What the hell are you waiting for ? Jusqu’ici, t’avais pas vraiment fait attention à lui, enfin si, t’avais essayé d’engager la conversation à quelques reprises, sans grand succès. En même temps, c’était plutôt difficile avec votre anglais respectif. Mais en fait, tu ne l’avais jamais vu sous cet angle. Tu n’avais pas envisagé pouvoir être aussi proche de lui, ou en tout cas certainement pas maintenant. Mais t’avais pas seulement l’impression d’être uniquement proche de lui physiquement. T’étais quelqu’un d’assez tactile, certes, mais pas à ce point-là. Heureusement d’ailleurs, ça t’aurais sûrement rapporté des problèmes à partir d’un moment.
T’avais l’impression que malgré cette barrière de langue, il te comprenait. Enfin, c’était de toute manière le cas, même si tu ne pouvais pas savoir ce qu’il avait vécu, vous étiez totalement dans la même merde maintenant. C’était déjà rassurant de savoir ça. Ca l’était encore plus de pouvoir le toucher, d’avoir quelque chose de concret. T’aurais sans doute du te sentir mal ou coupable, mais là tout de suite, t’en avais pas la moindre once. Tu ne t’en portais pas plus mal. T’avais tellement peur d’être oublié, de te retrouver seul et sans rien. Mais il était là. Il était là, et t’avais clairement envie de passer du temps avec lui, visiblement de l’embrasser aussi, ses lèvres étaient particulièrement chaudes, et t’aimais bien aussi la sensation que laissait sa légère barbe.
Eet c’était une très bonne idée que t’enlever cette chemise, ou du moins essayer.T’avais un moment retiré une de tes mains pour pouvoir t’occuper des derniers boutons, et juste l’enlever, ce serait plus pratique. Plus confortable aussi, que ce soit de sentir sa peau contre la tienne, ou ses mains sur ton torse.T’avais un peu regardé ses yeux, franchement d’un beau bleu, et t’avais reposé ta main sur sa joue, pour la caresser un peu, avant de l’embrasser une nouvelle fois, assez longuement. Eet te recoucher complètement sur lui quelques secondes plus tard, en bougeant un peu la tête pour pouvoir lui embrasser le cou.
C’était quand même marrant. Tu connaissais rien de ce gars, mis à part le fait qu’il soit islandais. Peut-être que c’était un tueur en série. Peut-être qu’il était agent secret. Plus simplement, peut-être qu’il avait une femme et des enfants. Tu savais même pas quel âge il avait, et tu ne saurais même pas lui demander quand était son anniversaire. Ça aussi tu devrait apprendre à le dire, ça pouvait être sympa. Si t’étais pas aussi bien installé, tu l’aurais fait maintenant. Mais t’étais bien installé, t’était étrangement heureux. T’avais plus envie de boire, parce que t’avais atteint l’état parfait.
T’aimais bien le regarder. Dans les yeux principalement. Il avait de très beaux yeux, vraiment fascinants et uniques. T’avais jamais vu des yeux pareils. T’apprendrai bientôt à dire à quelqu’un qu’il avait de beaux yeux, aussi. Même si en soi tu devais avouer qu’eux était vraiment beau tout court. D’habitude t’en avais rien à foutre, du fait de trouver quelqu’un beau ou non, mais là ça te semblait vraiment important. T’avais levé une main, pour caresser tout son visage du bout des doigts. Fascinant. Pas aussi fascinant que les baisers que vous vous échangiez, mais un peu quand même.
T’avais jamais autant apprécié embrasser quelqu’un. D’habitude tu trouvais juste ça inutile et machinal. Là c’était juste beaucoup trop agréable et relaxant. Aah, il n’avait plus sa chemise. Tant mieux. T’avais d’ailleurs pris le vêtement pour le jeter plus loin. Psh psh. T’allais peut être aussi enlever ton sweat, ouais. C’était pas confortable et t’en voulais pas. Tu voulais juste pouvoir continuer de sentir Edvard contre toi. C’était tout chaud et agréable. Et tu pouvais encore mieux caresser son dos, comme ça. Pendant qu’il t’embrassait visiblement le cou. Ça aussi ça t’avait refait soupirer. C’était beaucoup trop à g r e a b l e. T’allais remonter une main dans ses cheveux du coup, caressant un peu sa nuque au passage. Et de l’autre, t’allais te saisir de sa main à lui. Tu savais pas trop pourquoi, t’en avais juste eu vraiment envie. Et puis vos mains n’étaient pas moites ou quoi, donc c’était quand même très agréable à faire aussi.
What the hell are you waiting for ? Ca avait vraiment un côté extrêmement fascinant, de ne pas le connaître. Ou en tout cas, pas totalement. Bon, ça te donnait surtout envie de lui poser des tonnes de questions. Et de juste pouvoir l’écouter. T’aimais bien écouter les gens de temps en temps. Bon, t’adorais ça, même si quand tu savais que tu n’allais pas revoir la personne de si tôt, t’oubliais la moitié. Ce qui ne serait pas le cas avec Piotr en fait. Un an, c’était long, et ce serait important de se rappeler de quelques informations. Comme s’il était allergique à quelque chose ou des trucs dans le genre, oui. Bon, tu pouvais déjà noter qu’il aimait la vodka, maintenant, il avait peut-être des marques préférées, oui. Ca devait sans doute être le cas d’ailleurs. T’essayerais plus tard de regarder ça sur un traducteur, voilà.
À t’avais juste à moitié fermé les yeux, pour pouvoir continuer de le regarder, mais le contact avec sa main était beaucoup trop agréable, t’avais un peu frotté ta joue contre sa paume d’ailleurs en souriant encore plus, avant de retourner l’embrasser, parce qu’en fait, ça te manquait beaucoup trop, oui. Parce que c’était assez nul de ne pas le faire alors qu’il était si proche aussi. Et de ne pas le faire alors qu’il embrassait extrêmement bien, aussi. Du moins, t’en avais vraiment l’impression. C’était carrément ce que tu ressentais.
T’en arrivais à détester le fait de reprendre parfois ton souffle, tu t’en serais bien passé. Comme tu te passais parfaitement de ta chemise qu’il avait envoyée plus loin, tant mieux. Tout comme son sweat, qui définitivement sentait bon, mais qui était un peu dans ton chemin. Nettement plus pratique et surtout confortable sans.T’avais frissonné encore une fois en sentant sa main dans ton dos, alors que tu lui caressais un peu le bras, en multipliant les baisers dans son cou, vu que ça avait l’air de lui plaire, eet que ça te réchauffait pas mal le nez visiblement de faire ça. T’avais juste un peu arrêté, quelques secondes, lorsqu’il te prit la main, chose à laquelle tu ne t’étais pas forcément attendue, mais t’avais pas attendu longtemps avant de recommencer, et de la serrer cette main d’ailleurs. D’entremêler vos doigts. T’avais doucement relevé la tête pour ne pas risquer qu’il enlève sa main de tes cheveux, et pouvoir atteindre ses lèvres, garder l’inférieure un peu plus longtemps entre les tiennes. Puis griffer très légèrement, du bout des ongles son bras aussi.
C'est vrai que t'étais pas du genre loquace. Enfin tu parlais quand on te parlait oui. T'aimais bien ça, mais t'avais du mal à aller vers les autres. Là c'était pas pareil du tout. Là, t'avais envie de parler, en tout cas envie de parler à Edvard, ne serait-ce que pour savoir le minimum. S'il allait bien qu'est-ce que c'était que son histoire à lui. T'avais d'ialleurs toujours préféré écouter que parler. C'était plus intéressant. Enfin ça dépendait des personnes, mais là t'étais sûr que ça serait vraiment intéressant. Vous verrez bien plus tard oui, mais là t'étais vraiment super curieux.
Curieux de savoir ce qu'il se disait actuellement, d'ailleurs. Peut-être qu'il ne se rendait absolument pas compte de ce qu'il faisait. Peut-être qu'il se faisait juste chier. Tu savais pas, et t'aurais bien aimé savoir alors t'étais un peu perplexe. Pas pour longtemps non, tes sourcils s'étaient défroncés dès qu'il t'avait à nouveau embrassé. Au moins, ça t'étais sûr que ça vous plaisait, à tous les deux. T'avais l'impression que tu pourrais le faire pendant des heures, battre un record. Mais les records ne t'intéressaient actuellement pas du tout. Tout ce qui t'intéressait c'était lui, et le fait que tu te sentes super bien.
Tu te sentais rarement aussi bien, physiquement et mentalement. Fallait croire que c'était un bon remontant, les baisers. T'en doutais pas du tout actuellement. T'avais l'impression de ne douter de rien du tout, d'ailleurs. D'être beaucoup plus motivé et déterminé que d'habitude. T'étais sûr que si t'avais pas bu, t'aurais ressenti le froid sur ta peau. Mais là t'avais plutôt l'impression de cramer oui. Ca te dérangeait pas, c'était bien aussi. Ah, maintenant t'arrêtais plus non plus de soupirer doucement à chaque baiser posé dans ton cou. Depuis quand qui que ce soit n'avait plus été aussi proche de toi ? Aucune idée mais franchement, tu te demandais comment t'avais fait pour t'en passer. Ca t'avait beaucoup trop fait sourire aussi, le fait u'il entremêle vos doigts. T'étais même potentiellement tout rouge de contentement, maintenant. Tu te sentais un peu con, mais franchement t'étais plus à ça près. T'allais continuer de caresser un peu ses cheveux, et lutter pour garder les yeux ouverts et fixer les siens. T'avais vachement frissonné, en sentant légèrement ses ongles. T'allais faire la même chose du coup, le long de son dos. En lui souriant un peu. Tu voulais continuer de l'embrasser, mais tu voulais aussi embrasser son c o u. C'était agréable et tu ne lui avais pas encore fait. Mais t'allais le faire, maintenant. En soufflant un peu sur son cou parfois, sannnns trop savoir pourquoi. T'avais juste l'impression que c'était une bonne idée.
What the hell are you waiting for ? Au final, tu ne te posais pas trop de questions sur votre rapprochement soudain. A quoi bon. Tu n’étais clairement pas en état, donc même s’il l’était, t’aurais sans doute pas trop suivi, même si t’arrivais quand même généralement à suivre les quelques phrases que vous arriviez à vous dire. Des mots assez simples, mais ça vous suffisait, c’était ça qui était extrêmement bien. Ca t’avais permis de faire plus attention à autre chose aussi, même si pour le coup, il ne semblait pas avoir de tic spécialement, t’en avais vu aucun en tout cas. Ils étaient peut-être bien cachés, qui sait. Tu déploierais tes efforts dans les prochains jours, voilà tout. Là, t’avais envie de profiter, et de faire en sorte qu’il aime bien aussi. Enfn, t’avais l’impression. T’espérais. Mais t’avais vu ses sourcils légèrement froncés. Alors tu t’étais encore un peu plus appliqué dans ce baiser. C’était vraiment trop agréable.
C’était même plus agréable que tout ceux que t’avais pu donner ou vivre en fait. Peut-être uniquement à cause de l’alcool qui tronquait tes impressions, mais non. T’étais certain que ça allait plus loin que ça. Parce que tu ne serais pas aussi bien sinon. Tu ne voudrais pas autant rester près de lui, et tu lui aurais sûrement sauté dessus beaucoup plus vite et plus que ça. Non, tu voulais prendre ton temps, tu voulais en profiter le plus possible. Tu lui caressais un peu les cheveux, inlassablement. Ils étaient fascinant, et tout doux aussi.
Tu l’entendais un peu soupirer, mais des soupirs positifs, t’en étais sûr. Ca ne te poussais pas à arrêter, au contraire. Mais t’avais aussi envie de le regarder. Il était assez rouge, et même comme ça, il était spécialement b e a u. Et t’avais juste un peu posé ton front contre le sien, le regarder, de plus près, il était totalement magnifique, de plus en plus à chaque seconde. T’avais légèrement ri en le sentant frissonner, mais t’avais vite arrêté, vu que t’avais eu la même réaction quelques secondes plus tard. Tu t’étais un peu cambré en soupirant assez fort.Puis penché la tête pour lui laisser plus de place, s’il avait envie de t’embrasser le cou, t’allais certainement pas le retenir, au contraire. T’avais légèrement gémi, en fermant les yeux. Eeet t’avais un peu serré les doigts dans ses cheveux, en les tirant légèrement.
C'était marrant, mais actuellement tu se disais que ce n'était pas forcément une mauvaise idée, d'être ici. Bah ouais, tu te sentais assez bien, et t'avais trouvé une soudaine fascination pour cet homme. Pourquoi il t'avait fallu boire, pour ça. C'était tellement minable, t'étais minable en fait. Carrément ouais. Tu te serais frappé, si tu l'avais pu. Mais t'aurais eu peur de le frapper aussi, sans faire exprès. Mais tu le méritais tellement. T'espérais qu'il t'en tiendrait pas rigueur. Parce que pour le moment t'étais certain que t'éprouverais toujours le même intérêt pour lui demain, sobre. Ca serait pas très sympa, sinon. T'était peut-être pas quelqu'un de particulièrement sympa, mais là c'était pas pareil.Il était pas pareil. Mais en bien, carrément oui.
Ca te faisait tourner la tête, tous ces baisers. Mais ça ne te dérangeait pas non, c'était vraiment super agréable. T'allais probablement te répéter oui, mais t'avais du mal à t'en remettre. T'avais aussi du mal à te remettre du fait que tu voulais le tenir aussi fort contre toi, aussi près de toi. Etre sûr que qu'il n'avait pas froid. Il n'en n'avait pas l'air non, mais on ne sait jamais. T'allais quand même le serrer contre toi, et l'entourer de tes bras comme tu le pouvais.
Ca te plaisait étonnamment bien de le voir d'aussi près, avec vos fronts collés. T'étais vraiment bien comme ça, et t'avais l'impression de manquer de rien du tout. Pas plus mal, en effet. C'était tellement spécial, ce moment que vous étiez en train de partager. Et t'en étais bien heureux. Il avait un beau rire, en plus de ça. T'allais pas arrêter de très légèrement griffer son dos, en tout cas. Il avait vraiment l'air d'apprécier, donc pourquoi arrêter. Tout comme les baisers dans son cou, d'ailleurs. Ca te faisait plaisir, de pouvoir lui faire plaisir aussi.Tu voulais continuer. T'allais continuer. Embrasser son cou, mordiller un peu sa peau pendant quelques secondes. Mais t'avais pas pu résister à l'envie de retourner l'embrasser tout court, avec entrain. Et une de tes mains allait remonter, pour caresser un peu sa mâchoire, et son menton. C'était parfait, comme ça.
Maintenant, cette maison était nettement plus accueillante qu'à votre arrivée. T'arrivais à l'apprécier grâce à lui. Bon particulièrement le fauteuil pour le coup, mais le reste ne saurait tarder. T'aurais presque envie de la décorer avec lui. Pas maintenant, certes, mais ça pourrait être vraiment b i e n. Qu'elle vous soit un peu plus personnelle. Ça ne lui ferait pas de mal. A vous non plus. Et que même si tu restais contre le principe à deux balles là d'enlever les gens, tu étais en train de te dire que c'était peut être vraiment ton âme sœur en fait. Et que t'allais peut-être rester plus d'un an ici. Là, t'avais l'impression que tout était possible. Comme celle de finir ta vie avec lui, là d'un coup, bam. Ce qui ne te dérangerait vraiment pas. Faudrait que tu te calmes un minimum quand même. Sauf que t'en avais pas envie.
T'avais juste envie de rester avec lui, dans cette position, oui. Surtout s'il te prenait dans ses bras de cette manière. Tu voulais plus en bouger. Y rester pour l'éternité. C'était tellement agréable. Et ça te faisais même énormément de bien autant au moral que physiquement. T'avais un peu fermé les yeux, juste quelques secondes.
Mais juste ses yeux. Ils étaient encore plus fascinants vu d'ici. Tu pouvais encore mieux les détailler. Ils étaient si clairs, c'était juste magnifique. Et ils étaient assez expressifs aussi. Même si tu ne savais plus trop où donner de la tête actuellement. T'avais l'impression de ressentir un peu trop de bien être, bonheur, pour une seule personne. C'était beaucoup trop incroyable, tu t'étais jamais senti aussi bien, et aussi partagé entre une bonheur presqu'ultime et une envie aussi grande de quelqu'un. Tu n'allais pas te le cacher, et tu pouvais assez difficilement le lui cacher aussi, vu que t'avais commencé à bande, pas comme si tu pouvais y faire quelque chose et t'en avais pas envie non plus. Mais ses lèvres, ses dents, contre ton cou, c'était divin, il n'y avait pas d'autres mots. Et sans hésitation, t'avais approfondi le plus possible ce baiser, serrant un peu plus fort sa main toujours dans la tienne, alors que l'autre était revenue se raccrocher à sa taille.
D’habitude tout était plus facile. Tu ressentais pas autant de choses en même temps, t’étais pas perdu ni quoi. Tu ressentais généralement une seule émotion, et c’était amplement suffisant. Là, plus rien n’allait hein. Tu pensais à plein de trucs, t’étais en pleine crise existentielle. Pourquoi t’avais tellement envie de faire des efforts pour lui, de faire de activités avec lui, de v i v r e avec lui et pas en simple cohabitation trop simple comme vous l’aviez fait jusqu’ici. Tu devrais t’en foutre non ? Attendre que le temps passe, pour rentrer chez toi. Oui, t’avais vraiment envie de rentrer chez toi avant. Maintenant, t’en avais juste un peu moins envie. T’arrivais à imaginer que tu puisses rester ici, avec Edvard. A partager des moments comme celui ci, apprendre à se connaître.
Techniquement t’avais l’impression d’apprendre à le connaître aussi comme ça. T’essayais de le comprendre. Mais peut être que comme ça tu te souviendrais plus facilement de ce qu’il appréciait, comme les baisers. Tu pouvais le comprendre, totalement même. T’aimais beaucoup aussi. Mais t’apprenais donc un minimum à le connaître. Ne serait-ce que physiquement. Qui pouvait se douter qu’il avait un grain de beauté ici, hein. Ça avait l’air futile mais c’était important pour toi.
Il t’était de plus en plus important. Tu voulais le faire passer avant toi. Le peu de fois où t’avais fait ça par le passé, ça avait mal tourné pour toi. Eh bien tu t’en fichais. T’étais content comme ça, après tout. Ça lui plaisait, visiblement, tout ce que tu pouvais faire. Ça te rendait content, soulagé. Ça te faisait sourire aussi, et ça te redonnait de la foi et de l’énergie. Énergie bien vite rentabilisée pour te redresser lentement, avant de passer tes mains sous ses jambes pour enfin te lever et le porter. Le fauteuil avait beau être confortable, le lit le serait plus. Plus spacieux aussi. Tu savais pas trop où t’allais, tu titubais, maiiiis t’allais sans doute trouver une chambre. Aaah t’en voyais une d’ici. T’avais juste fait une pause, pas qu’il soit lourd ou quoi mais avec l’alcool c’était d u r. Tu t’étais donc approché d’un mur, afin de garder un appui pour le roux quand même, et aussi pour continuer de l’embrasser parce que oui, t’étais très loin d’avoir fini avec ça. Surtout si tu commençais à embrasser doucement tout son visage.
T'avais l'impression de le connaître depuis des années en fait. Parce que tout semblait être naturel avec lui. Chaque geste que tu pouvais faire. Tu te posais pas spécialement de questions, t'agissais, comme si t'avais fait ça toute ta vie. Ce qui était totalement faux. Mais t'étais bien content de ne pas tergiverser et de perdre du temps comme t'aurais pu le faire en étant sobre. T'aurais tourné autour du pot, et t'aurais plutôt essayé de t'exprimer avec des mots sans doute. Alors que là, c'était plus simple. T'espérais qu'il ressentais la même chose que toi, et que t'arrivais aussi à transmettre la plus grande partie de tes émotions, envies d'être avec lui, pas seulement pour ce soir.
De toute manière t'étais pas le genre à vouloir juste un coup, même si tu te disais que ça pouvait y ressembler là tout se suite. Et t'espérais que ce n'était pas spécialement dans ses idées. Parce que t'avais vraiment envie d'aller plus loin avec lui. T'avais envie de tout connaître de lui, les moindres détails. De pouvoir le surprendre avec des choses qu'il apprécierait. D'être là pour lui aussi, savoir quoi dire, quoi faire.
Tu ne savais pas trop d'où venaient toutes ces idées et envie, mais ce n'était certainement pas une mauvaise chose. Il était arrivé à te rendre tellement heureux en un rien de temps que c'était la moindre des choses à faire. Et tu le voyais sourire, t'avais l'impressiln que c'était la plus belle chose que t'aies vue dans ta vie aussi. Eeet en le voyant se redresser, tu l'avais laissé faire, en lui caressa t le torse d'une main, et en continuant de l'embrasser un peu. Aah, il semblait vouloir bouger. Et te porter aussi. Tu lui faisais déjà assez confiance pour ne pas non plus t'aggriper trop fortement. T'avais passé tes bras autour de son cou et tes jambes autour de sa taille mais sans trop resserrer non plus. On t'avait jamais porté de la sorte dans ta vie et t'avais aucun souvenir non plus qu'on t'ait porté tout court. Et tu serais passé à côté de ça, sans Piotr. Alors que c'était un sentiment assez incroyable.et vachement amusant aussi. Et quand il s'était arrêté, près d'un mur, tu avais relâché tes jambes, et même laissé un peu glisser contre cedit mur, pour pouvoir un peu mieux atteindre ses lèvres et passer une de tes jambes entre les siennes, la bougeant légèrement. Ça ne pouvait sans doute pas lui faire de mal, surtout si tu lui car essais encore un peu la nuque en souriant face à tous ses baisers.
Est-ce que tu pouvais te dire que tu l’aimais, en fait. Tu le savais pas trop, peut-être parce que tu n’osais pas vraiment assumer quoi que ce soit sans en avoir discuté comme des adultes matures et censés, mais c’est sur qu’actuellement la discussion serait plus compliquée. Surtout que tu n’avais pas vraiment envie de parler pour le moment en fait, t’avais surtout envie d’agir, et de bouger.
Bouger un minimum du moins. Pas trop. Ça te saoulerait. Parce que ça gâcherait du temps que tu pourrais passer à le regarder, le tenir contre toi. A sourire malgré toi. A lui caresser un peu la joue et la main. T’avais regardé sa main d’ailleurs;, celle qui était toujours dans la tienne, et tu l’avais portée à tes lèvres pour l’embrasser. Il avait de belles mains, oui. C’était pas forcément important ou quoi, mais t’aimais bien. T’avais l’impression de tout aimer chez lui et honnêtement c’était jamais arrivé avant. Vraiment jamais. Peut être que ça ça avait rapport avec l’alcool que t’avais bu, mais t’en doutais un peu. Tu pensais pas, en fait. T’étais persuadé qu’il était parfait.
Sinon t’aurais pas vraiment eu la foi de te lever, de le porter et de chercher la chambre. C’était compliqué maiiis t’étais certain que ça valait le coup. T’avais trop envie de continuer de l’embrasser, ne serait-ce que dans le cou, mais t’avais pas trop envie que vous ne vous cassiez la gueule. C’était principalement pour ça que t’avais fait la pause. Jusqu’ici tu t’étais pas totalement rendu compte d’à quel point t’avais vraiment envie de lui, mais avec sa jambe entre les tiennes il aurait été difficile de ne pas s’en rendre compte. Ça l’avait fait soupirer, plus fort qu’avant, et t’avais commencé juste un peu bouger en fermant les yeux, assez tard pour voir son sourire et lui sourire aussi. Tes mains s’affairaient à caresser son dos, sa taille. T’était même passé un peu sur son torse tout compte fait, zone que t’avais pas tant exploré que ça jusqu’ici. T’allais y remédier bien vite, sans oublier de régulièrement l’embrasser.
What the hell are you waiting for ? Peut-être qu’en fait, t’étais déjà inconsciemment attiré par lui, au long de cette semaine, mais que t’avais pas spécialement ouvert les yeux non plus. Par peur de l’inconnu, ou tout simplement parce que tu ne voulais pas donner raison à ces personnes, et à leur projet que tu trouvais beaucoup trop bancal. Bancal, mais visiblement ça avait l’air de marcher entre toi et Piotr. Ou alors c’était juste une énorme coïncidence. La meilleure sans doute que tu aies pu connaître jusqu’ici.
Mais c’était tellement agréable, là aussi, à pouvoir profiter de sa proximité, de son contact. T’avais envie de rester comme ça toute ta vie. Et t’étais maintenant presque certain que ça ne te dérangerait absolument pas à l’avenir de boire avec lui. T’éviterais quand même de le faire tous les jours, mais une fois de temps en temps, pourquoi pas. Surtout si tu pouvais te retrouver aussi proche de lui, à pouvoir continuer de le caresser. Et sourire un peu plus lorsqu’il t’embrassa la main. T’étais totalement hors du temps, mais tu savais parfaitement que t’étais super bien là tout de suite. Surtout que t’avais jamais été une personne très à l’aise non plus avec son physique, mais là, tu n’y faisais même plus attention. Du tout. T’étais juste bien, et il avait l’air d’apprécier, donc pourquoi se poser plus de questions.
Tu t’en étais posée aucunes non plus quand il avait décidé de faire une pause, en même temps tu ne savais même pas comment il avait eu le courage de se lever et de te porter qui plus est. Parce que tu doutais avoir eu les capacités ne serait-ce que de sortir de ce fauteuil sans de rétamer trois fois au passage. Mais même contre ce mur, t’était vraiment bien. Surtout en l’entendant soupirer et en le sentant bouger un peu contre ta jambe. T’avais du mal à ne pas faire la même chose d’ailleurs. T’allais pas te retenir, ça ne servirait strictement à rien. T’allais plutôt te rapprocher un peu de lui pour pouvoir lui embrasser cette épaule, pourquoi pas essayer d’y laisser quelques traces aussi, histoire que tu n’oublies pas ce qui se passait actuellement. Mais en relevant la tête, pour pouvoir l’embrasser et vice versa, t’avais pas pu t’empêcher de mettre ta main sur sa nuque, et de le tirer un peu plus vers toi aussi.
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