il y a peu sur cette putain d'Île, par contre, je n'ai pas eu l'occasion de faire de si belles rencontres... Dis-moi, quel est ton nom ?


Elle fut fortement satisfaite de cette entrée en matière. Il voulait aller droit au but. Il était impatient. Le jeu n’en serait que plus amusant. Elle tira sur sa clope, prenant son temps. Les hommes comme ça, il fallait s’en méfier. Le genre était répandu, dans son milieu professionnel. Leurs belles paroles étaient tant enrobées qu’elles en perdaient toute consistance, et que leurs mots s’envolaient à la moindre brise à contrevent. Et pourtant, ces mots étaient si calculés. Dirigés vers leur cible. Et ce soir, la cible, c’était elle. Mais une cible miroir.

Que dire ? La vérité ? Un mensonge bien brodé ? Anna sonnait russe, après tout. Gardons le prénom.

- Anna. Habituée des bars et des… « belles rencontres ».


Elle n’ajouta rien de plus, gardant une méfiance toute professionnelle. Il posa une main sur le bar et commanda une tournée de Mojito. Il voulait la faire boire ? Ou mettre un de ces cachets de salauds dans son verre ? Pas de souci, elle ferait attention. Si le jeune tentait quoi que ce soit, le barman aurait quelques jolies dents en guise de pourboire. Les yeux fixés sur son regard, elle vit celui-ci couler sur elle comme une douche vaporeuse. Elle sentit son désir se faire plus brûlant derrière son visage innocent qui arbora soudain un sourire aguicheur. Il passa sa main dans ses cheveux dans un geste tout à fait sensuel et calculé, ce qui la fit sourire. Il semblait si sûr de lui…

- Alors, dis-moi, gamin… Si tu es nouveau, tu n’as peut-être pas rencontré ton âme-sœur. Ce n’est pas là que tu la rencontreras, tu sais.

Elle inspira à nouveau sa nicotine, remarquant au passage que le dénommé Charlie avait fini sa cigarette. Elle l’avait appelé « gamin » tant il semblait jeune. C’était une vieille habitude, chez elle, d’appeler ses interlocuteurs par des surnoms plus ou moins osés. Et ce soir, c’était un bon moyen de mettre une petite distance mentale entre eux, puisqu’il avait brisé la barrière physique. Et, s’il était assez intelligent, il pouvait comprendre que cette appellation signifiait aussi : « Fais attention, petit, tu pénètres dans un endroit dangereux. »
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Lun 27 Aoû 2018 - 14:58

Fiancés à la vulgarité. avec Charlie & Anna + Here.
Charlie avait beau se convaincre de rejeter son instinct, il sentait une gêne accroître en lui... Plus il l'a fixait, plus son esprit lui hurlait de se méfier d'avantage. Il était déjà bien à cran, guettant chaque sons et chaque mouvements. Mais rien ne la trahissait. Elle semblait juste une femme aimant les boîtes de nuit un peu lugubres. Le haut perché se retenait de la dévisager. Ce frisson désagréable qui le submergeait quand il fixait son regard le rendait perplexe. Avait-elle quelque chose de réellement dangereux ? Le désir se mêlait peu à peu à l'intrigue. Une fois nue, elle sera peut-être plus facile à cerner qui sait... Il ria silencieusement de cette pensée. Ce n'était pas gagner, elle semblait vive d'esprit et avait clairement cette goutte moqueuse au fond des prunelles. Elle ne comptait pas se laisser entraîner si facilement. Le faux blond avala une gorgée rapide du Mojito avant de rapidement couler son regard sur elle quand la belle prit la parole :

« Anna. Habituée des bars et des… belles rencontres ».

Ils avaient beau se parler correctement avec cet air étouffant de sensualité, il y avait une méfiance et une tension claire et nette. Charlie ne savait pas s'il devait réduire la distance entre eux pour assurer sa sécurité ou au contraire jouer avec le feu. Il avoue que cette seconde proposition le tentait plus, il était venu avec l'ultime but de s'amuser, de jouer un peu, quoi de mieux qu'une femme dangereuse ? S'il se brûle, ça sera tant pis pour lui. Mais, son excès de confiance eu pour une fois une place importante, il ne se ferait pas avoir, il peut lui tenir tête physiquement et elle n'était pas son âme-soeur, c'était sûr.

« Alors, dis-moi, gamin… Si tu es nouveau, tu n’as peut-être pas rencontré ton âme-sœur. Ce n’est pas là que tu la rencontreras, tu sais. »

Gamin ? Elle était arrogante en plus... Enfin, avant d'être de l'insolence c'était plutôt une remarque de dissuasion. Il s'avançait sur un terrain plein de bombes. Il est un militaire envoyé au front pour combattre, il doit éviter chaque balles, contrer chaque coups de couteau et porter le coup fatal. Son visage se crispa une fraction de seconde, touché par sa remarque. Il prit un air faussement outré, exagérant la scène de manière ironique, une main sur le coeur, battant des cils avec tristesse :

« Hanw... Ça me touche ce que tu dis, Anna. Mon coeur est brisé. »
Lançant un regard en diagonal, il lança avec franchise. « Qui es-tu ? Il y a quelque chose d'anormal avec toi... Outre le fait que tu fréquentes des bars aussi sombres. »

C'était une question sans en être une, il n'attendait aucune réponse. Rapidement il fini son verre d'alcool et se pencha en avant. Anna avait rangé son briquet dans sa poche, il avait vraiment une paresse pour lui demander de lui redonner. Il posa sa main sur la poche et l'ouvrit avant de prendre le petit engin et de brûler le bout du tabac. Tirant une taf, il recracha la fumée et reposa, ni vu ni connu, le briquet dans sa poche, comme s'il n'y avait jamais touché. Lui lançant un regard comme pour la remercier.

Un homme particulièrement alcoolisé s'approcha et lui dit une chose totalement incompréhensible. Quand sa main fut en contact avec son épaule, Charlie perdit le peu de patience qu'il avait, attrapant brusquement le poignet de l'homme, il lui offrit un sourire cynique, serrant un peu plus pour lui laisser une trace. Doucement, il approcha sa cigarette de la main du vieux, faisant tomber quelques cendres dessus, l'approchant dangereusement de sa peau. Apeuré et saoûlé, le vieil homme s'en alla sans rien rajouter. Le blond passa sa main sur son épaule, comme pour s'essuyer et d'une voix agacée il lança :

« Sortons. »

Il ne lui laissa pas vraiment le choix, fini le fond de son verre à sa place et lui prit avec douceur la main pour aller dehors. Une fois à l'extérieur, il jeta le mégo à terre, l'écrasant comme une vulgaire fourmis. Il lâcha brusquement la main à la jeune brune et son visage se changea complètement, ses yeux s'écarquillèrent et il passa sa main sur son visage.

« Ah ! Euh... Désolé, j'ai peu de patience avec les personnes alcoolisées ! Vieille habitude. »

Il est vrai que son père rentrait très souvent complètement saoul, très souvent Charlie s'était vraiment énervé à ce sujet, sans que ça ne fasse jamais rien. Restant silencieux quelques instants, il aspira une grande bouffée d'air frais avant de lui demander :

« Je vais rentrer. Est-ce-que tu raccompagnerais le pauvre gamin, il risquerait de se perdre ou de se faire kidnapper, le pauvre... ? »

Un sourire moqueur mais amical s'était cousu sur son visage. Une goutte espiègle au fond des iris, il espérait grandement qu'elle allait accepter.
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Mer 29 Aoû 2018 - 23:16

Anna
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Charlie
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「Fiancés à la vulgarité」


Le garçon semblait de plus en plus tendu au fil du temps. Percevait-il cette atmosphère de méfiance qui planait sur eux ? Rien dans le comportement d’Anna ne le laissait pourtant suggérer : elle avait affaire à quelqu’un de plus instinctif qu’elle l’eut cru. Elle devrait d’autant plus jouer finement, car les personnalités impulsives étaient les plus dures à gérer : pour en faire partie, Anna le savait fort bien.

L’appellation « gamin » fit réagir Charlie. Discrètement, certes. Mais de façon assez voyante pour qu’elle le perçoive. Il dut s’en rendre compte, car il s’empressa de répondre avec exagération :

- Hanw... Ça me touche ce que tu dis, Anna. Mon coeur est brisé. Qui es-tu ? Il y a quelque chose d'anormal avec toi... Outre le fait que tu fréquentes des bars aussi sombres.

Anna haussa les sourcils devant le changement si soudain de conversation. Impulsif, en effet. Refusant l’attente, refusant les jeux de langage et les détours. Tout l’inverse d’Archibald. Si direct, et pourtant si calculateur. Elle sourit, buvant une gorgée de son verre avant de répliquer :

- Je te l’ai dit. Je suis Anna. Tu as peur des femmes pour être aussi à cran ?

Pure provocation, bien sûr. Elle n’avait pas l’intention de lui donner la moindre information sur elle avant de le connaitre un peu mieux. S’il avait peur, tant mieux. Il avait décelé son… anormalité, comme il disait. Mais en tiendrait-il compte ?

La réponse fut non. D’un air innocent, il approcha la main de sa cuisse et saisit le briquet d’Anna pour s’allumer une nouvelle cigarette. Puis il remit l’objet à sa place, effleurant au passage la jambe de la jeune femme. Anna saisit aussitôt son bras d’une poigne de fer, l’empêchant de repartir en arrière. Se penchant vers lui comme pour lui susurrer des mots doux, elle lui glissa à l’oreille d’une voix glaciale :

- Fais une autre chose de ce genre, Charlie, et tu auras des raisons d’avoir peur de moi.

La posture d’Anna ne semblait pas menaçante. Cependant, sa main serrait l’avant-bras de l’homme assez fermement pour qu’il soit incapable de se dégager. Et du ton de sa voix émanait une impression de menace fulgurante. Anna, à cet instant précis, n’était rien d’autre qu’un prédateur. Quiconque passant assez près d’elle aurait pu remarquer l’aura sombre qu’elle dégageait.

Elle relâcha sa cible et revint en arrière, comme si rien ne s’était passé. Un sourire malsain flotta sur son visage encore quelques secondes, puis toute trace de menace disparut de l’air. Anna était à nouveau une simple femme seule dans un bar. L’anormalité était passée. Mais à la prochaine erreur du jeune, elle serait peut-être moins gentille.

Elle fut témoin de la scène qui suivit sans bouger un cil. Elle était rentrée dans une phase d’analyse. L’homme ivre qui s’approcha de Charlie subit le même traitement qu’elle lui avait fait subir quelques secondes plus tôt. Il lui attrapa la main, son sourire semblant décalé avec ses gestes, et approcha sa clope incandescente de la peau du pauvre gars. Anna ne réagit pas. S’il allait plus loin, il le regretterait. Mais elle voulait voir quelles étaient ses limites. Et en effet, l’homme se recula et partit sans dommages, Charlie s’étant arrêté là. Il s’essuya l’épaule à l’endroit où l’ivrogne l’avait touché, puis ordonna :

- Sortons.

Anna fronça les sourcils, le regarda vider son verre sans dire un mot et se laissa guider dehors. L’atmosphère de la boîte n’était pas des plus agréables, de toute manière. A l’extérieur, on respirait, et on s’entendait parler. Tandis qu’il l’entrainait dehors puis qu’il jetait son mégot à peine entamé, elle observa ses traits, devenus durs comme la pierre. Une partie intéressante de sa véritable personnalité. Un autre challenge. Elle eut un petit sourire.

Il lui lâcha la main, puis son visage revêtit soudain un masque.

- Ah ! Euh... Désolé, j'ai peu de patience avec les personnes alcoolisées ! Vieille habitude.

- Tu as pourtant une bonne descente, se moqua-t-elle.

Après tout, il avait fini son verre à elle aussi. Anna tenait l’alcool, mais Charlie ? Il serait amusant de le découvrir ivre. Elle songea à la dernière fois qu’elle avait trop bu. Non, vraiment, elle ne pouvait pas se laisser aller à être saoule. Trop de gueules cassées dans le sillage de sa mer d’alcool.

Charlie resta silencieux un moment. Anna en profita pour le détailler dans son ensemble. Un peu plus grand qu’elle, bien taillé. Elle était à peu près certaine de pouvoir le maitriser en cas de besoin, mais il semblait athlétique. Méfiance. L’homme inspira longuement, puis déclara :

- Je vais rentrer. Est-ce-que tu raccompagnerais le pauvre gamin, il risquerait de se perdre ou de se faire kidnapper, le pauvre... ?

Elle sourit en remarquant son air malicieux et sa reprise de son petit surnom. Il en venait au cœur du sujet. Lui tiendrait-il compagnie ce soir ? Elle réfléchit un instant, puis répondit :

- On a peur du noir ? Mon pauvre chou.

Elle s’approcha et brisa la distance qui séparaient leurs deux visages.

- Après réflexion, tu auras peut-être besoin d’un garde du corps, cette nuit, qui sait. Tu es un garçon intelligent, gamin. Tu sais ce que tu veux. Je sais ce que tu veux.


Elle lui mordilla l’oreille.

- Voyons maintenant ce que tu vaux.


Anonymous
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Sam 29 Sep 2018 - 18:56

Fiancés à la vulgarité. avec Charlie & Anna +

Here.

Le péché de cet être manipulateur est sans aucun doute la Luxure... Et, de plus en plus, cette libido ténébreuse s'approchait de son objectif. Charlie sentait la jouissance de la réussite lui monter aux narines. L'effluve de la séductrice réussite le rendait d'autant plus ivre de désir et cela n'allait pas en s'arrangeant. Mais, les épines dont était couvert le corps du jeune homme allait bientôt piquer la femme. Car, si celle-ci voulait la rose, il fallait l'accepter avec les aiguilles. La danse qu'ils allaient interpréter n'allait durer qu'une nuit et pourtant, au son des vêtements tombés au sol, ils auront l'impression qu'elle aura durée une éternité... Un écran de fumée sembla s'installer autour des deux compagnons nocturnes. Seul le pauvre néon du bar éclairait la rue et ses habitants. Bien trop saouls pour se rendre compte de la tension qui régnait, les autres personnes se recroquevillaient et semblaient ne plus exister. Ayant atteint son but, l'impatience de Charlie s'évapora, à présent il ferait durer le suspens... Si lui même ne cède pas avant. Luttant contre sa propre personne, il dévora du regard cette Anna, une goutte espiègle coincée dans l'oeil. Ses mains d'hirondelles s'aventurèrent sur le corps jadis inconnu de la belle, sans trop empiéter le territoire, simplement en reconnaissance. Puis, glissant avec lenteur vers son visage, l'étudiant frôla ses lèvres sans les toucher, affichant un sourire satisfait.

Dans un mouvement expérimenté, il passa sa mains droite sur la nuque de sa concubine et la deuxième caressa avec douceur sa hanche. Rapidement, tout s'enchaîna. Charlie s'empara de la bouche de la russe, profitant gaiement de ce contact. Savourant ce goût divin dont il allait se souvenir un bon moment. Ils prirent ensemble le chemin menant à la maison du jeune, puis la trajectoire dévia vers la chambre. L'homme voulait à la fois profiter du moment, mais il voulait surtout atteindre l'extase sans plus tarder... Forcé de constaté qu'il allait devoir contrôler chacun de ses mouvements, il vint capturer les lèvres de la demoiselle une nouvelle fois, obligeant leurs langues à entamer un combat qui devait durer jusqu'à l'épuisement de l'oxygène dans ses poumons. Passant soigneusement la main dans ses cheveux, il prit une longue inspiration et s'indigna dans air faussement inquiet :

« J'ai un peu trop chaud... »

Le mouvement lent qu'il avait effectué pour ôter son t-shirt était parfaitement calculé. Laissant tout le loisir à la nana de contempler l'oeuvre qu'il était. Les muscles sculptés, les traits fins, le teint métisse, il avait tout pour plaire physiquement parlant... Plongeant sans aucune retenue son regard dans le décolleté de la brune, il fut satisfait de constater une nouvelle fois qu'il avait parfaitement choisi sa proie. Doucement, il s'approcha de la belle aux yeux d'émeraudes et, tout en faisant galoper ses doigts sur les attributs de la donzelle, il s'exclama :

« Tu es bouillante, toi aussi Anna. »

Charlie avait bien l'habitude d'enlever des vêtements et cela ne changeait pas, même si il s'est fait capturé pour être emmené dans une île dont il ne connait rien. Il empoigna le débardeur moulant et l'enleva avec finesse. Le beau passa sa main sur le visage de la brunette et vint une nouvelle fois goûter aux lèvres rosées qu'elle possédait. Entre deux baisés, il demanda :

« Chacun son tour, à toi maintenant, montre moi un peu... » Léchant avec séduction ses lèvres, il afficha un sourire provocateur en finissant sa phrase.

Et tout cela allait monter crescendo, il en avait diablement conscience et il en bavait d'avance. Il prit soin de l'analyser un peu plus. Elle pouvait paraître frêle de loin, mais en réalité elle avait un corps musclé et elle semblait puissante, bien que là, dans cette tenue, on se doute qu'elle ne va pas mener un rude combat, quoique... Mais, il n'avait pas vraiment l'esprit analytique. Et, pour être franc, il en avait même rien à foutre, il n'avait qu'une idée en tête et même lui ne serait pas capable de l'expliquer tellement elle semblait divine, cette idée. Charlie fini par rompre tout contact, laissant le champ libre à la femme de montrer ce qu'elle valait, il aviserait à ce moment. Et, il savait d'avance qu'il n'allait pas être déçu.
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